New Mexico (The Deadly Companions) Pas grand chose à en dire. Pas grand-chose de Peckinpah. 1,5/6
Coup de feu dans la Sierra (Ride the High Country) Peckinpah offre un magnifique chant du cygne au western classique, à la maturité impressionnante. On trouve déjà certains de ses thèmes de prédilection (un monde qui meurt, la vieillesse…). 5/6
Major Dundee Il poursuit l’achèvement du western classique entreprit avec Coup de feu dans la Sierra. Mais c’est aussi le début de la lutte avec les studios. On entrevoit surtout ce que le film aurait pu être s’il avait eu les mains libres et le final cut. De grandes séquences, mais aussi des lourdeurs. 3,5 /5
La Horde sauvage (The Wild Bunch) Un film immense, d’une maturité, d’une puissance émotionnelle et esthétique inouïe. Seulement son 4ème film et pourtant on a l’impression d’un aboutissement dans son travail. Il s’appuie sur les bases du classicisme pour en faire éclater les parois, ce qui lui permet de trouver son montage et son propre mode d’expression. Mais enfin, parler de ce film en deux ou trois phrases c’est impossible. Un de mes films préférés, à tout jamais. 6/6
Un nommé Cable Hogue (The Ballad of Cable Hogue) Le film rarement évoqué dans sa carrière, réalisé dans la foulée de son premier chef d’œuvre, qui est bien plus qu’un petit film récréatif. Il montre plus clairement une autre facette de sa personnalité, en mettant en scène un western drôle, sentimental, sans violence graphique, mais qui est bien plus riche qu’il n’y paraît. Exactement le genre de film caché pour lequel on peut avoir énormément d’affection. 5/6
Les Chiens de paille (Straw Dogs) Film ambitieux dans son propos, cohérence absolue des recherches formelles, audace du propos. L’impact du film, son courage dans la démarche, en font un film peut-être indépassable sur ce qu’il évoque sur la nature humaine et son instinct animal. 5,5/6
Junior Bonner, le dernier bagarreur Pv
Guet-apens (The Getaway) Malgré les difficultés du tournage, la guerre avec Mc Queen, et même si c’est un des ses films les moins personnels, il reste des séquences où Peckinpah régale, en particulier avec son travail de montage. Mais, avec plus de liberté, le film aurait probablement été grand, bien plus grand. 4,5/6
Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett & Billy the Kid) Que le montage (quelle que soit la version parmi les trois visibles) ne soit pas exactement celui qu’avait imaginé Peckinpah ni change rien : chef d’œuvre absolu. Comme pour la Horde sauvage, impossible d’en dire juste quelques mots, à moins d’empiler les adjectifs et les superlatifs. Un autre de mes films préférés. 6/6
Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (Bring Me the Head of Alfredo Garcia) C’est noir, nihiliste, on a l’impression quand on voit le film d’être couvert de poussière, de mouches, de sentir toute la puanteur de ce monde, et pourtant on voit percer le vrai fond romantique de Peckinpah à travers le personnage interprété par le génial Warren Oates, qui a l’occasion de revenir des morts, de sauver peut-être in extremis son âme, avant d’y retourner pour de bon. 6/6
Tueur d'élite (The Killer Elite) Pur film de commande réalisé par un mec de plus en plus bas dans sa vie personnel et pour qui la lutte constante avec les studios va finir par l’achever définitivement. Mélange d’espionnage et de kung fu (les trucs à la mode à l’époque) où, malgré tout, le talent et le savoir-faire de Peckinpah arrivent à rendre le film regardable. 3,5/6
Croix de fer (Cross of Iron) Son dernier chef d’œuvre, presque inespéré, quand on sait dans quel état était Peckinpah à cette époque et quand on connaît les problèmes de production du film. Un dernier (très riche) condensé stylistique et thématique de son travail, où le regard posé sur la guerre et par extension l’humanité, est d’un pessimisme sans fond et d’une acuité rare, mais vraiment salutaire. A revoir, mais ça se joue entre 5,5 et 6/6
Le Convoi (Convoy) Où il refait en quelque sorte la Horde sauvage, mais en mode léger et divertissement pur. En roue libre (c’est le cas de le dire…hum), mais qui m’avait bien plu et que j’avais trouvé assez réjouissant la seule et unique fois où je l’avais vu, sur un très grand écran. 4/6
Osterman week-end (The Osterman Weekend) Bizarrement, le premier Peckinpah que j’ai vu, il y bien longtemps à présent… En attente d'être revu, donc.
|