Forum de FilmDeCulte

Episode 3 : c'est tout de suite beaucoup mieux. Du coup ça me motive à continuer le reste de la saison.
Et bonus rigolo,

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A en croire certains, il y a des indices

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

C'est quand même pas ouf.

J'ai rien contre du STAR TREK plus feuilletonnant qu'épisodique mais les 2 premiers sont un peu trop creux et action-driven.

Le perso principal est bien par contre ainsi que le Klingon albinos. Et la réa quelque part entre les anciennes séries et les nouveaux films fait la blague.

Le 3ème épisode est probablement plus proche de ce que la série va être chaque semaine mais toujours un peu simplet. Et le 4ème confirme qu'on est pas vraiment du niveau des concepts de hard SF ou de dilemmes moraux ou d'allégories politiques de la série originale.

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J'ai regardé les deux premiers. Ils réussissent à faire un bon mix entre l'esprit série télé et l'énergie abramsienne, y a une certaine continuité (jusque dans le look des Klingons, plus INTO DARKNESS que ceux de la saga filmique). On sent qu'ils sont aux limites extrêmes du budget et parfois on reste un peu cantonné dans deux décors à parler, mais globalement ça se laisse regarder, c'est aussi généreux que ça peut l'être. Dommage par contre pour les acteurs, un peu charisma-challenged (surtout Michael et Sarek...).

En tout cas c'est cool de voir qu'ils perpétuent à donf l'esprit progressiste roddenberrien, avec prénom a-genré et test de Bechdel défoncé toutes les deux scènes.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je remonte ça, parce que pour mon week end post année scolaire, pré corrections de bac, et seul à la maison je suis en plein binge à partir de la deuxième saison (j'ai dû faire la première l'an dernier à la même époque ou pendant les vacances d'été).

Je vais pas commenter les trois saisons (que je trouve assez bonnes, même si ça vaut pas les récents Picard. Et y a des épisodes magiques où l'on retrouve vraiment les aspects philosophiques moraux et sociaux de Star trek, comme celui chez les Trill en saison 3) jusqu'ici mais je voulais quand même écrire quelque part que la bataille finale de la saison 2 est hallucinante (en mal) et constitue selon moi le point d'orgue d'une tendance tout à fait horrible dans la dramaturgie audiovisuelle contemporaine : celle où le moment épique, la bataille finale se réduit à une expérience de mort imminente d'une heure.
Là, par exemple, tout l'épisode n'est qu'une série de countdowns dans tous les acs narratifs, le plus souvent explicites, d'ailleurs (donc même pas avec la décence de les faire jouer un minimum subtilement). La destruction du bouclier, l'explosion de la torpille... Countdown explicite. Le point de destination temporel qui peut pas être trouvé, pendant que les autres se battent, moins explicite, mais qui joue aussi sur la temporalité des autres comptes à rebours... D'autant que dans ces moments, qu'est-ce que ça cause... ! Hallucinant de causer autant au milieu des feux et comptes à rebours alors qu'on doit juste avancer...
Et en lieu et place de rebondissements, c'est juste des petites piqures de délai qui permettent à l'expérience de mort imminente de durer.

C'est tellement fainéant en termes d'écriture, de procédé, et surtout, ça peut pas fonctionner nerveusement pour le spectateur, une fois qu'il en a trop pris dans la tronche, il lâche, il se dit "ok, balek, qu'ils crèvent tous, ça devient chiant, là" même s'il sait que ce sera pas le cas, ce qui rend le procédé encore plus vain.
Je sais pas, fut un temps, y avait ce qu'on appelle des rebondissements, qui faisaient qu'on alterne entre espoir et désespoir, et donc qu'à chaque fois, au lieu même de se dire "ils vont crever", on arrivait aussi à passer au-dessus du fait qu'on sait que tout le monde (à part la victime sacrificielle habituelle...) ou au moins une bonne partie des principaux va survivre. On pouvait se dire "cette fois c'est la bonne", et puis finalement non, alors "non, mince" et on restait pris...
Et c'est pas la première fois que je découvre cette tendance là (si mes souvenirs sont bons, y a un peu ça dans la bataille contre les marcheurs blancs de game of thrones. OU bien je confonds, mais c'est certain que ce n'est pas une nouveauté) mais je l'ai jamais trouvée aussi poussée que dans cet épisode. Jamais rien vu d'aussi relou en termes de scène de bataille.
Dans une série que je trouve plutôt intéressante, là, c'est vraiment un des trucs les plus horribles, mal écrits, désintéssants (pire qu'inintéressant) que j'ai pu voir.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Pourquoi je me suis lancé dans cette daube?
Quelle purge!
De plus en plus au fur et à mesure des saisons les épisodes les plus indépendants (épisodiques plutôt que feuilletonnants, donc) ressortent et parviennent à redonner leur dimension trekesque à ce machin. Le problème, donc, c'est que dans les premiers épisodes faut l'installer, cette trame, puis dans les derniers, faut se recentrer dessus. Ce qui laisse deux ou trois épisodes regardables par saison.
Le reste, c'est une bouillie.
Saison 3 et 4, donc, quelques bons moments autour des trills (à noter que l'intrigue secondaire autour du couple ado trill/humains/symbiote est peut-être l'un des points forts de la série dans ces deux saisons, avec le personnage de Tilly dans toute la série), puis le retour du machin... Saison 3, déjà, l'arc Georgiou avec son double épisode est pas ouf, mais ensuite, on se reprend une dose de mort imminente de deux heures.
Puis vient la saison 4... L'une des pires écritures de séries que j'ai vue de ma vie.
L'arc Trill continue, on fait jouer les dernières cartes de Tilly, même si on sait plus trop quoi faire, les interventions de Cronenberg restent anecdotiques, au point que j'arrive même pas à penser quoi que ce soit de son jeu, alors que pourtant, il a plus qu'un Cameo... En fait, il intervient régulièrement et anecdotiquement sans qu'on comprenne vraiment quelle est sa fonction. C'est même pas qu'il sert à rien, faut s'imaginer qu'il trainait par là et "tiens, David est là? Bon, bah on va faire venir son perso, du coup"...
et ensuite, la conclusion de l'intrigue principale...
Alors y avait tout, des planètes à détruire, une nouvelle race super puissante au-delà de la galaxie, la possibilité d'une guerre, mais... Du coup on en a pris pour 5 épisodes... Dont à peu près trois et demie qui servaient à rien du tout.
Et là, c'est un nouveau syndrome qu'il y avait pas eu dans les trois saisons précédentes : le "détournons l'attention sur un truc dont personne n'a strictement rien à faire" ... pendant des heures... des décisions à la con... Des cerveaux ramollis des personnages pour justifier l'hyper découpage de l'intrgue qui va mettre des heures à décomposer chaque étape du développement. C'en est au point où plusieurs fois, je me suis dit "attends, mais ils avaient pas compris ça y a genre une heure?"... Mais non, en fait, il leur fallait une nouvelle pseudo quête pour arriver à une conclusion qui était déjà évidente trois prémisses avant...
Le comble, c'est quand la présidente Vulcane décide, après trois épisodes à galérer sur comment communiquer avec cette nouvelle espèce... d'entrer en contact télépathique.
Bref, comment faire tenir un faux suspense sur cinq épisodes alors qu'on n'a rien...
Ce qui est étonnant, c'est que la série avec une trame principale suivie sur toute la saison fonctionnait plutôt bien sur Picard.

Je suis un peu dégoûté parce que certains personnages avaient un gros potentiel.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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