Marlo a écrit:
L'expression "bullshit job" est bien pratique pour désigner les jobs dans les milieux qu'on ne connaît pas. De l'extérieur ça ne me paraît pas plus inutile que beaucoup de jobs qui tournent autour du cinéma, déjà parce qu'une énorme part de la production ciné m'apparaît elle-même comme inutile et tout juste bonne à faire fructuer l'entre-soi, exactement comme dans certains cercles journalistiques, et comme dans tous les domaines hyper subventionnés.
La définition de bullshit job est claire : un travail qui s'il disparaissait ne manquerait à personne, voire même rendrait la société meilleure.
Qu'il y ait des vautours, des parasites, etc, dans le monde du cinéma est une évidence, comme dans n'importe quel milieu. Mais à moins de pouvoir tolérer un monde où il n'y a plus de films du tout, il n'y a pas de bullshit job (sauf peut-être en extrême périphérie une fois que le film est fait).
Ces nouveaux métiers d'influenceurs web nombrilistes avec leur novlangue 2.0 de fils de pute, ils ne servent pas grand monde si ce n'est les personnes qui les pratiquent. Le commun des mortels s'intéresse à eux en scrollant pendant leur pause caca, mais ça s'arrête là. Et puis on voit aujourd'hui où ça mène...
Ceci étant dit, je parlais initialement du piédestal sur lequel on mettait ces "métiers". C'est la même chose dans le cinéma : j'en ai croisé quelques-uns qui mériteraient une bonne balayette pour redescendre un peu et se rendre compte qu'ils se donnent trop d'importance.