Forum de FilmDeCulte

J'adore les Farrelly, qui ont commis certaines des plus belles comédies du début du siècle.
Mais Mary, j'en gardais un souvenir mitigé, avec une certaine gène.

Et le revisionnage confirme. La variation/parodie sur le thème des films de Marilyn est franchement bien pensée, avec son jusqu'au boutisme débile et sa structure étrange (Ben Stiller personnage presque secondaire pendant les deux premiers tiers). Et puis il y a cette fin chorale, excellente, superbement amenée, et filmée avec rythme et inventivité. Certains gags sont mémorables, et il y a toujours ces séquences splendides qui confrontent les héros à la difformité, comme si c'était quelque chose de naturel et de beau (le paroxysme de ça, c'est Shallow Hal, leur plus beau film à mes yeux).

Mais c'est aussi le film qui préfigure la chute des Farrelly 10 ans plus tard, avec un humour vraiment lourd, du trashouille pas toujours inspiré, et des scènes franchement limite (Dom qui se fait sucer en regardant la télé). Et on comprend finalement que, face à des films de moins en moins rentables, les Farrelly ont voulu reproduire Mary, leur plus gros hit au box office, et qu'ils en ont repris les éléments les plus médiocres en abandonnant ce qui en faisait la chair et la beauté (ce goût prononcé pour le bizarre et le difforme, cette capacité à se moquer de tout sans mépris). D'où le niveau médiocre de leur production actuelle, presque une parodie de leurs plus beaux films.

4/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Souvenir mitigé aussi. Faudra que je le remate.

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Tennis de Table Bordeaux

Hein ?

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CroqAnimement votre

La blonde qui rend tous les personnages du films fous, ce qui est typique du film à pin-up des années 50.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Première nouvelle.

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CroqAnimement votre

Ouais tu te filmfreakise Castorp
Je ne pense pas que les Farrelly ont pensé une seconde à Marylin.

Après les films post-11 septembre, bientôt les films "post-Brent".

Tu fais exprès d'être con ?
La référence est juste évidente, mais bon...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Toujours ce ton condescendant, Castorp, putain, c'est fatigant à la fin...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ah voilà, ça fait plaisir de voir que je suis pas le seul que ça dérange.



Première fois que je vois ça évoqué à propos du film. Le personnage de Mary n'a strictement aucun rapport avec Marylin ou avec l'image de la pinup et le film est évidemment beaucoup plus proche du cinéma de John Hugues que de 7 ans de réflexion. Après je dis pas que ça n'a pas pu être une influence mais de là à parler de "référence évidente" faut pas pousser.

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CroqAnimement votre

J'ai répondu de façon posée à Art Core, j'ai eu droit à "première nouvelle". Donc je suis pas condescendant, juste agacé.



Tout le cinéma de Marilyn repose sur l'idée qu'un cast de personnages masculins perd la tête à cause d'une femme parfaite.
C'est exactement le thème de Mary.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

T'as déjà les télés US qui font de la propagande positive en disant que le baril va remonter à 70$ et que l'économie Texane a un futur radieux (vu sur le BFM TV ricain à Las Vegas).

Dans les thèmes peut-être. Mais premièrement tu en parles comme d'un genre en soi "les films Marylin" alors que pour moi ça marche pas (elle a peu tourné et finalement tous les films n'ont pas ce sujet). Et deuxièmement on peut sans doute parler d'influence mais de référence évidente, clairement pas. Enfin bref.

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CroqAnimement votre

Le "évident", tu te l'es pris en backlash de ton "Hein?" suivi d'un "première nouvelle". Tu aurais eu une réponse bien plus cordiale si tu avais développé comme ceci dès le départ.

Ceci étant dit, la comédie "blonde bimbo" est un sous-genre de la comédie hollywoodienne des années 50-60 (gimmick des studios de l'époque pour que les hommes reviennent au cinéma), et il me paraît clair que c'est ça que les Farrelly pastichent ici. Je n'aurais peut-être pas dû parler de Marilyn mais de bimbo, mais elle est quand même l'icône de ce sous-genre.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je connais pas super-bien la filmographie de Marilyn, mais dans "Asphalt Jungle" , "Eve", Niagara" ou the "Misfit" elle ne joue justement pas des bimbo dominatrices et irradiantes. Elle a en fait un jeu très subtil et accentue moins ses effets que des actrices plus Actor Studio. Elle est plus proche de la complexité et de la discrétion d'Ida Lupino que de vamps comme Veronika Lake ou Jane Greer (bien que ce soit aussi deux bonnes actrices).