Forum de FilmDeCulte

C’est inévitable dès qu’on voit une voiture dans un viseur. Mais c’est une petite référence visuelle, consciente ou pas, en soit le film n’a pas grand chose à voir.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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26 secondes, l'Amérique éclaboussée.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Également le titre de la bio de John Holmes.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Merci !

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I think we're gonna need a helmet.

Je te prête/file le mien si tu veux.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

The fate of a washed-up horror actor intersects with a psychotic sniper on a killing spree.

Les avis survolés ici et ce simple postulat me chauffaient et, après le très sympathique Paper Moon, je lançais le film confiant et à l'arrivée, j'ai vraiment du mal à saisir les dithyrambes.
J'ai trouvé ça franchement mollasson et laborieux dans l'agencement des deux trames, même si la progression du tueur de masse a quelque chose d'intrigant et qui aurait pu être glaçant si c'était découpé avec plus de tension et si ça n'était pas désamorcé par l'autre intrigue en comédie un peu bateau sur les coulisses de Hollywood (malgré quelques bonnes répliques).
D'un point de vue théorique, le film est évidemment loin d'être inintéressant, entre tout le parcours méta du Karloff (génial) vieillissant avec Bogdanovich (mauvais) dans son propre rôle mais l'écriture (et la mise en scène) de ces séquences laisse un peu à désirer, cantonné principalement à de l'exposition avant l'anecdote sur le rendez-vous de Samarra qui sert à set up le climax commun aux deux trajectoires, avec un décor qui tient enfin les promesses du pitch mais qui là aussi aurait pu être mieux exploité (utiliser sa connaissance du film projeté pour couvrir le bruit des coups de feu, éblouir le tueur avec les phares de toutes les voitures, etc.). C'est le client parfait pour un remake supérieur...

...et en même temps, c'est un peu ce qu'est Once Upon a Time...in Hollywood auquel j'ai moi aussi beaucoup pensé et donc je ne suis pas étonné de lire ici que Tarantino avait parlé de ce Targets.

J'ai téléchargé The Last Picture Show, What's Up Doc, Nickelodeon et Noises Off mais je vais pas enchaîner tout de suite du coup...

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Pareil, et je pense d'ailleurs qu'il y'a une sorte de citation directe de la part de Tarantino avec dans son film de longues déambulations en voiture dans les rues de LA, que l'on retrouve également dans Targets.

Sinon film fascinant, notamment toutes ces scènes où il va s'acheter des armes tranquillement comme s'il allait chez le floriste. Je sais que ça se passe vraiment comme ça mais ça me fait halluciner à chaque fois. J'aime bien l'idée du film, qui est de mettre en rapport une star du cinéma d'horreur qui soit en rejet d'une société qui devient violente à un niveau inimaginable pour lui alors qu'il a lui même mis en scène la violence à l'écran. Quand la réalité dépasse l'imagination de scénaristes essayant d'imaginer les pires horreurs à mettre en scène.

D'ailleurs le contexte de la sortie du film avec l'assassinat de Kennedy qui arrive juste avant est fou n'empêche.

Après est-ce que ça fonctionne vraiment totalement d'avoir ces deux parties juxtaposées, si différentes ? Parfois, oui, mais d'autres non. Mais globalement le film est quand même très fort.

4/6, pas loin du 5/6.

A ce niveau assez proche de Model Shop, de Demy, également.

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