Forum de FilmDeCulte

Cela peut surtout sous-entendre beaucoup de choses, surtout si tout l'histoire est vécue/racontée par le prisme de souvenirs d'enfants.

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There is no such thing in life as normal

Ce qui est le cas de Mysterious Skin, pas d’E.T.

Ah, ok.

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There is no such thing in life as normal

C'est toi qui t'évertues à comparer les deux hein, et surtout à appliquer la même grille de lecture.

Je crois que c'est la première fois que tu me fais marrer. Champagne !

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Putain, deuxième fois ! Dans la même journée !

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La grille de lecture m'a sauté aux yeux, mais cela doit être Saint Lazare.

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There is no such thing in life as normal

Ca se tiendrait chez un Victor Salva... Mais là, j'ai franchement du mal à y croire.

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C'est plutôt un biais de confirmation.

Cette théorie serait bien plus apparente dans THE BFG

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Je n'ai jamais dit que c'était l'intention de Spielberg.

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There is no such thing in life as normal

By the way

https://www.foxnews.com/entertainment/s ... -porn-star

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Juste pour signaler que l'on trouve sur Archive.org (en principe domaine public ?) The Savage, le pilote d'une série télé avortée avec Martin Landau et Barbara Bain, de 1973, centré sur le monde de la télé et le journaliste d'investigation. J'ai vu 10-15 minutes avant d'être un peu bloqué par l'anglais (je reesayerai moins fatigué). Cela a l'air pas mal, même si cela alterne le personnel avec le cliché, cela anticipe sur des trucs comme Network de Lumet, et chez Spielberg The Post ou le Pont des Espions reprennent beaucoup de la forme et des situation du film. C'est déjà au-dessus des Chicago Seven. Il y a un côté faux cinéma du réel à la Wiseman (beaucoup de grands angles, son qui commande l'image, changements de point sur les visages qui psychologisent le récit) qui se mélange de manière étonnante (mais pas toujours très harmonieuse) avec les codes télévisuels des series à la Mission Impossible (le générique est habile, avec la contrainte de faire une signature potentiellement réutilisable tout en donnant l'impression de temps réel, en montrant dans le générique... la réalisation d'un autre générique de journal télé. C'est simple mais déjà un peu du métafilm, pas con et efficace). L'intrigue a l'air assez politique (protéger un juge de la Court Supreme que l'on devine progressiste d'un scandale sexuel lewinskiesque : le contenu du complot est visiblement la sexualité réelle). Il y a un mélange entre une fascination pour le rôle politique de la télé et de l'image, appuyé avec une certaine solennité, et une critique plus cynique et sociologique des mœurs des gens de télé : la liberté est à tout à la fois une valeur, une signature et une convention. On sent une connexion volontaire ou pas avec le Watergate (même année) et c'est peut-être pour cela que le film, abouti, n'a jamais été montré.
Je me demande comment il a atterri assez discrètement sur Archive.org (peut-être un signe de la perte d'aura du cinéma).
Avec cela il y a des trucs assez cons (après une exposition
brillante le journaliste joué par Martin Landau a l'air d'être une sorte de mélange entre Daniel Mermet et Larry King et bouffe dans un resto incognito en étant abordé par l'objet de l'enquête "êtes-vous John Savage ?" qui lui raconte tout, même si cette naïveté est raccord avec le paradoxe d'utiliser la télé et l'enquête pour défendre le droit à la vie privée).

On peut aussi trouver facilement sur YouTube Something Evil, un telefilm de 1972 qui a l'air de naviguer dans les eaux d'Amityville, Poltergeist ou l'Autre de Robert Mulligan, avec Sandy Dennis, ce qui a l'air intéressant . Le mari et père de cette famille hantée est là aussi un homme de télé.

En fait ces series (Barbara Bain est à la fois complémentaire et en concurrence avec son mari) et téléfilms ont l'air d'avoir des personnages feminins plus approfondis que ses films ulterieurs...

Diffusé sur M6 il y a 25 ans. J’en avait vu quelques minutes mais ça ne m’avait pas trop intéressé.

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Evil Things a pourtant l'air pas mal non plus vu le début. Sandy Dennis joue bien, et il y a un truc qui sort du tout-venant télévisuel dans le montage, les cadres et la photo, l'aspect ludique du générique, malheureusement la qualité de l'image est pourrie, comme sur une mauvaise petite télé de l'époque. C'est le genre de truc où si on enlève l'horreur de l'horreur on a une assez bonne adaptation de Raymond Carver.
Et thématiquement les deux sont Über-spielbergien. Je vais essayer de les regarder en entier.