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[Info modo : divisé d'un topic commun sur les trois films du coffret Uchida, originellement titré Trilogie Tomu Uchida]


...qui n'est pas une trilogie du tout mais juste le coffret 3 dvd sorti chez Wild Side, mais comme je doute qu'il y ait 12.000 topics dédiés au réalisateur, autant concentrer ici.



Début par le plus court et le plus ancien, Le Mont Fuji et la lance ensanglantée. Ca ressemble à du chambara de loin avec son sujet (le voyage d'un samourai vers Edo) et son titre, finalement ça n'en est un que lors d'une dernière séquence d'ailleurs assez excellente. On est davantage (même totalement) dans le drame social qui se divise en plusieurs histoires, et c'est ma petite réticence: formellement c'est superbe mais le récit se dilue un peu trop à mon goût entre les différents protagonistes. Après ça reste vraiment bien...à la revoyure ça doit mieux passer certainement.

4/6

et la suite bientôt

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pour l'instant je n'ai vu que Meurtre à Yoshiwara, drame passionnel en costume, absolument tragique. L'histoire ne s'égare pas trop et reste concentré sur le protagoniste principal. Pour situer un peu, c'est formellement assez proche des Jidai Geki de Mizogushi, avec des thémes assez communs comme les conditions des geishas (bien qu'Uchida soit ici beaucoup moins tendre avec elles, limite misogine).
C'est vraiment le haut niveau du cinéma Japonnais classique, c'est bien que Wild Side nous fasse découvrir ce grand cinéaste méconnue...

J'ai vu les 3. Un coffret indispensable!! Un livre d'histoire.
6/6

Je viens de voir Le Mont Fuji et la lance ensanglantée ; bon on est très loin du chef d’œuvre absolu qu’est Le Detroit de la faim , ici on est plus dans une variation sociale du chambara, genre qui apparait véritablement à la fin, comme dit Bliss… Et même à la fin il en détourne les codes, on est avec un samouraï qui remet perpétuellement en question son code d’honneur, ce n’est pas le guerrier solitaire présent régulièrement dans le genre, ici on a affaire à un soulard (d’ailleurs le film débute plutôt sur un ton humoristique pour finir dans le drame)… On penche plus du côté de Mizoguchi que du côté de Kobayashi… Du coup le film est extrêmement sympathique mais n’atteint aucun des deux cinéastes précités, un peu coincé entre les deux… Bon sinon la mise en scène est très belle, une sens du cadre divin, et une fin époustouflante… En fait je pinaille car Le Detroit de la faim c’est vraiment autre chose.

4,5/6

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