Retranscription d'un appel à la lutte, du côté des facs:
Citation:
Cette nuit nous occupons la fac Tolbiac.
Nous n'avons pas de revendications, on a simplement ouvert un endroit
et c'est l'inverse de ce que propose Sarkozy : l'enfermement.
Ouvrir ce lieu nous permet de ne plus être isolés, de nous ancrer dans
notre environnement, de discuter, de réagir et d'élargir le débat.
Organisons nous en contre pouvoir dans les facs, les écoles, les
usines, la rue.
N'attendons pas les élections de Juin.
Nous refusons la situation actuelle et la prise du pouvoir par Sarkozy.
La révolte du soir du 6 mai est l'expression de notre rejet de cette
société.
Sarko a déjà réalisé au pouvoir une partie de son projet et il va
poursuivre.
Ce vote était un leurre et non un acte politique suprême, pour preuve
les programmes sécuritaires du PS et de l'UMP étaient les mêmes : Ils
ne nous proposent que la répression.
Des centaine d'arrestations, de comparutions immédiates, de mises en
détentions pleuvent depuis 3 jours.
Le droit de manifester est de fait supprimé.
L'état est à l'offensive dans un esprit guerrier, Sarko c'est la guerre
aux banlieues, aux luttes sociales et à tous ceux qui le gênent.
La justice et les CRS nous font la guerre, faisons leur la révolution.
Nous appelons les autres facs à faire de même, à occuper entre autres,
pour défendre les revendications étudiantes face aux réformes futures
de Sarkozy.
Nous appelons les sans papiers à rejoindre la fac occupée.
Nous manifestons notre soutien à toutes les personnes arrêtées, à tous
les révoltés.
Vive la revolte, Vive la révolution