Forum de FilmDeCulte

2010 Tim Burton

Palme d'or Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures d'Apichatpong Weerasethakul
Grand Prix Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Prix d'interprétation masculine
ex-æquo Javier Bardem dans Biutiful
Elio Germano dans La nostra vita
Prix d'interprétation féminine Juliette Binoche dans Copie conforme
Prix de la mise en scène Mathieu Amalric pour Tournée
Prix du scénario Lee Chang-dong pour Poetry
Prix du Jury Un homme qui crie de Mahamat Saleh Haroun

Films oubliés: The Housemaid, Another Year, Outrage

2008 Sean Penn

Palme d'or (à l'unanimité) Entre les murs de Laurent Cantet
Grand Prix du Jury Gomorra de Matteo Garrone
Prix spécial du 61e festival Catherine Deneuve et Clint Eastwood
Prix d'interprétation masculine (à l'unanimité) Benicio del Toro pour Che de Steven Soderbergh
Prix d'interprétation féminine Sandra Corveloni pour Une famille brésilienne de Walter Salles et Daniela Thomas
Prix de la mise en scène Les Trois Singes de Nuri Bilge Ceylan
Prix du scénario Le Silence de Lorna de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne
Prix du jury Il Divo de Paolo Sorrentino

Films oubliés: Valse avec Bachir, Un conte de Noël, Serbis, Delta, Two Lovers


2004 Quentin Tarantino

# Palme d'or : Fahrenheit 9/11 de Michael Moore
# Grand Prix : Old Boy de Park Chan-wook
# Prix d'interprétation masculine : Yûya Yagira pour Nobody Knows
# Prix d'interprétation féminine : Maggie Cheung pour Clean
# Prix de la mise en scène : Exils de Tony Gatlif
# Prix du scénario : Comme une image d'Agnès Jaoui
# Prix du jury (ex-æquo) : l'actrice Irma P. Hall pour Ladykillers et Tropical Malady de Apichatpong Weerasethakul
films oubliés: La femme est l'avenir de l'homme, de Hong Sang-soo, La vie est un miracle, d'Emir Kusturica, Innocence : Ghost in the Shell 2, film d'animation de Mamoru Oshii, 2046, de Wong Kar-wai

2002 David Lynch
Palme d'or : Le Pianiste (The Pianist), de Roman Polanski
Grand Prix du Jury : L'Homme sans passé (Mies vailla menneisyyttä), d'Aki Kaurismaki
Prix du 55e anniversaire du Festival de Cannes: Bowling for Columbine, de Michael Moore
Prix de la mise en scène (ex-æquo) : Im Kwon-taek, pour Ivre de femmes et de peinture (Chihwaseon) Prix de la mise en scène (ex-æquo) : Paul Thomas Anderson pour Punch-Drunk Love
Prix d'interprétation féminine : Kati Outinen, pour L'Homme sans passé (Mies vailla menneisyyttä), d'Aki Kaurismaki
Prix d'interprétation masculine : Olivier Gourmet, pour Le Fils, de Luc et Jean-Pierre Dardenne
Prix du Jury : Intervention divine (Divine intervention), d'Elia Suleiman
Prix du scénario : Paul Laverty, pour Sweet Sixteen de Ken Loach

Films oubliés: Spider de David Cronenberg, Ten de Abbas Kiarostami, L'Arche russe de Alexandre Sokourov, Demonlover de Olivier Assayas, Irréversible de Gaspar Noé


1998 Martin Scorsese

# Palme d'or (à l'unanimité) : Mia eoniotita ke mia mera (L'Éternité et Un Jour) de Theo Angelopoulos
# Grand Prix : La vie est belle de Roberto Benigni
# Prix d'interprétation féminine (ex æquo) : Élodie Bouchez et Natacha Régnier pour La Vie rêvée des anges
# Prix d'interprétation masculine (à l'unanimité) : Peter Mullan pour My Name Is Joe
# Prix de la mise en scène : John Boorman pour Le Général (film)
# Prix du meilleur scénario : Hal Hartley pour Henry Fool
# Prix du Jury (ex æquo) : La Classe de neige de Claude Miller et Festen de Thomas Vinterberg

Films oubliés: Claire Dolan de Lodge Kerrigan, Las vegas parano de Terry Gilliam, Les Fleurs de Shanghai de Hou Hsiao-hsien, The Hole de Tsai Ming-liang, Velvet Goldmine de Todd Haynes




1996 Francis Ford Coppola

# Palme d'Or : Secrets et mensonges de Mike Leigh (Grande-Bretagne)
# Grand Prix du Jury : Breaking the waves de Lars von Trier (Danemark)
# Prix Spécial du Jury : Crash de David Cronenberg (Canada)
# Prix de la mise en scène : Joel Coen pour Fargo (États-Unis)
# Prix d'interprétation féminine : Brenda Blethyn dans Secrets et mensonges de Mike Leigh (Grande-Bretagne)
# Prix d'interprétation masculine (ex æquo) : Daniel Auteuil et Pascal Duquenne pour Le Huitième Jour de Jaco Van Dormael (Belgique)
# Prix du scénario : Jacques Audiard pour Un héros très discret (France)

Films oubliés: The Sunchaser, Beauté volée, Ridicule, Goodbye, South Goodbye, Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle)

1994. Clint Eastwood

# Palme d’Or : Pulp Fiction de Quentin Tarantino (États-Unis)
# Grand Prix du Jury (ex æquo) : Soleil trompeur de Nikita Mikhalkov (Russie) et Vivre ! de Zhang Yimou (Chine)
# Prix de la mise en scène : Nanni Moretti pour Journal intime (Italie)
# Prix du Jury : La Reine Margot de Patrice Chéreau (France)
# Prix d’interprétation féminine : Virna Lisi dans La Reine Margot
# Prix d’interprétation masculine : Ge You dans Vivre !
# Prix du scénario : Michel Blanc pour Grosse Fatigue (France)

Films oubliés: Exotica, Les Patriotes, Rouge, Au travers des oliviers


1986 Sydney Pollack

# Palme d'or : Mission (The Mission) de Roland Joffé
# Grand prix spécial du jury : Le Sacrifice (Offret) d'Andreï Tarkovski
# Prix de la mise en scène : Martin Scorsese pour After Hours
# Prix d'interprétation masculine (ex æquo) : Michel Blanc pour Tenue de soirée de Bertrand Blier et Bob Hoskins pour Mona Lisa de Neil Jordan
# Prix d'interprétation féminine (ex æquo) : Barbara Sukowa pour Rosa Luxemburg de Margarethe von Trotta et Fernanda Torres pour Parle-moi d'amour (Eu sei que vou te amar) d'Arnaldo Jabor
# Prix du jury : Thérèse d'Alain Cavalier

Films oubliés: # Down by Law de Jim Jarmusch, Le Lieu du crime d'André Téchiné, # Runaway Train de Andreï Kontchalovski








1978 Alan J. Pakula

Palme d'Or (à l'unanimité) : L'Arbre aux sabots (L'albero degli zoccoli), d'Ermanno Olmi
Grand Prix Spécial du Jury (ex æquo) :
Rêve de singe, de Marco Ferreri
Le Cri du sorcier (The Shout) de Jerzy Skolimowski
Prix d'interprétation féminine (ex æquo) :
Jill Clayburgh, pour Une femme libre (An Unmarried Woman) de Paul Mazursky
Isabelle Huppert pour Violette Nozière de Claude Chabrol
Prix d'interprétation masculine : John Voight pour Le Retour (Coming home) de Hal Ashby
Prix de la mise en scène : Nagisa Oshima pour L'Empire de la passion (Ai no borei, )

films oubliés: Despair de Fassbinder, Molière d'Ariane Mnouchkine





1972 Joseph Losey

Grand Prix International du Festival: La classe ouvrière va au Paradis de Elio Petri,L'Affaire Mattei de Francesco Rosi

Grand Prix Spécial du Jury : Solaris de Andreï Tarkovski
Prix d'interprétation féminine : Susannah York pour Images
Prix d'interprétation masculine : Jean Yanne pour Nous ne vieillirons pas ensemble (décline le prix)
Prix de la mise en scène : Miklós Jancsó pour Psaume Rouge
Prix du Jury : Slaughterhouse five (Abattoir 5) de George Roy Hill

Films oubliés: Jeremiah Johnson de Sydney Pollack, Les Visiteurs de Elia Kazan

2010 Tim Burton
5/6 A part l'oubli d'Another Year, je trouve le palmarès solide avec une belle surprise en Palme d'or.

2008 Sean Penn
3/6 Palmarès pas top mais si non infamant. Ce qui fait mal ce sont les absents. Et magnifique double prix spécial.

2004 Quentin Tarantino
2/6 La palme d'or, ok, le reste des prix semble donné au hasard. La mise en scène est une blage, le prix du jury pour une actrice ridicule... Là encore, quand tu vois les absents...

2002 David Lynch
5/6 à part le prix d'interprétation féminine, cela frôle le sans faute. Palme d'or au grand film, prix de la mise en scène partagé, Olivier Gourmet... Bravo David.

1998 Martin Scorsese
1/6
Avec le recul, le pire. Et la sélection était très forte. Il a porté la poisse ce palmarès. Angelopoulos a perdu direct son éclat, Benigni n'a plus fait rire, Zonca a disparu comme Hartley...

1996 Francis Ford Coppola
4/6 du bien, du pas top (le 8e jour), je trouve quand même que le palmarès se tient.

1994. Clint Eastwood
5/6 La classe du Clint. Bon, Attal plutôt que Ge You, Jacob plutôt que Virna Lisi et c'était parfait.

1986 Sydney Pollack
Pas vu assez de film mais j'aime bien le trio de tête.


1978 Alan J. Pakula

1972 Joseph Losey
Beau palmarès.

Moi c'est la palme d'or (voir sa sélection en compet) que je trouve honteuse, pour le coup... Mais le reste du palmarès c'est effectivement nawak (bon, y a le prix pour Tropical Malady qui réhausse, cela dit).

Justement tu peux difficilement reprocher aux jurés de s'emparer du doc politique anti-Bush et lui donner un retentissement mondial quand ils en ont l'occasion.

Je vois au contraire difficilement comment on peut cautionner ça ! Le Festival de Cannes est censé être un festival de cinéma, pas un joujou électoral servant les intérêts du moment.

c'est l'erreur du sélectionneur. Tu peux pas reprocher à un acteur de vouloir exprimer un sens politique à son choix. Quand Frears refuse de mettre des films américains dans son palmarès, bizarrement on lui reproche moins.

C'est une volonté qu'il a exprimé explicitement, ou c'est ce que tu interprètes du palmarès ? Car si c'est un principe qu'il s'est posé, je trouve ça encore plus naze que la palme à Moore...

Après les jurés ils ont plus douze ans, on peut leur demander d'être responsables et de juger les films sur le plan cinématographique seulement. Même si, effectivement, il n'avait rien à faire en compétition à la base...

Un palmarès c'est censé avant tout récompenser les meilleurs films d'un festival, pas faire de la politique. Palme honteuse celle décernée à Moore.
En 1986, j'ai un peu de mal à comprendre Pollack qui préfère Mission au Tarkovski. Le Joffé est quand même assez faible pour un palmarès, ça donne vraiment l'impression d'un choix consensuel au possible.

C'était une info, il me sembles balancée par Piccoli. Cette année-là, tu n'avais aucun ricain dans le jury...
et Zodiac, Boulevard de la mort, No country for Old Men, Paranoid Park...

Et Tim Roth aurait fait un caca nerveux en 2006 sur le même prétexte, contre un prix de la mise en scène pour le Labyrinthe de Pan, voulu par WKW.

Sauf que Paranoid Park a été au palmarès même si le prix est mineur.

Et puis un jury c'est plusieurs personnes, il ne faut pas croire que le président est omnipotent. Confère le dernier festival avec Nani Moretti.

Je crois en fait que c'est Hollywoodien, et pas Américain la phrase.

Effectivement, grande année du ciné US le festival 2007, c'est rarement à ce point.
Dans le genre pétage de plomb, même si j'adhère totalement à la palme, y le palmarès Chéreau...

Oui, quel con... de toute façon je trouve toujours ça dégueulasse de cracher sur une sélection. Mais pour primer deux fois Uzak, deux fois les Invasions barbares beurk

surtout que 2003 était une énorme année

J'irais pas jusque là, mais hors de leur palmarès, entre Eastwood, Kawase, Gallo, Sokourov et LVT, y avait de quoi manger.

Ça me rappelle le palmarès d'Amalric pour Clermont, tiens (avec lequel dans l'absolu je serai d'avantage d'accord, mais bon, j'ai pas vu les films).

ou de Christophe Lambert à Gerardmer cette année (alors que tout le monde disait que c'était un grand cru)