Forum de FilmDeCulte

Quelque part dans la jungle, une jeune fille a jadis été agressée par deux hommes. Quelques jours plus tard, on devait retrouver les corps de ses agresseurs dans les eaux d'une rivière voisine, flottant au fil du courant, mais nul ne sut jamais ce qu'il était advenu de la malheureuse jeune fille, ni qui ou quoi avait pu lui sauver la vie. May, une jeune citadine, a tout ce qu'elle peut désirer. Tout semble lui sourire : sa carrière est en plein essor et Nop, son époux de longue date, photographe professionnel, la comble d'amour et d'attentions. Mais le couple, qui se laisse vivre sans trop réfléchir, devient bientôt le jouet du destin ou du désir lorsque May noue une liaison avec Korn, un homme marié. Le jour où Nop est chargé d'effectuer dans la jungle un reportage photographique sur la faune et la flore, il décide d'emmener May avec lui. Toutefois le voyage révèle le spectre qui hante le couple : la marque invisible que la vie citadine a imprimée sur eux.

Et encore, j'ai coupé le pitch allociné à la moitié. Avec Pen-Ek, j'étais plutôt sur la phase descendante: j'aime bien Monrak Transistor, j'aime beaucoup Last Life in the Universe, mais Vagues invisibles comme Ploy puent fort la crise d'inspiration. Le film, ultra-minimaliste, est porté par sa tension fantastique (nymphe magique, bois sacré, monde invisible) et s'inscrit comme me l'a soufflé mon valeureux voisin de projection commençant par un K dans toute une mouvance actuelle de la forêt rédemptrice, trip sauvage dans lequel Ratanaruang se montre assez à l'aise, offrant par exemple une, ma foi, assez stupéfiante séquence d'ouverture, un long plan-séquence forestier qui pose le ton et le rythme.

Enchanté.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Antichrist version Thaï et donc somnolente et troublante. Bcp bcp aimé

Je suis à 4-5 et ça pourrait monter. J'aurais aimé le voir en compétition celui-là, vraie proposition de cinéma différente de ce que l'on a vu jusqu'à alors... C'est marrant comme les années sont différentes. 2007 était contemplatif à l'excès, 2008 politique. Là c'est film de genre sur film de genre en compétition officielle.

Rhaa y a pas de date de sortie en prévision. Voilà pourquoi il faut aller à Cannes...

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Tous ses autres films sont sortis, je pense qu'il y a bon espoir.

(bon après, je sais pas s'il fait plus de 47 entrées par film donc ils arrêteront peut-être)

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon, bah, c'est pas terrible, même si je salue évidemment l'originalité de la démarche.

2/6

Bon là, j'ai beau chercher, je n'ai rien d'intelligent ou de pertinent à dire sur le film: j'ai trouvé beau et chiant à la fois, désolé pour cet avis baclé, mais à part paraphraser je ne vois pas quoi ecrire.
C’était mon premier film du réal, mais ça n'a pas terni ma curiosité de découvrir ses autres films. La scène d'ouverture est assez impressionnante, en effet.

3/6

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Liza says "Don't drop bombs!"

Montée de sève pour Ratanaruang dans ce film forestier hanté de délitement affectif. Quand on quitte le bois (bref tout le coeur du poulet), c'est tout de même moins envoûtant.
4/6