Forum de FilmDeCulte

µJ'ai un peu de mal à me faire une opinion, sans avoir lu l'article en entier (quelques bribes sur le net). Mais bon, dans cette affaire, j'ai un peu l'impression de voir deux parties aussi lourdes l'une que l'autre : d'un côté Berri n'acceptant pas trop la critique (il était coutumier du fait, bien avant l'histoire Daney) et de l'autre Daney et ses sentences qui pèsent trois tonnes.

Comme je le disais un peu plus haut, j'ai un peu l'impression qu'il est de bon ton de critiquer Berri. Ca reste un bon producteur (et un réalisateur plus que correct), soucieux du public et du réalisateur au point d'accepter de perdre de l'argent. Son vrai défaut, pour moi, a été de ne donner que très peu leur chance à de nouveaux cinéastes. Il le reconnaissait lui-même, il n'a quasiment jamais produit un film sur un simple scénario écrit par un inconnu. Même quant il produit le premier Pialat ou le premier Attal, c'est parce qu'il connaît ces deux personnages. Mais il avait un vrai flair, et une vraie honnêteté. Il n'y a pas de "vol" dans ses production, c'est pour ça que je parlais de films "honorables", y compris pour Les Chtits. La plupart de ses productions sont de vrais films travaillés, bons ou foirés, mais qui ne cherchent jamais à flouer le public comme le fait un Astérix 3.

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Il y a un foruméen qui avait (a ?) cette phrase en signature, il me semble.

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Tu exagères.

C'est probablement le dernier nabab qui croyait véritablement aux auteurs et qui voulait bien perder du fric (souvent beaucoup) pour faire des films. Il lance Milos Forman comme ça, il produit Demy comme ça, il fait La Reine Margot comme ça...

Des producteurs comme ça, il n'y en a plus.

Il avait même interdit de projection Gilles Jacob (à l'époque journaliste) qui avait écrit du mal sur "le cinéma de papa".

skip mccoy, justement.

Cette citation de Daney est nulle, et ne me donne pas envie de mieux connaître ce critique pourtant si admiré.

J'ai lu quelques textes de lui, regroupés dans des bouquins édités par les Cahiers. Ce n'est pas forcément idéal de lire ça en boucle, sans avoir le contexte et en ayant parfois vu les films concernés longtemps auparavant. Mais je n'ai pas été ébloui par les idées, les arguments... C'est plutôt bien écrit, mais j'ai du mal à voir le véritable génie là-dedans. Peut être ne suis-je pas tombé sur les bons textes.

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Si, toi.

Je te raconte pas comment on va te saigner financièrement.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Damn!

Yes, c'est notamment à ça que je pensais. Puis il me semble qu'il fait partie, avec Lelouch ou Leconte (et Langman !), de ces cinéastes qui militent un peu contre la critique ? Mais bien que je n'ai pas tous les exemples en tête, il me semble un peu plus intègre à ce sujet qu'un Besson, par exemple. Ou que son fils.

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sale révisionniste !

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

C'était pas Tetsuo plutôt ?

Moi je l'aime bien cette citation.

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Pré Carré

Résumer la carrière d'un homme en une phrase, on peut lui reprocher beaucoup de choses, c'est vrai, du moins remettre en question, mais un bon nombre de cinéastes n'auraient pas été visible en France sans ce monsieur, par exemple Cassavetes, et ce n'est qu'un exemple... Ta réaction est très conne, désolé.

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faut dire que c'est l'adaptation au cinéma de la pensée marxiste de l'art bourgeois...

dis tu saoules un peu.
elle est pas violente, elle résume juste mon ressenti en peu de mots parce que je n'ai ni envie de développer ni le temps.

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Ho ma choute, ne t'offense pas voyons, tu sais que la soûlerie est réciproque, mais c'est de bonne guerre.

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