Forum de FilmDeCulte

Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.


Un exemple parfait de l'impasse du "documentaire" type Disney découverte, absolument inefficient quelque soit ce qu'on lui demande : de documenter, d'être un documentaire de création, d'être dépaysant, ou quoique ce soit d'autre.

Il n'y a absolument rien à raconter dans ces quatre histoires à part leur pitch de départ : "c'est long et c'est dur de marcher de longues distances quand on est petit" - avec des variantes, style "celui-là est en fauteuil roulant", "celui-là est à cheval". Donc allons-y gaiment : une scène où on retire ses chaussures parce qu'on a mal au pied. Une scène où on s'arrête parce qu'on est essoufflé... On fait vite le tour. Incapable de sortir de ce didactisme national geographic, le doc a l'air, tout paniqué, de se rendre compte en même temps que nous que tout ça réuni, bah en fait ça fait pas un film - et que quitte à ne rien avoir à dire, il y a quand même plus d'intérêt à regarder une lionne courser une gazelle qu'un mioche marcher trois heures à travers un décor vide.

Alors, pour occuper l'espace, le film essaie de mettre en avant son "message", plein de bonne volonté mielleuse (papa explique, à 5h du matin alors qu'on a 2h de marche à se farcir, pourquoi c'est important que tu ailles à l'école mon fils). Il sur-met en scène et sur-dramatise des clopinettes (mon dieu j'ai pris du retard, arriverai-je à temps alors qu'aujourd'hui c'est moi qui doit lever le drapeau de mon école ?!??), voire se met à invoquer les grands moyens (attention petite sœur, cours, un éléphant hors-champ, UN ÉLÉPHANT HORS-CHAAAAMP !!!!).

Quelque part entre le film institutionnel pour une idée (concept...) et le panorama touristique benetton, il y a le constat flagrant qu'à force de succès à base de suricates et autres bestioles, cette frange du cinéma documentaire a un peu pris la confiance, et s'est crue dispensée d'établir quelconque rapport avec la réalité filmée. Or tant qu'à refuser de réellement se cogner aux enfants, tant qu'à vouloir transformer ce parcours quotidien-histoire-vraie en quelque chose de totalement artificiel, on se dit que cette veine documentaire devrait au moins aller au bout de sa logique et faire comme ses ancêtres classiques. Dans Chang, pour occuper le récit, c'est 50 éléphants qu'on faisait débarquer et écraser un village. Dans le champ. Ça n'avait rien d'une histoire-vraie, mais au moins ça s'assumait.

Non mais ça va pas d'aller voir ça ???

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Boulot (même si je m'interdis rien !).

Zad, je te présente Tom. Tom, Zad.

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Netflix les gars, Netflix.

Toi t'es chagrin parce que j'ai pas spammé ta shoutbox hier soir... T'inquiète donc, ce soir c'est double ration !

Si tu savais comme je m'en cague

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Netflix les gars, Netflix.