Forum de FilmDeCulte

et dernier auto-festival, consacré aux films des années 70 (pour me forcer à voir mes dvd). Bon, là que du lourd lourd.

Karloff Classics 70’

Vingt films de la décennie 70-80

France (3)
Céline et Julie vont en bateau de Jacques Rivette - LaCinetek
La Gueule ouverte de Maurice Pialat - LaCinetek
Daguérrotypes d’Agnès Varda - Mubi

Etats-Unis (3)
Les Flambeurs de Robert Altman - LaCinetek
Hospital de Frederick Wiseman - LaCinetek
Network - main basse sur la télévision de Sidney Lumet - Collection personnelle

Europe (8)
Walkabout de Nicolas Roeg - Universciné
Nosferatu, le vampire de Werner Herzog - Universciné
A Swedish love story de Roy Andersson- collection personnelle
Les Larmes amères de Petra Von Kant de Rainer Fassbinder - LaCinetek
Sonate d’automne d’Ingmar Bergman - Mubi
Solaris d’Andrei Tarkovski - collection personnelle
Le Casanova de Federico Fellini - Universciné
Le Nid familial de Béla Tarr - collection personnelle

Asie (4)
Le Joueur d’échec de Ray de Satyajit Ray - LaCinetef
Insiang de Lino Brocka - LaCinetek
La Cérémonie de Nagisa Oshima - Mubi
Le Passager d’Abbas Kiarostami - LaCinetek

Océanie (1)
La Dernière vague de Peter Weir - Universciné

Amérique du Sud (1)
L’hypothèse du tableau volé de Raoul Ruiz - LaCinetek

Le Ruiz est pas vraiment sud-américain, c'est peut-être son film le plus français (inspiré de Klossowski). Il y a certes des aspects qui le rattachent à Borges et Cortázar.
En revanche son premier film fait au Chili en 67, Trois Tristes Tigres, est vraiment très bon, proche de Cassavetes ou peut être du Forman de l'époque avec un ton moins nihiliste.
D'une manière générale tu ne vas pas avoir beaucoup de films ambitieux sud-américains des années 70 vu la nature fasciste et militaire des régimes de l'époque.

Bonne année

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

La Bataille du Chili de Guzman

Sans doute, merci de le mentionner, mais il a dû visiblement le produire en France et à Cuba.

Pardoxalement plus une situation politique est dure plus le cinéma avec un propos politique va devoir recourir au documentaire. Le cinéma de Pays de l'Est a produit beaucoup de films de fictions à dispositif, certains très incisifs et explicites (Amour de Karoly Makk très direct sur la période de 1956), mais cela correspond à des périodes de dégel ou de transition au pouvoir interne.

On peut penser aussi à Malraux dont Espoir filmé lorsque la Guerre d'Espagne est en train de se perdre est d'un certain côté un faux documentaire.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

j'avoue me baser sur la nationalité du réal avant tout.

En Amérique latine, à cette époque-là, il valait mieux faire de la F1 que des films qui font réfléchir (et encore c'était aussi un moyen de rejoindre discrètement l'Europe tout en faisant un truc de nature à plaire au régime).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre