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Un temps appelé Ssssnake le cobra en français



David, un jeune étudiant, est engagé comme assistant de laboratoire par le docteur Stoner, un herpétologiste spécialisé dans les serpents. Il ne tarde pas à tomber amoureux de la fille du docteur, tandis que ce dernier décide d'utiliser sur lui un sérum secret, destiné à créer un hybride homme-serpent.

Première prod Zanuck et Brown avant Sugarland Express et Jaws, ce Ssssnake est assez calamiteux malgré des réévaluations parues ici ou là à l'occasion de la nouvelle sortie blu-ray/dvd (il ne faut pas se désespérer à vouloir retrouver n’importe quelle perle...). Film d'horreur PG qui fait presque rire par ses effets de censure (presque parodiques), encore plus téléfimesque qu'un épisode de L'incroyable Hulk (du Daktari seventies serait plus approprié), on est dans la fin de la fin des Double-Features et productions de série B de studios, qui se calquent désormais intégralement sans charmes aux produits télévisuels avec le même schéma de production. Les références disséminées au Docteur Moreau, Docteur Cyclop, Psycho ou Freaks sont assez creuses, même si l'idée de base du scénario n'était pas plus nul qu'une autre, et que ça se suit pépère au moins sans trop d'agacement pendant une heure. L'éternel second rôle Strother Martin est un peu le seul intérêt en savant fou assez attachant et tout en nuance. Mais les maquillages ne tiennent plus la route du tout, et la transformation finale nanaresque vaut son pesant d'or dans le n'importe quoi. D'une manière générale les rebondissements de la dernière partie sont aussi stupides qu'anémiques (l'expédition vengeuse contre le joueur de foot débile vaut son pesant d'or)