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Now we're talking! J'ai enchaîné le premier épisode de The Knick après The Leftovers et la comparaison fait mal.

Plus sérieusement, les personnages, l'univers présenté, la mise en scène, les dialogues, la musique, sont très bons. La première séquence est un gros coup de poing, elle m'a même fait un peu douter de la qualité potentielle de la série au départ à cause de ce soupçon de complaisance qui va toujours avec ce genre de scène dégueu, mais on comprend assez vite que ça sert le propos. Le reste déchire, je jubilais presque devant mon écran. J'espère que la suite sera à la hauteur.

Franchement, pour moi, comparer The Leflovers et The Knick n'a pas de sens.
Et j'aime beaucoup les deux.
Le premier n'est pas parfait, y'a quelques petits trucs clichés et racoleurs, mais si tu es touché par le sujet, l'implication émotionnelle va crescendo. (et non, les personnages ne font pas QUE ce qu'ils sont sensés faire, tu verras)
The Knick, c'est minimaliste, précis (autant dans la réalisation que dans ce que ça raconte) un peu froid, et ça tient de la chronique. C'est sûr que c'est la grande classe avec le bonus reconstitution historique hyper réaliste/musique anachronique qui ajoute au trip addictif.
The Leftovers, c'est juste incroyablement attachant.

Je me permettais juste de faire une comparaison hâtive basée sur le timing de ma découverte, mais je l'ai immédiatement tournée en dérision

Oui bah je les ai découverts à peu près simultanément aussi, et j'avoue que The Knick m'a immédiatement impressionnée, hein.
Mais je suis une grosse vendue à Soderbergh, aussi.

Soderbergh je suis habituellement assez partagé au cinéma, il fait des films souvent intéressants mais aussi semblant un peu "petits", mais là je trouve que le rythme, le flux série lui convient à merveille. Pas étonné du tout qu'il ait décidé de tout réaliser.

Alors pendant 7 épisodes c'est juste la meilleure nouveauté que j'ai vu depuis un bail. Et puis arrive les trois derniers épisodes....
Alors entendons nous bien, les trois épisodes en question sont loin d'être mauvais mais juste décevants. La ou les trois premiers quarts de la série arrivaient à jongler brillamment entre l'aspect historique, la découverte de la médecine et ses personnages, le dernier quart se concentre hélas beaucoup trop sur l'aspect soap et criminel, ce qui n'est clairement pas ce que la série avais de mieux à faire.

A côté de ça c'est clairement le meilleur travail de Soderbergh depuis un bon moment, c'est noir (en fait je crois que c'est la série la plus pessimiste que j'ai pu voir ses dernières années.) et ici ne nous sommes pas dans une série médicale made in network, ça meurt et ça meurt salement.

Clive Owen est magistrale mais le reste du casting est loin d'être mis en retrait pour autant (bon mise à part le personnage de Gallinger qui n'a au final pas grande utilité au regard du reste.), à noter une excellente soundtrack de Cliff Martinez qui donne un aspect bien dynamique au tout.

On passe pas loin du chef d’œuvre, mais la je dois revenir un peu sur mon enthousiasme sans faille des début, c'est juste très bon (ce qui n'est déjà pas mal en soi.)

5/6

Oui assez d'accord, fin de saison un peu décevant en regard du reste.
L'épisode 7 génial met peut-être la barre un peu haut.
Ça reste vraiment excellent et j'ai été surpris de voir combien la série était addictive malgré finalement un aspect feuilletonesque assez léger.

Enfin j'ai quand même bien aimé ce dernier épisode


Bref, sans conteste une des meilleurs nouveautés de l'année. Et quelle année (Fargo, The Leftovers, True Detective).

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CroqAnimement votre

En tout cas l'ultime plan de la saison, même si on le voit venir, est très "drôle".

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Oui c'est excellent (et prévisible) et ça résume finalement pas mal de chose sur l'aspect historique médical de la série.

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CroqAnimement votre

Je trouve pas du tout qu'on est "pas passé loin du chef d'oeuvre" perso.

Tout ce qui touche à la médecine est très bon, tous les à-côtés par contre (Barrow, la coke, Cordelia) bof.

Et effectivement, terminer là-dessus, c'est un peu faiblard.

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Ah tiens c'est marrant, moi je trouve que les derniers épisodes, même s'ils empruntent une voix différente de ce qu'on entraperçoit au début de la série, redeviennent incisifs et "méchants", après un passage à vide en milieu de saison où on passait à des intrigues et des personnages confinant à la complaisance de bons sentiments. Les deux personnages du gros barbu et de la religieuse illustrent ce coup de mou pleinement: leur complexité est néantisée au milieu de la saison, ce sont basiquement de bons bougres et leur duo est clairement fait pour à la fois être vulgairement "rigolo" par le décalage créé entre leurs personnalités, et réconfortant d'altruisme ordinaire.

Du coup la dernière partie de la saison, incroyablement dure, vient balayer tout ça d'un revers de main et c'est bien plus convaincant: les hommes ne collaborent pas, et échouent à se libérer de leurs obsessions. Il y a pas mal de choses qui m'ont remué, par exemple la descente aux enfers de la femme de Gallinger qui mène à un asile où les médecins sont plus fous que les patients. Je trouve aussi bienvenu que l'intrigue "Thackery drogué" soit approfondie et menée jusqu'au bout dès la fin de saison, le suspense sur sa condition physique aurait été pénible s'il avait continué d'être entretenu. Excellent dernier plan, moi je ne m'y attendais pas du tout.

Dans l'ensemble, je trouve que c'est une excellente série. Assez bizarre, pas polie à la perfection, mais avec un cachet unique. La mise en scène de Soderbergh m'a, je dois dire, impressionné; lui qui d'habitude m'indiffère un peu, trouve ici un terrain d'expression qui lui sied parfaitement, avec cette caméra portée chirurgicale et intense à la fois, à l'image de la série. Le casting est dans l'ensemble bon, Barrow et son usurier sont les plus limités, la faute probablement à leurs personnages respectifs qui franchement, sont sur des rails. La musique, elle, mérite toutes les éloges, et achève de faire de la série une folie redoutablement addictive. Vivement la saison 2.

Oui, pour moi The Knick est au coude-à-coude avec True Detective (plus singulier mais parfois caricatural), un cran au-dessus de Leftovers et deux au-dessus de Fargo.
En termes de mise en scène, c'est d'un niveau assez dingue quand même (j'avais déjà beaucoup aimé le sous-estimé Contagion), la précision des caméras, l'imagination des plans jamais m'as-tu-vu...

Ah tiens j'avais pas parlé de la saison 1, que j'avais trouvé absolument brillante et captivante.
Reprise en douceur de la saison 2, épisode 1 pas ouf.

Sinon, j'ai compris pourquoi j'aimais pas l'infirmière : c'est la fille de Bono.

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Quelqu'un a pigé, d'ailleurs, ce que Thack fait au début de l'épisode 1 de la saison 2, au pif de cette pauvre femme ?

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Rhinoplastie avec l'idée d'une tentative d'implant ? (en l'occurrence, un bout de sa boucle d'oreille en or)