Forum de FilmDeCulte

Qui Gon ?

1962 : Le Combat dans l'île
1964 : L'Insoumis
1967 : Mise à sac
1968 : La Chamade
1976 : Le Plein de super
1978 : Martin et Léa
1979 : Ce répondeur ne prend pas de message
1981 : Un étrange voyage
1986 : Thérèse
1987 : 24 portraits d'Alain Cavalier (1re partie)
1991 : 24 portraits d'Alain Cavalier (2e partie)
1993 : Libera Me
1996 : La Rencontre
1998 : Georges de la Tour (documentaire)
2000 : Vies
2001 : René
2004 : Le Filmeur
2005 : Bonnard (moyen-métrage)
2007 : Les Braves (documentaire)
2007 : Lieux saints (moyen-métrage)
2009 : Irène
2009 : Sept gouttes de sommeil (moyen-métrage)
2011 : Pater
2014 : Le Paradis
2015 : Le Caravage
2017 : Six portraits XL
2019 : Être vivant et le savoir

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Découverte cette année de plusieurs Anciens films du cinéaste (que je connaissais à travers ses œuvres plus récentes) :
Therese
Le combat dans l’île
La chamade
Le plein de super
Martin et Léa
Un étrange voyage

Ce sont surtout les deux derniers que j’adore, la douceur du premier (qui m’a fait penser au Bonheur, de Varda, j’ignore pourquoi), le jeu tout en sensibilité d’un Rochefort surprenant pour le deuxième. Je suis moins fan du Combat dans l’île, ampoulé (et je déteste Romy Schneider), et du Plein de super.

Dans ceux que j’avais déjà vus :
L’insoumis : découvert il y a plus de 25 ans, je me souviens avoir adoré.
Libera me : première prise de contact avec le cinéaste. Au cinéma ça rendait bien.
René : pas aimé
Pater : non plus

Je vais regarder Le filmeur, puis j’arrête.

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2 : Le Combat dans l'île
5 : L'Insoumis
4.5 : La Chamade
3 : Le Plein de super
5 : Martin et Léa
5 : Un étrange voyage
4.5 : Thérèse
4 : Libera Me
1 : René
3 : Pater

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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je sais pas pourquoi mais j'ose pas regarder ses films, je sens que ça va me saouler. J'ai l'image d'un cinéma tout sec mais je sais pas d'où ça vient et si ça se trouve c'est pas vrai du tout...

Instant QGJ: il a dormi dans l'hôtel que tenaient mes parents à Tours (ah non c'est un instant jéronimo en fait) et il avait vite fait filmé l'hôtel, je me suis toujours demandé si ça avait fini dans un film, et puis au final j'en ai toujours vu aucun.

J'ai pas vu grand-chose (Pater et Le Plein de super), mais non, c'est pas sec du tout.
Très envie de me plonger dans sa filmo.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Sec pas vraiment. Il y a une tension forte entre un mysticisme catholique, qui amène se films vers le dépouillement (et en même paradoxalement, la citation picturale De La Tour ou le baroque espagnol), et un exhibitionnisme personnel, risqué et déstabilisant, mais qui passe, le fond plaintif et doloriste de l'attitude se retourne en immoralisme et en provocation, mais c'est assumé. Le film qui m'a le plus touché est Irène, où il essaye de convaincre le spectateur qu'il est responsable de la mort de sa femme (Irène Tunc justement). Il n'y a pas de différence entre le mouvement du souvenir et celui de l'auto-accusation, donc on touche parfois aux limites du cinéma (cela rappelle une version catholique des confessions de Rousseau, mais où la faute remplacé le contrat et est déjà une rupture avec la nature humaine). Le film est une tentative de restituer un passé purement phénonologique, défini par la lumière et le formes, lavé de la faute, où le désastre moral réellement advenu ne serait que l'ombre d'un fantasme. Un espace où la nature devrait compenser exactement le mal, son impuissance étant le moteur de la fiction en même temps qu'un repli sur le sujet. Il faut compenser la faute pour faire monde.
Pas vu le Répondeur qui est issu du même événement (qui a accéléré dans doute le changement de son cinéma), mais fait sur le moment.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Je me souviens juste d'avoir vu [i]Ce répondeur ne prend pas de messsage[/i, très radical mais chef d'oeuvre.

Bon, vu Thérèse qui m'a pas emballé et que j'ai bien trouvé tout sec justement.