Forum de FilmDeCulte

Le film qui commence à 4 pour finir au mieux à 1...

En gros, le postulat de base est excitant, il y a une belle séquence de flippe vers le début (la séquence de l'accouchement), et ensuite c'est la dégringolade.

Le générique de début renseigne assez bien sur la catastrophe à venir : vulgarité extrême et cheapitude de la mise en scène, lourdeur du scénario, lenteur abominable, laideur de l'imagerie de synthèse évidemment, et puis fausse audace organique. Tout le côté sexy annoncé est sous-exploité, mal assumé et évidemment en coïtus interruptus.

Le dernier acte, qui vire dans le Z, culmine en un épilogue crétinissime...

Et Adrian Brody confirme qu'il joue aussi mal que son pif est énorme.

Gros, gros gâchis, on image assez bien ce que le Cronenberg des débuts aurait pu tirer de ce pitch. Ou même un Victor Salva. Là, rien, un concept, mais pas de film. Dla merde.

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Ouh l'antisémite.

Ahaha...la critique qui commence à 4 et qui finit à 1...
Mais, c'est vrai, Brody a un gros nez!

CMB.

Ta bite a un gros nez ?

Une bite de négro.

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LOL !

Parfait!
6/6

Il faut dire que Natali ne trouve rien de mieux à faire qu'un gros plan en contre-plongée sur Brody.

Il ne trouve rien de mieux à faire qu'un mauvais film d'ailleurs, mais il a le mérite d'être régulier.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Je pensais que Zad exagérait ... et puis pas du tout en fait. Comme lui je trouve que le film démarre à 4 et termine à 1, au mieux ...
La bande-annonce laissait présager un film fantastique dans la lignée des premiers Cronenberg, or il n'en est rien passé un début froid et angoissant, à l'atmosphère clinique. Pour tout dire, 80% du film est d'une mièvrerie incroyable, et, sans ironie aucune, j'ai plus souvent pensé à "E.T." qu'à "La mouche".
Tout est lourd de symbole et sursignifiant, et il ne se passe pour ainsi dire rien, mis à part une bestiole qui agite sa tête de gauche à droite et qui couine, un Brody présent pour toucher son chèque, et une Sarah Polley plutôt bonne mais qui ne peut pas non plus faire de miracles. Natali semble malheureusement convaincu de la force thématique de son film et filme ainsi la moindre séquence susceptible de réveiller le spectateur en abusant des contre-plongées, des violons et des boum-boum. Jamais l'ambiance n'est malsaine, en raison de l'approche de Natali, systématiquement foireuse.
A la fin du film on se surprend enfin à espérer que le film devienne vraiment ce qu'il aurait du être, et Natali réussit en réalité l'exploit de faire pire que ce qui vient de précéder. Finie la mièvrerie, on tombe à pieds joints dans la série Z totalement ringarde (et inoffensive), qui amène un épilogue ultra-prévisible qui déclencha malgré tout des "woaw !" dans la salle (question : ces gens-là étaient-ils déjà allés au cinéma auparavant ?)
Une vraie déception car après tous ces avis positifs depuis Gerardmer, j'en attendais beaucoup.
1/6

Le début est pas mal, le milieu est chiant, la fin est ridicule.

Pourtant, c'est pas comme si je m'y attendais pas, tout le film est super prévisible, et malgré ça, rien ne semble logique dans la progression de l'intrigue, ou plutôt l'évolution des persos, tout simplement pas crédible.

Même le principal (et seul) intérêt du film - sa thématique générale sur le fait d'être parent - est totalement convenu et finalement relativement superficiel.

Derrière cette surface, un sous-La Mouche mal écrit (abus de raccourcis) et pas très beau à regarder (la réa est plate et ininspirée, ça doit être la pire photo de Nagata).
Restent les SFX très bons et un peu de tension au début.

Le dernier plan est d'un ridicule achevé.

Cube 4/6
Cypher 3/6
Nothing pas vu
Splice 2/6

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Ah et si on pouvait voir un jour un film de scientifiques qui jouent à Dieu SANS qu'ils soient punis comme le veut la morale, ce serait bien.

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A part ce point, film assez sympa et (ce que j'aime chez Natali) assez constant, assez homogène. Le film se maintient du début à la (presque) fin sur le même fil, ce qui était déjà le cas de Cube et Cypher. J'aime aussi cet absolu premier degré qui ne verse jamais dans l'humour (en dehors de quelques gags à froid) et qui nécessite une foi incroyable dans son sujet (la scène sur le toit, c'est la haute voltige et je conçois que certains trouvent ce passage - notamment - totalement con).
4/6

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