Forum de FilmDeCulte

La contre-plongée de Shia sous le méchant-robot-avion qui se fighte avec les deux gentils avant de redécoller. Jamais vu un plan qui intègre à ce point de gigantesques SFX comme un élément de réalité du film. Il y aurait que de la merde autour de ce plan que je trouverais toujours la réalisation du film énorme .

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Mince, je vois pas ce plan, c'est dans la b-a, trouvable sur le net ?

http://www.youtube.com/watch?v=XnwmUZuF5OY

A 1'16 on voit la fin du plan, mais l'intérêt est plutôt dans ce qui précède (le fait que ca soit, en un sens, un plan-séquence - et que ce qu'on voit dans cet extrait soit le point de vue du personnage de Shia LaBeouf).

Et puis dans le genre plans inédits ou tout du moins originaux, le passage en vue subjective en moto qui termine à l'envers, c'est quand même signe que le film n'est pas que balisé? A moins qu'il s'agisse de faire tourner la caméra dans tous les sens comme dans Speed Racer pour faire de l'inédit...

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

En fait je trouve Speed Racer fait assez bricolé, les SFX font assez "simples" par moment (pas dans les scènes de courses, mais par exemple, ça m'avait bcp marqué dans la scène de visite de l'usine de voiture du méchant), y'a par moment un aspect collage dans les compositions qui sont assez proches de ce que je fais et puis j'ai quand même un peu d'expérience dans réal notamment la production fond vert, etc, etc qui me font dire que si j'avais une prod derrière moi, oui, faire un Speed Racer like ne me ferait pas peur du tout.

Mais en comparaison, à mon humble niveau, un film de bay, je m'en sens totalement incapable quand j'essaie de réfléchir à comment toute la grosse scène de baston de fin de Transformers a été mise en scène, ça me dépasse de chaque côté.

Je ne veux surtout pas signifier que l'originalité provient de la tournure de la caméra ! Mais question montage, Speed Racer me parait plus introverti (dans le sens où où la sensation est d'abord ce que l'on souhaite montrer) alors que Transformers me semble plus commun, plus touche à tout, plus plan-séquence (pas un défaut en soi, hein).

Y'a un travail d'écriture, la mise en scène à ce niveau rejoint l'écriture. Si t'es tout seul, tu peux pas, et je suppose, mais peut-être me trompe, que tu es tout seul?

Et ben achète-toi des yeux. Refais-toi les topics du film. Refais-toi le film.
Mais compte pas sur moi.
Moi j'en ai marre de parler et donner des exemples dans le vide a.k.a. des gens qui n'accepteront de toute façon jamais un fait objectif dès lors qu'ils ont décidé que Bay = caca.

_________________

Ca dépend de ce que t'appelle tout seul. Mais même Speed Racer, a un certain point tu peux pas le faire tout seul.

Je ne vois pas trop sur quoi tu fais la comparaison. Les intentions sont précisément à l'opposé, Speed racer fait constamment dans le faux alors que Transformers cherche à manipuler les SFX comme des éléments réels. L'un fait naître le spectaculaire dans la profusion d'artificialité en soi, l'autre de l'improbable inscrit dans l'apparence du réel (ce qui, à bien y regarder, est loin d'être la règle de la mise en scène des SFX aujourd'hui). Je ne vois pas vraiment d'originalité profonde dans le montage de Speed Racer, c'est plutôt justement dans le plan que ca se joue.
Mais je répondais sur le caractère inédit de la chose... à mon sens rien d'"inédit" non plus dans Speed Racer, parce qu'il n'y a quasiment jamais rien d'inédit de toute façon.
Après, parler de plan-séquence pour un cinéaste connu et critiqué pour sa mise en scène d'épileptique, c'est assez savoureux je trouve.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Ok t'as jamais vu un making of de ta vie toi en fait...mate le making of de Pearl Harbor...le film est pourri mais ce que tu vois de Bay sur le plateau impose le respect.

Y a un travail de metteur en scène, de director, qui dépasse le simple "rejoignons l'écriture".

Sans oublier que de toute façon c'est Bay lui-même qui "écrit" ses scènes d'action...

_________________

J'ai le droit de le penser, non ?
Sinon, il me semble que tu différencies la superficialité/invraisemblance de Speed Racer au procédé de vraisemblance de Transformers. Soit, mais je parlais plutôt de sensation, pas forcément de principe ou de théorie (oui, je parle en mon nom !).


Je voulias dire que c'est un parcours conjoint.

Ah mais je suis d'accord, Transformers est rempli de plan-séquences. Simplement, d'habitude on dénigre Bay pour l'inverse.



Et? Dans ce cas tu ne peux pas juger du caractère inédit des plans, ou émettre un quelconque jugement sur cette mise en scène, tu te contentes de ta sensation.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Hum, non, je parlais (désolé si ce n'était pas clair), du fait que Speed Racer est ouvertement un hymne à la sensation alors que Transformers est bien plus dans la didactique. Quand le premier balance une séquence de bagnoles qui courent pour le fun, le second balance des bagnoles qui courent pour un but bien défini. Je ne souhaite pas créer une différence fondamentale, simplement énoncer une vision qui distance les enjeux, qui sont dans Speed Racer un aboutissement là où Transformers les crée en tant que valeur motrice du film.

Speed Racer est rempli d'enjeux dramatiques y compris durant le courses (les bagnoles ne courent pas pour le fun, c'est faux de dire cela, c'est dans le plan que se joue "l'hymne à la sensation", pas dans la narration, pas tout le temps en tout cas) et Transformers fait de l'enjeu tout autant un prétexte - tout du moins dans les dernières 20 minutes. Et quand bien même, je ne vois pas en quoi cela constitue un critère pour juger du caractère inédit de la réalisation.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.