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MessagePosté: 05 Juin 2009, 04:53 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Par maour, Matsu, une très belle jeune femme, accepte d'infiltrer un gang de trafiquants de drogue. Violée par les gangsters et trahie par le policier qui l'avait séduite, elle tente de se venger mais finit en prison ...

Un grand film de libération phallique se réclamant autant du pop art que de Suzuki et avec lequel on pourrait dresser mille parallèles avec le Kill Bill de Tarantino. Bras d'honneur à la représentation machiste de la soumission de la femme au Japon, ce film de prison enmené par la bombesque Meiko Kaiji qui va connaître mille brimades et humiliations de la part de matons avant de renverser la mécanique sadomaso très prononcé d'Ito (un voyeurisme très prononcé et de nombreuses scènes de viols, dont l'une où les harpies taulardes se vengent de leurs geôliers avant de les castrer!), est un pamphlet féministe redoutable doublé d'un pur kif de cinoche de vengeance et de sexploitation, parfait déclencheur d'une tripotée de suites subversives et allumées (en tout six épisodes).
5/6


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MessagePosté: 20 Avr 2013, 16:55 
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Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
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Je rejoins l'enthousiasme de DPSR (personne depuis, alors que le topic du 2 est plein ?). Le film déborde d'idées, mais est aussi très cash, très vivant : on retrouve une qualité du cinéma de genre de ces années-là, où le maniérisme n'est jamais sa propre fin glacée. Il y a un côté tellement littéral, explicite, direct et honnête dans ce que le réal et son spectateurs ont envie de voir (du cul, des coups) que le bariolage ambiant prend plutôt les atours d'une hyper-expressivité constante, concernée.

Il y aurait des thèses à écrire à la pelle sur l’ambiguïté d'un film """"féministe"""", où LA femme quasi mythologisée met les hommes, leur autorité et leur patrie à terre, mais où tout est aussi conçu pour le plaisir d'un œil masculin de voyeur-maton (dès le générique d'ouverture hallucinant, où le défilé des nus prend des allures de cheptel). C'est difficilement démêlable, et c'est aussi ce qui rend le film passionnant.


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MessagePosté: 21 Avr 2013, 08:46 
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Schtroumpf sodomite
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Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
Messages: 24601
Localisation: Arkham Asylum
Lointain souvenir d'un truc lourdinguissime et complètement surestimé. Les points que tu soulèves me semblent quand même tenir d'une certaine grossièreté, non ?

_________________
N'écoutez pas Film Freak


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MessagePosté: 21 Avr 2013, 10:38 
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Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11667
C'est grossier comme peut l'être tout film d'exploitation je suppose (j'en ai vu peu) : c'est brut d'aspect, élémentaire (pas 36 chichis, on est au clair sur ce qu'on a envie de filmer), mais justement, même si ça implique pas automatiquement un film de qualité, c'est une base que je trouve saine (plutôt qu'un film qui utiliserait sa virtuosité formelle comme excuse pour justifier dans une pose intellectuelle, pour soi comme pour le spectateur, le fait qu'on regarde des femmes à poil entrain de se faire frapper). Pour ce que le film déplie à partir de cette base, après, évidemment ça se discute (même si là, comme ça, je vois peu de scènes faibles).


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MessagePosté: 23 Avr 2014, 22:01 
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Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
Messages: 8088
Bon bah j'avais un meilleur souvenir du second, reste à savoir si c'est juste le souvenir (comme je suis parti pour tous les faire je vais peut-être le revoir).
Pour résumer rapidement, je trouve la première moitiée extra, l'apogée étant de loin la scène démente
de la danse amenant à l'oeuil crevé du boss de la prison
. Mais tout le flash-back sur le comment du pourquoi Meiko Kaji est au mitard est également un must d'inventivité, dans l'avalanche de couleurs ou l'utilisation de ces codes très théâtraux, qui donne un cachet plus classique qu'un Suzuki paradoxalement... (et sinon ça me rend difficile la remémoration de certaines séquences de ce type chez Wakamatsu 69-70 que j'ai pas mal en tête du fait de visions récentes...).
Après, malgré de bons moments et sans qu'une réelle lassitude ne s'installe, j'avoue que je trouve que ça patine avec la sous intrigue mal fichue de la tueuse infiltrée, la mutinerie assez balourde et l'interminable vengeance finale assez lâche et moins efficace que les toutes dernières images du 2... L'échappée du second film globalement et ses deux parties distinctes m'avait plus accroché, à revoir...


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MessagePosté: 23 Avr 2014, 22:11 
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Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11667
Le film est aussi déjà un peu lointain pour moi, mais je me souviens que j'avais aimé cette structure qui mène à la mutinerie. C'est un peu dur à expliquer, mais j'ai l'impression d'un film "bariolé" qui commence déjà par partir dans tous les sens, et qui petit à petit se replie, se circonscrit, pour se retrouver enfermer dans le noir entre ces murs, avec toutes les femmes du film les unes contre les autres, et le rapport sado-masochisme rendu à son niveau le plus basique, le plus cru, à son essence. Ça faisait vraiment descente aux enfers.

Pour la vengeance finale je me rappelle plus, par contre.


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MessagePosté: 23 Avr 2014, 22:21 
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Inscription: 01 Avr 2014, 20:24
Messages: 35
Moi j'adore le premier épisode. C'est certainement mon Pinky Violence préféré avec Lady Snowblood.

C'est fou, baroque, coloré et constamment inventif. On peut facilement trouver ça kitch, je trouve personnellement que ça a un charme fou.

Et je suis raide dingue de Meiko Kaji ( aussi bien actrice que chanteuse ) qui campe ici un des personnages féminin les plus classes du cinoche d'exploitation.

J'aime beaucoup le second volet également ( à l'ambiance plus onirique ) et, dans une moindre mesure, le 3ème ( baignant dans un climat urbain plus terre à terre ).

Le reste est franchement dispensable.


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