Karlito a écrit:
Ah si qd même, les messages où j'ai lu "on a pas voulu prendre ma plainte", "j'ai été reçu comme une merde", "j'ai cru que c'était moi la coupable..." j'en ai vu passer des dizaines.
OK, sans doute.
Tout étant perfectible, j'imagine que c'est aussi le cas pour la prise en charge concrète des victimes.
Le #, en gros, c'est chacune qui exprime son expérience, forcément ça crée un biais dans les messages. Il y a d'ailleurs certainement des flics qui estiment qu'ils ne sont pas suffisamment formés à accueillir spécifiquement ce type de détresse (accueillir une meuf qui s'est faite violée, faut être solide quand même) ou d'autres qui commettent des impairs par maladresse ou parce qu'ils débutent, ou même par volonté de trop bien faire et d'être hyper factuel. Y'a tellement de variables humaines qui rentrent en jeu... J’imagine qu'il y a un truc sur l’accueil à faire, par forcément par la police d'ailleurs: que la victime soit accompagnée par un proche ou une asso, ou qu'une personne "médicale / sociale" soit présente pour servir de tampon à l'aspect purement judiciaire (j'ignore complètement comment ça se passe actuellement)... Ca pose aussi la question des moyens. Bref les mots sont sans doute durs ou dans l'excès, je vais pas défendre ça systématiquement, mais encore une fois je vois surtout l'envie d'améliorer le truc (en comprenant que c'est dur d'entendre de tels reproches quand on fait bien son taf dans des conditions difficiles, ce que plein de gens admettent volontiers). On n'est pas dans la polémique Théo par exemple.
Karlito a écrit:
A quoi bon dénoncer si derrière il ne se passe rien ?
C'est à dire?