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Téléfilm - ce qui ne se voit pas - d'une heure six (durée parfaite) au délicieux parfum nineties, conçu avec la collaboration étroite de son actrice principale, Catherine Klein si l'on en croit le générique, créditée au scénario, au casting et qui chante la chanson du générique finale (composée en partie par L. Ferrari, s'agit-il de Luc ?). Impossible de trouver l'âge de l'actrice sur internet. Son jeu à la fois intense et minimaliste, qui tient surtout au regard profond de ses yeux qu'elle a immense, impressionne et sied à merveille à cette tranche de vie estivale et gracieuse se déroulant sur les bords de la Marne, entre Champigny et Joinville-Le-Pont. La description de la banlieue multiculti, où l'on danse sur du raï, a quelque chose que les critiques qualifieraient sans doute de renoirien (d'Une partie de campagne) ou de guérinien (façon José Luis). Léger comme une caresse adolescente. Drôle de film finalement dans la manière dont il tient à distance une violence latente (les rapports toxiques des parents à l'arrière-plan).

Oh je veux le voir depuis longtemps. J'aime beaucoup Faucon.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Y a qu'à.

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