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Revu avec mes gosses cet après-midi



Dans les années 1980, il y eut une certaine vogue des aventuriers à chapeau. Le plus connu, à juste titre, fut Indiana Jones. Le plus pathétique fut sans doute Allan Quatermain, Richard Chamberlain essayant sans succès le double exploit de rivaliser avec Harrison Ford et de faire oublier Stewart Granger. Enfin, sans réelle pérennité, Michael Douglas gardait le chapeau mais remplaçait le fouet par le fusil à pompe dans sa recherche sympathique mais dispensable du diamant vert…

Il reste Paul Hogan. Dans un film alliant avec beaucoup de brio la comédie, la romance, l’aventure, il incarnait avec bonheur Mike Dundee, Mike Crocodile Dundee. Oublions les deux suites pour nous concentrer sur le premier opus. Sorti en 1986, il fait parti de ses petits bijoux qui restent en mémoire. Le scénario ? Assez classique pour ne pas dire quelconque. Buddy movie comme on en faisait beaucoup à l’époque depuis le succès (mérité) de 48 heures qui fut hélas sans suite (48 heures de plus étant quand même très mauvais ; Walter Hill, hélas, est devenu, jusqu’à maintenant et à priori sans retour possible, has been…).

Crocodile Dundee est une réussite incontestable. Sa mise en scène est classique (sans faute de goût cependant), le score de Peter Best, très bien foutu, utilisant avec efficacité des rythmiques issues des musiques aborigènes. Mais surtout, l’interprétation est sans faute. Au premier plan, Paul Hogan (très bien doublé par Yves Rénier en VF, autant le signaler), quadragénaire dynamique et sympathique qui apporte une authenticité et une empathie réelle à son personnage. Avec lui, quiproquo, incompréhension linguistique, coups de poing sonnent vrais. Et la romance improbable avec une gamine, reporter et fille d’un richissime propriétaire d’un journal devient crédible. Avec, pour final, un dialogue via un téléphone arabe mobilisant un noir et un ouvrier, sans perdre, malgré une situation comique indéniable, son potentiel romantique. Un tour de force incroyable qui 23 ans après garde tout son charme.

Pump your brakes, kid, this man's a national treasure.

C'est le frère d'Hulk ?

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Vous ajoutez à ça, le bruit et l'odeur...

Il est bon dans ce domaine, on peut aussi en profiter dans la VF de "Vampires" où il double James Woods.
Revu il y a pas longtemps des bouts sur la TNT, c'est toujours bien sympas ce film.

Je ne peux guère en dire plus qu'azuma, je trouve ce film incroyable. Sous des aspects de comédie pépère limite parodique de Tarzan & Jane, l'interprétation en fait un truc rafraichissant au possible, le rythme ne faillissant jamais non plus, et la musique véhiculant tout ce qu'il faut quand il faut (aventure, débile, émotion.....); la revoyure d'il y a 4-5 ans a été une belle petite claque: depuis je me le remate autant que j'avais encore ma vieille vhs.
Notons la nomination à l'Oscar du meilleur scénar et vous ferez vous-mêmes les conclusions sur l'évolution pète-cul de la dite-cérémonie...

Un 6/6 pour moi, oui madame ! Je rêverai d'écrire un truc aussi simple mais avec autant de sympathie.

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Netflix les gars, Netflix.

J'adore aussi ce film, racheté en DVD en mode "voyons la gueule que ça a" et ça n'a pas trop vieilli. Dommage qu'il y ait eu des suites, il aurait gardé plus de classe je pense.

Film nommé à l'oscar du scénario quand même, et Golden Globe pour Hogan.

Sinon, séquence nostalgie



J'avais acheté ça en pensant que c'était une adaptation en jeu (j'étais fan de ça, j'avais Batman, Ghostbuster 2, Robocop...), et c'était un jeu difficile comme on n'en fait plus, la joie violente quand je l'ai fini (l'époque où la sauvegarde n'existait pas, tu devais finir le jeu en partant du début)

Ah, Bayou Billy...

Je vois pas trop pourquoi, perso je fais toujours abstraction de ce genre de truc, en tout cas pendant la vision des films quoi.
Sinon ça rendrait Robocop imbuvable.

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Netflix les gars, Netflix.

Prends un peu de Nuke, ça ira mieux.

Ah mais moi aussi, sinon, les dents de la mer ne serait pas mon film préféré.

Mais ça entache irrémédiablement un ensemble. Les dents de la mer sont encore considérés mais il y a le poids des suites navrantes. Mais c'est Spielberg.

Crocodile Dundee souffre niveau image de son association avec ses rejetons. Il avait un côté "ovni" que son exploitation commerciale a tué. Après c'est un petit bémol.

Revu hier soir, ce qui n’avait pas dû être fait depuis trente ans.

J’ai adoré cette leçon d’exposition donnée à Christopher Nolan :

1er plan (rédaction new-yorkaise) : « Ouais j’aimerais bien faire un reportage sur un type en Australie. »
2e plan : « OK vas-y ! »
3e plan : BUSH AUSTRALIEN

Chuis chaud pour le II samedi prochain.

Le 2 est aussi nul que ce que le 1 est bon.
ROBOCOP STYLE.

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Netflix les gars, Netflix.