Forum de FilmDeCulte

Bliss est une lycéenne introvertie et un peu excentrique qui participe à des concours de beauté malgré elle, plus ou moins forcée par sa mère. Quand un jour elle découvre le roller derby, elle se prend de passion pour ce sport et fait tout pour rejoindre l'équipe des Hurl Scouts, des filles au tempérament et au look explosifs.

CHICKS ON WHEELS

Créant presque une certaine lassitude, Ellen Page rempile en ado légèrement décalée qui a une seule amie - dont les hormones sont de plus en constante ébullition. Mais là où Juno bénéficiait d'un scénario original et très juste, pour lequel Diablo Cody fut récompensée d'un Oscar, Ça roule reste assez commun et peu subtil dans son traitement de l'adolescence, spécialement au niveau des rapports avec les autres en général, et avec les parents en particulier. Certaines répliques sont ainsi un peu trop écrites, là où celles de Juno flirtaient avec l'humour et faisaient mouche même si elles n'étaient pas réalistes. Mais la comparaison s'arrête là, car le sujet du film réside dans la passion qui va animer Bliss quand elle va découvrir le roller derby. Epoustouflée par la vie de ces filles tatouées et extraverties, elle se laisse immédiatement prendre au jeu de ce sport aussi girly que violent, un véritable monde à part. Ayant enfin trouvé un but à sa vie et, accessoirement, une porte de sortie vers un monde meilleur loin de sa mère et de sa petite ville misérable, Bliss sera prête à tout braver pour que la compétition devienne son affranchissement. Et c'est bien toute cette partie que réussit à nous faire partager Drew Barrymore, qui s'essaye pour la première fois à la réalisation, d'autant plus qu'elle s'intéresse à un sport assez méconnu. Si le film manque d'une touche personnelle et perd en rythme par moments, la révélation de Bliss et toutes les scènes de roller derby bénéficient d'un vrai dynamisme, également grâce à son beau casting d'actrices, Kristen Wiig et Juliette Lewis en tête. Un premier long métrage loin d'être honteux et même plutôt sympathique pour la jeune réalisatrice.
4/6

http://www.filmdeculte.com/cinema/actua ... -9866.html

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Janet

C'est dégueulasse de dire ça maintenant qu'il ne vient plus...

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Netflix les gars, Netflix.

C'est beaucoup mieux qu'un premier long loin d'être honteux, c'est un super feel good movie, du chick on speed de cast de bonnes copines qui s'éclate à se fourrer des gnons sur une piste de rollers avec un artwork générique à la boulevard de la mort. Et le film se dépatouille plutôt bien de ses passages obligés (chagrin d'amour adolescent, réconciliation avec la mère, affirmation de soi vs culpabilité de la relation familiale) par des chemins détournés bien vus comme l'utilisation des pages myspace... Si les cinq premières minutes laissent craindre une énième resucée de son jeu de Juno, Ellen Page réussit ce coup-ci à être attachante sans sombrer dans la pose.
4/6

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La réputation est incroyablement surfaite.

Enfin c'est sympa mais ça casse ni une, ni deux, et encore moins trois pattes à un canard.

Le film est mimi et a l'avantage d'avoir un sport original en son centre et un casting de filles péchues mais celles-ci demeurent globalement sous-exploitées dans une intrigue ô combien classique qui ne sort pas une seconde des sentiers battus.

L'arc "romance" est particulièrement Zzzzzzzzzzzzzzzzzzz.

MAIS c'est pas méchant, c'est plutôt bien foutu même si fonctionnel de bout en bout (Barrymore n'a AUCUN avenir de réalisatrice), puis y a la bonne humeur générale.

En DVD remplissage, ça fait son taf.

3.5/6

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Vraiment pas si mal. rien de mémorable mais bien joué. On s'attache au perso et pas si mal réalisé ( sauf étonnement sur les scène de roller ou on comprend rien à ce "sport"). Elliot Page était mimi et jouait bien les ados. Distrayant pour une soirée.

Suivre un match de roller derby, c'est de toute façon super chaud, même quand on s'y intéresse et qu'il y a un speaker compétent (sans, c'est même pas la peine). Le film fait le bon choix de ne pas s'attarder là-dessus et de se focaliser sur la vibe.

Ta copine/Conjointe/Jenesaispas le pratique toujours?

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Ah oui, toujours. Je crois qu'elle n'arrêtera que quand le corps n'arrivera plus à suivre.

Et t'arrives toujours pas suivre les bouts (je crois que ça se dit comme ça)?
Cela dit, jamais eu l'occasion de suivre en live, ça a l'air assez simple sur le papier, mais en effet, savoir qui passe devant qui (ce qui détermine les points, je crois) ça doit être chaud.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Un topic comme une couette chaude, où on regardait les films en DVD et on parlait du film sans se forcer à mentionner "la sororité".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah mais je confirme que le principe est simple. On peut suivre (et y prendre un minimum de plaisir, en effet) en se contentant de voir les packs bloquer les jammeuses ou celles-ci les esquiver.
Mais ça c'est quand personne ne fait de fautes. Ce qui n'arrive jamais. Et les fautes sont innombrables et beaucoup sont impossibles à détecter pour le non-joueur, à mon sens. Donc sans un speaker pour au moins traduire ce que les refs gesticulent, j'ai toujours du mal à comprendre ce qui se passe. C'est ma seule frustration. Sinon les voir tourner et s'envoyer valdinguer, ça je kiffe.