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MessagePosté: 28 Juil 2021, 09:32 
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MessagePosté: 28 Juil 2021, 12:39 
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On vient de me faire lire la note d'intention avant tournage, un extrait pour ceux que ça intéresse:

Dans Titane, Alexia et Vincent ont en commun d’être des coquilles vides, sans devenir. Ils vivent leurs vies comme des automates dont les systèmes auraient déraillé il y a longtemps. Ils portent en eux les stigmates d’un monde au bord du gouffre, déjà obsolète. Un monde qu’il faut détruire pour qu’il puisse renaître, fort de ses mutations. Vincent est un père transhumain, gonflé aux stéroïdes, qui nie obsessionnellement la disparition de son enfant. Alexia une meurtrière, mi-femme mi-machine, qui nie celui qu’elle porte en elle. Ces faux humains vont créer une fausse famille. C’est le contact de ces deux mécanismes enrayés qui va faire naître entre eux une étincelle de vie. La métamorphose androgyne d’Alexia, venue de la nécessité, va donc paradoxalement la mettre sur la voie de son humanité et de sa maternité finale, et offrir à Vincent la possibilité d’une rédemption.

Les machines deviennent alors Titans : une famille primordiale née du néant.

Ainsi, j’ai choisi de construire mon film en trois parties, chacune correspondant à un pôle de la cellule familiale, et à un élément de l’équation chimique dans l’avènement de l’humanité nouvelle. Les Titans sont les enfants de Gaïa (la Terre) et de son fils Ouranos (le ciel).
La première partie « Alexia » consacre le règne du métal, qui a remplacé la terre. Dans la deuxième « Vincent », le feu a remplacé le ciel. La troisième, intitulée « Adrien » sanctionne la métamorphose transgenre, tout en faisant planer l’esprit de l’enfant disparu, vecteur alchimique de l’amour entre Alexia et Vincent.


Et sinon c'est quoi ce délire sur les kékés du salon de tuning qui en 2020 demandent encore des... autographes ? :shock:

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MessagePosté: 28 Juil 2021, 12:55 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
On vient de me faire lire la note d'intention avant tournage, un extrait pour ceux que ça intéresse:

Dans Titane, Alexia et Vincent ont en commun d’être des coquilles vides, sans devenir. Ils vivent leurs vies comme des automates dont les systèmes auraient déraillé il y a longtemps. Ils portent en eux les stigmates d’un monde au bord du gouffre, déjà obsolète. Un monde qu’il faut détruire pour qu’il puisse renaître, fort de ses mutations. Vincent est un père transhumain, gonflé aux stéroïdes, qui nie obsessionnellement la disparition de son enfant. Alexia une meurtrière, mi-femme mi-machine, qui nie celui qu’elle porte en elle. Ces faux humains vont créer une fausse famille. C’est le contact de ces deux mécanismes enrayés qui va faire naître entre eux une étincelle de vie. La métamorphose androgyne d’Alexia, venue de la nécessité, va donc paradoxalement la mettre sur la voie de son humanité et de sa maternité finale, et offrir à Vincent la possibilité d’une rédemption.

On le retrouve plus ou moins dans le film oui.

Citation:
Les machines deviennent alors Titans : une famille primordiale née du néant.

Ainsi, j’ai choisi de construire mon film en trois parties, chacune correspondant à un pôle de la cellule familiale, et à un élément de l’équation chimique dans l’avènement de l’humanité nouvelle. Les Titans sont les enfants de Gaïa (la Terre) et de son fils Ouranos (le ciel).
La première partie « Alexia » consacre le règne du métal, qui a remplacé la terre. Dans la deuxième « Vincent », le feu a remplacé le ciel. La troisième, intitulée « Adrien » sanctionne la métamorphose transgenre, tout en faisant planer l’esprit de l’enfant disparu, vecteur alchimique de l’amour entre Alexia et Vincent.

Oui alors ça c'est branlette 3000.

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MessagePosté: 28 Juil 2021, 13:42 
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lol, c'est tout à fait ça..!

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MessagePosté: 28 Juil 2021, 13:42 
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Moi je trouve plus pertinent de mettre sa bio Wiki :

Citation:
Julia Ducournau naît en novembre 1983, à Paris. Sa mère, gynécologue et son père, dermatologue sont tous deux cinéphiles[1],[2].

Elle aime écrire depuis son enfance, des poèmes, des histoires. Pendant les vacances scolaires, elle demandait même à ses parents des sujets de rédaction, pour s'y atteler[3],[2]. Son attirance pour les histoires gore date de ses six ans lorsqu'elle voit en cachette le film Massacre à la tronçonneuse, et de la lecture des livres de médecine de ses parents. Elle cite aussi comme influence déterminante la découverte des Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe[2].

En 2003, elle entre en 3e année de double licence de lettres modernes-anglais à la Sorbonne-Paris IV, après avoir effectué deux années de hypokhâgne-khâgne (spécialité lettres modernes) au lycée Henri-IV à Paris[1].

En 2004, elle obtient sa double licence avec mention assez bien. La même année, elle intègre le département scénario de La Femis[1]. Dans le cadre de ses études à La Femis, en partenariat avec l'école, elle a l'occasion de participer à un atelier d'écriture scénaristique à l'Université Columbia encadré par Israël Horovitz[4]. Elle sort diplômée de La Femis en 2008[5].

La bonne élève de bonne famille qui s’encanaille quoi.


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MessagePosté: 28 Juil 2021, 13:46 
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Premier paragraphe de la note d'intention qui se retrouve assez logiquement dans le film, mais gros partage en couille dans le deuxième oui.
Qui-Gon Jinn a écrit:
Et sinon c'est quoi ce délire sur les kékés du salon de tuning qui en 2020 demandent encore des... autographes ? :shock:

Crevards qui cherchent le moyen d'approcher la meuf, c'est d'ailleurs le cas du mec dans le film. Pas près de disparaitre.

Et sinon, je viens de le voir. Pas passé un super moment et pourtant j'étais déjà passablement refroidi par vos avis.

Si je peux apprécier un certain talent de mise en scène, pour filmer les corps, les ambiances moites et le goût pour le crade qui est toujours stimulant, je reste quand même bien à côté. Je comprends qu'il y a un sous-texte et que le récit n'est pas à prendre au premier degré, mais quand il y a une telle avalanche d'ellipse, de décrochages, de sauts de foi et que l'histoire au premier degré ne fonctionne pas, difficile pour moi d'accrocher.
Je ne sais pas si un palme d'or si tôt, pour un film comme ça avec l'écriture pas très maturée est un cadeau à faire à Ducournau.

Film Freak a écrit:
Pour moi, elle est vraiment enceinte. Elle a peut-être fantasmé la baise avec la voiture pour refouler le souvenir d'un viol (par le fan, qu'elle n'aurait donc pas tué, pas plus qu'elle n'a tué les jeunes, ces scènes de meurtres intervenant toujours suite à un moment de gêne/inadéquation sexuelle, elle s'imagine alors les tuer comme le fait le tueur en série qui rôde visiblement dans le coin, cf. le JT) et le ventre et foetus de métal seraient alors sa façon de voir une nouvelle fois l'incursion d'un corps étranger dans le sien, comme cette plaque de titane qui l'a redéfinie dès l'enfance.
.

Interprétation qui me réconcilie un peu avec le film et qui ne m'était pas venue à la vision.
Sans doute parce que je la touve pas entièrement cohérente, je trouve le personnage présenté d'emblée comme passive-agressive avant que les meurtres surviennent : elle fait chier son père, elle arrache limite le téton de la meuf en mode rien à battre, mais c'est vrai qu'on peut voir l'interaction avec son fan et la baise de voiture comme un viol refoulé.


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MessagePosté: 28 Juil 2021, 13:57 
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oeil-de-lynx a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
Et sinon c'est quoi ce délire sur les kékés du salon de tuning qui en 2020 demandent encore des... autographes ? :shock:

Crevards qui cherchent le moyen d'approcher la meuf, c'est d'ailleurs le cas du mec dans le film. Pas près de disparaitre.
Un selfie remplit la même fonction. D'ailleurs, le mec suivant en demande un, ce qui rend les chasseurs d'autographes encore plus anachroniques. Jeu de mot sur autographe ?

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MessagePosté: 28 Juil 2021, 14:25 
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Déjà-vu a écrit:
Moi je trouve plus pertinent de mettre sa bio Wiki :

Citation:
Julia Ducournau naît en novembre 1983, à Paris. Sa mère, gynécologue et son père, dermatologue sont tous deux cinéphiles[1],[2].

Elle aime écrire depuis son enfance, des poèmes, des histoires. Pendant les vacances scolaires, elle demandait même à ses parents des sujets de rédaction, pour s'y atteler[3],[2]. Son attirance pour les histoires gore date de ses six ans lorsqu'elle voit en cachette le film Massacre à la tronçonneuse, et de la lecture des livres de médecine de ses parents. Elle cite aussi comme influence déterminante la découverte des Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe[2].

En 2003, elle entre en 3e année de double licence de lettres modernes-anglais à la Sorbonne-Paris IV, après avoir effectué deux années de hypokhâgne-khâgne (spécialité lettres modernes) au lycée Henri-IV à Paris[1].

En 2004, elle obtient sa double licence avec mention assez bien. La même année, elle intègre le département scénario de La Femis[1]. Dans le cadre de ses études à La Femis, en partenariat avec l'école, elle a l'occasion de participer à un atelier d'écriture scénaristique à l'Université Columbia encadré par Israël Horovitz[4]. Elle sort diplômée de La Femis en 2008[5].

La bonne élève de bonne famille qui s’encanaille quoi.

Pitié le procès sur les origines.

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MessagePosté: 28 Juil 2021, 14:38 
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Euh, il y a toujours des chasseurs d'autographe Liam.


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MessagePosté: 28 Juil 2021, 14:39 
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Karloff a écrit:
Euh, il y a toujours des chasseurs d'autographe Liam.
A Cannes peu-être. Mais au salon du tuning ? Demander l'autographe... d'une hôtesse ? Y a rien qui va.

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MessagePosté: 28 Juil 2021, 14:53 
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Un peu mieux qu'une hôtesse, genre gogo danseuse qui doit faire tous les salons de tuning et j'imagine qu'elle a fait une couv' de Tuning mag. Assez pour avoir UN fan.


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MessagePosté: 28 Juil 2021, 15:33 
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Aristote etait aussi fils de médecin (comme elle et Macron) et était pourtant sincèrement socialiste.

Sinon le problème de ce type de cinéma est peut-être le lien entre financement et note d'intention...cela oeut dessécher des idées dont la vitalité vient du fait qu'elles travaillent l'esprit sans qu'il puisse l'exprimer. Là le sens du film est épuisé avant le film.

Quand Kant a écrit la Critique de la Raison pure il ne savait pas ce qu'il allait conclure (d'où l'absurdité d'y chercher une hiérarchie entre science positiviste et connaissance pure, d'une certaine façon Kant formule le fait que le positivisme est contagieux et proliférant, il est à la fois cadre et contenu).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


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MessagePosté: 28 Juil 2021, 15:42 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Karloff a écrit:
Euh, il y a toujours des chasseurs d'autographe Liam.
A Cannes peu-être. Mais au salon du tuning ? Demander l'autographe... d'une hôtesse ? Y a rien qui va.

On est à un degré de pinaillage ultimissime là (qui s'appuie sur...rien?).

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MessagePosté: 28 Juil 2021, 15:42 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Aristote etait aussi fils de médecin (comme elle et Macron) et était pourtant sincèrement socialiste.

Sinon le problème de ce type de cinéma est peut-être le lien entre financement et note d'intention...cela oeut dessécher des idées dont la vitalité vient du fait qu'elles travaillent l'esprit sans qu'il puisse l'exprimer. Là le sens du film est épuisé avant le film.

Quand Kant a écrit la Critique de la Raison pure il ne savait pas ce qu'il allait conclure (d'où l'absurdité d'y chercher une hiérarchie entre science positiviste et connaissance pure, d'une certaine façon Kant formule le fait que le positivisme est contagieux et proliférant, il est à la fois cadre et contenu).


C'est un auto-défi, caser Aristote et Kant dans chacune de tes interventions ?

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MessagePosté: 28 Juil 2021, 17:57 
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Certaines précisions sur Wikipédia m'étonneront toujours : quel intérêt de savoir qu'elle a eu mention AB à sa double licence. Ce n'est certainement pas elle qui l'a écrite. https://www.rtl.fr/culture/cine-series/ ... 7900055453
Voilà la source, pas très intéressante, ma contribution, non plus mais il y a un problème de sélection de l'information.


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