Forum de FilmDeCulte

Des producteurs verreux montent une comédie musicale désastreuse : "Le printemps d'Hitler" et s'assurent que l'echec du spectacle leur rapportera la fortune.

Le film est toujours à la frontière de l'hystérie gonflante mais elle est aussi la raison d'être de cette roue libre géante faite d'Hitler tapette et de grosses putes teutonnes chantant pour le meilleur et pour le pire. Pas vu mais je sens bien la daubasse au sujet du remake avec Matthew Broderick...

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

A priori, il faut éviter les plus récents (La folle histoire de l'espace, Robin des bois, Dracula...). Quoiqu'il paraît que Vie de chien (je sais plus le titre exact) est très bien.
Dans les plus vieux, je n'ai vu que son Frankenstein Jr (génial) et son Shérif est en prison (pas drôle).

Je n'ai vu que la dernière folie de Mel Brooks (silent movie) et le grand frisson (high anxiety), il y a très longtemps, mais j'en garde un excellent souvenir! Fonce.

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"Whoever appeals to the law against his fellow man is either a fool or a coward. Whoever cannot take care of himself without that law is both. For a wounded man shall say to his assailant, "If I live I will kill you, if I die you are forgiven". Such is the Rule of Honor."

Je décline toute responsabilité au sujet des pitch Allociné.



Je crois qu'avant ça, je n'avais vu que Dracula, mort et heureux de l'être *mmh* donc c'était justement pour cimenter quelques lacunes là.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Putain, j'ai édité au lieu de citer, comme un con... Sorry Baptiste.

Les boutons "éditer" et "citer" ne sont-ils pas inversés par rapport à l'ancien forum ? Faut que je fasse gaffe...

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

tu as cite au lieu d'editer tu veux dire? on va y arriver

Non, j'ai modifié ton message en l'éditant, au lieu de cliquer sur "citer".

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ah oui c'est vrai t'es admin, ca fait bizarre de me voir dire ce que tu me fais dire...

Cela reste très drôle. Mel Brooks a déjà en tête de banalisation populiste du nazisme (articulation tirée par les cheveux mais pas mal vue sur le long terme avec l'individualisme, le pacifisme et l'hédonisme hippy) qui se prolonge jusqu'à Trump (il y a une forme de critique de la post-vérité). Les personnages n'arrivent pas à faire du nazisme un repoussoir même en bossant dur pour l'endosser . C'est aussi signifiant politiquement par le choix de Zero Mostel (blacklisté et dont l'audition devant l'HUAC a été anthologique, il essayé d'en faire un sketch).
Bien filmé (sympa les extérieurs new yorkais, mais ce naturalisme pour trouver un taré d'extrême droite qui hante les toits, en guise de nerd existentiel), voire pointu pour l'époque (impression qu'il se paye la tête du Velvet et de la Factory avec le personnage de Shawn).
Mais il n'y a pas (plus) le vertige moral et la sophistication que l'on trouve chez Lubitsch, trop de choses dans un film trop court peut-être, personnages trop cartoonesque (indestructibles mais sans destins) malgré leur côté j'ai lu Freud et le comprends (très drôle la scène de la crise d'hystérie de Wilder et du verre d'eau, mieux que Woody Allen)
4/6

Plus touché par Frankenstein junior (très différent).

A vrai dire les 10 minutes de la comédie musicale façon Bubsy Berkeley sont tellement bonnes que l'on regrette de ne pas en voir plus, mais il y a une raison éthique pour laquelle Brooks doit frustrer le spectateur et faire un film décevant (il réussit à rater là tout en ayant créé des personnages ontologiquement trop bons pour le propos du film : ce 4/6 est méta. L'échec (du fascisme donc) est donc entièrement une décision du seul réalisateur, qui prive au dernier moment le spectateur de son Hitler cool après l'avoir aguiché. Tiens d'ailleurs cette notion de création d'un échec qui échoue à rater est aussi présente dans Frankenstein de façon plus directe)