Baptiste a écrit:
Y a plein de faux cineastes dis-donc
Y'a que ça.
Citation:
Moi je trouve que le dosage est une notion importante en cinema. Puisqu'on joue en permanence avec les emotions du spectateur, parfois il est judicieux et plus efficace de varier sa propre grammaire pour ne pas lasser et tenter d'etonner toujours plus. Changer pour le but en soi de changer, ca peut avoir du sens si c'est bien utilise. Pour reprendre la comparaison avec la peinture, une palette etendue, si elle bien utilisee et restitue le sujet conformement a l'intention sur le fond (en l'occurence oppresser le spectateur), est toujours meilleure qu'une palette restreinte. C'est une question d'elegance et de finesse.
Rhalala... Un cinéaste (un vrai) n'a de compte à rendre
à personne. Si chacun doit tendre vers la diversification, ce n'est rien d'autre que l'uniformisation qui nous attend. Certains cinéastes redéfinissent leur façon de faire du cinéma à chaque film (Dreyer), d'autre la peaufine jusqu'à l'épuration totale (Ozu, qui sur la fin utilisait toujours le même cadrage, avec le même objectif, et tout en plan fixe, et crois-moi que plus fin et élégant que ses films, tu trouves pas), il y a de tout, il n'y a pas moyen de généraliser là-dessus. Une contre-plongée chez certains, aura tel effet, chez un autre, tel autre effet. C'est idiot de croire que le cinéma est un art appliqué, c'est pauvre comme vision. C'est passer totalement à côté des films.
Citation:
Dans le cas du Proces, je me suis pris a me lasser de cette utilisation systematique d'axes de camera radicaux. Apres, je mets 5/6, j'ai beaucoup aime le film, j'ai ete subjugue par la puissance de nombres de sequences, faut pas non plus exagerer.
C'est un des Welles que j'aime le moins, donc tu te doutes bien que c'est pas ça le problème...