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En vo Tokaido Yotsuya kaidan



J'ai pas trouvé d'affiche.

Iemon, samourai dechu, epouse une jeune fille qu'il assassine apres avoir tue son pere, pour rejoindre une belle heritiere.



Joli film, version d’une histoire encrée dans la culture japonaise, celle du fantôme vengeur. Bon la première chose qui passe par la tête, bien sur, c’est que le film n’arrive pas à la cheville du film de Kobayashi, Kwaidan, qui donne une version plus ample de cette histoire de femme défigurée qui revient se venger après sa mort. Toutefois la principale qualité du film de Nakagawa c’est l’aspect totalement assumé de sa légèreté, il ne cherche en aucun cas l’ampleur avec ces personnages très fonctionnels s’approchant du conte le plus épuré, même si toute la première partie du film (très court, 1H17) créé une empathie assez puissante pour cette femme méprisée et utilisée ; un aspect B se dégage de cette œuvre, on est vraiment dans la poésie de l’horreur bricolée qui offre des moments fulgurants par le montage d’images hétérogènes. La fin, lorsque le fantastique décolle, le film est extrêmement réussi, singulier et novateur pour l’époque, il y a un aspect B mais on est jamais dans le cheap, on est bien au japon, même les petites productions s’accompagnent d’un visuel par moment à couper le souffle.
D’ailleurs, Kiyoshi Kurosawa, qui a clairement été influencé par ce film, ça se sent (surtout sur Retribution), affirme dans son long entretien avec Makoto Shinozaki que, même si il reconnait la suprématie justifié du film de Kobayashi, estime que cette œuvre de Nakagawa doit être réhabilité, du coup il en parle assez longuement et la plus en avant.

Sinon, dernier points, concernant ces moments de poésie, je pense qu’ils sont surtout présent car derrière la caméra il y a en gestation Jigoku, chef d’œuvre que Nakagawa réalisera l’année suivante, bien sur très au dessus de celui là. Film intéressant à voir aussi pour cette raison là.

Et je crois que c’est vraiment de ce film qu’est tiré le Kaidan de Hideo Nakata.

4/6

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Oui, je me souviens plus de cette histoire dans le Kobayashi... (Les cheveux vengeurs, La femme des neiges, Oichi sans oreilles, et la tasse de café... Non, je vois pas).

Du coup, la comparaison avec le Nakata?

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Houla j'étais pressé en écrivant, j'aie oublié des phrases... Non dans Kwaidan il n'y a pas clairement cette histoire, même si celle du samourai coincé entre les deux femmes y fait penser, mais c'est un fantastique qui a nettement plus d'ampleur à mon sens . Et Kurosawa ne compare pas Nakagawa et Kobayashi, il parle du Nakagawa comme La référence et y oppose d'autres versions, dont une de Kenji Misumi que j'aimerai voir, qu'il trouve plus habitées, moins neutres... Faut que je me relise moi...

Sinon j'ai pas vu le film de Nakata, je vais essayer de rattraper ça assez vite.

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C'est ce que je retiens aussi, le film est inégal mais la fin déboite.



Là encore c'est tout à fait ça *genre je distribue les bons points*, tu prends un Chat fantôme du même Nakagawa, tu as beau avoir le pitch le plus con du monde, visuellement c'est à tomber.



Kurosawa comme Nakata ont toujours beaucoup plus parlé (enfin, dans ce que j'ai lu) d'une influence sur leur oeuvre venant de Nakagawa plutôt que Kobayashi. C'est un peu la référence clef de cette époque en matière de fantastique et de films de fantômes.



Pas vraiment en fait, mais les deux sont inspirés des mêmes contes, mélangés un peu deci-delà.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Euh, justement, je pensais que chacun était pris sur un conte différent de Hearn et je me demandais si certaines adaptations étaient relatives au même.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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