1961 : X-15 Pas vu.
1968 : Sel, Poivre et Dynamite (Salt and Pepper) Pas vu. Avec deux membres du Rat Pack, on dirait l'ancêtre de L'Arme fatale.
1970 : L'Ange et le Démon (Lola) Pas vu mais pitch très tentant : Un scénariste de films pornographiques dans la cinquantaine tombe amoureux d'une jeune femme âgée de 16 ans. Au début, personne ne semble dérangé, mais quand le couple décide de déménager aux États-Unis, une multitude d'aventures débute.
1976 : La Malédiction (The Omen) Découvert très tard, trop sans doute, je n'en ai pas grand souvenir mais j'avais été un poil déçu par la relative "simplicité" du film, je crois. Je ne suis pas un inconditionnel de L'Exorciste mais c'est pas L'Exorciste quoi.
1978 : Superman Un modèle absolu. Je resterai éternellement plus fan des deux premiers tiers (le psychédélique passage de space opera '70s sur Krypton + l'Americana Norman Rockwellien de Smallville) que de l'intrigue à Metropolis dont je goûte peu l'humour avec Otis mais sinon quel tour de force à l'époque d'avoir su adapter le matériau avec le gravitas nécessaire en lui conférant toute la majesté nécessaire tout en variant les tons.
1980 : Rendez-vous chez Max's (Inside Moves) 1982 : Le Jouet (The Toy) Pas vus.
1985 : Ladyhawke, la femme de la nuit (Ladyhawke) Kitsch et cheap de bout en bout, de la BO à la photo. Le découpage mollasson et le script laborieux ne parviennent pas à créer un film de fantasy romantique et iconique malgré un concept plutôt bon.
1985 : Les Goonies (The Goonies) Celui-ci, je ne serai sans doute jamais objectif dessus. Mais contrairement à certains films cultes de mon enfance que j'ai vu à la baisse en grandissant, celui-ci n'a jamais bougé. Le film réussit à capturer l'essence de l'enfance, de la camaraderie, de l'aventure. C'est un véritable fantasme de gosse. Un peu comme si on avait filmé au premier degré l'histoire que des gamins s'inventaient en jouant. Une carte au trésor! Des bandits! Des pièges! Des pirates! Et derrière cette iconographie ludique, le film parvient à être touchant sur la fin de l'enfance, avec cette "maison des Goonies" qui menace d'être détruite, ce grand frère qui traîne encore avec les plus jeunes, la grande gueule sarcastique qui lâche un speech sur un voeu qui ne s'est jamais réalisé... Vraiment, ce n'est pas si facile de réussir un film à hauteur d'enfant en gardant une véracité dans les ressentis.
1987 : L'Arme fatale (Lethal Weapon) Ce n'est pas mon buddy movie préféré, ce n'est pas le premier du genre non plus, mais ça reste le mètre-étalon, avec sans doute le meilleur tandem. Il y a quelque chose qui tient du "lightning in a bottle" avec ce duo. Le casting est parfait, l'alchimie entre Gibson et Glover servant au mieux la complémentarité, parfaitement caractérisée par Shane Black, de Riggs & Murtaugh, avec cette noirceur qui a disparu des blockbusters d'aujourd'hui (à l'époque, les Traumas du Héros n'étaient pas encore un cliché mais un vrai plus) et juste ce qu'il faut d'humour pour contrebalancer. Le cocktail est nickel.
1988 : Fantômes en fête (Scrooged) C'est en réalité la première adaptation du Dickens que j'ai vu mais je ne l'ai pas revu depuis que je sais que c'est une adaptation de Dickens. Je l'ai vu jeune, à l'époque où l'on est assez naïf pour se laisser avoir par le marketing français qui choisit un titre cherchant à rappeler SOS Fantômes juste parce qu'il y a Bill Murray en tête d'affiche. Forcément, j'avais été quelque peu. Faudrait que je le revoie.
1989 : L'Arme fatale 2 (Lethal Weapon 2) J'aime beaucoup ce deuxième épisode, plus noir encore, même si les germes de ce qui allait faire dériver la saga (et le genre) sont déjà là avec le comic relief Leo Getz et les retcons à base de "hey c'est moi qui ai tué ta femme" (c'est vraiment Fast & Furious avant l'heure, cette franchise). Restent un tas de scènes cultes (les chiottes, "Vous êtes noir", l'épaule déboîtée...).
1991 : Le Rêve de Bobby (Radio Flyer) Jamais vu. De loin, on dirait un truc amblinien que je devrais rattraper.
1992 : L'Arme fatale 3 (Lethal Weapon 3) Quand j'étais gamin, c'était mon préféré. C'est le premier (de la franchise mais aussi du réal) que j'ai vu en salle, il y avait le générique classe avec la chanson de Sting et Clapton, il y avait plus d'humour (aujourd'hui, les trucs à base de biscuits pour chien, c'est plus trop mon délire, surtout quand tu connais le Riggs d'avant), et des trucs impressionnants sur lesquels tu focalises quand t'es gamin (les balles dum dum, tueuses de flics). Mais ça reste la famille.
1994 : Maverick J'adore. C'est tout simple mais tout sympa. Sans doute ce qui se rapproche le plus d'un Terrence Hill fait par des américains (cf. la scène des baffes, ça sent l'hommage direct) et ça tient une fois de plus sur la bonhommie de Gibson (dans le film ahem) et l'alchimie avec Foster, qu'on voit rarement dans ce genre de rôles. Avec le poker qui achève de faire du film un western ludique parfait pour les plus jeunes mais que j'apprécie encore aujourd'hui. Et je garde aussi le souvenir d'en discuter après le film avec mon père qui connaissait la série originale...
1995 : Assassins J'avais aimé au ciné, pour son high concept, mais je l'ai revu à la baisse avec les années même si je lui trouve encore des qualités. Entre le scénario des Wachowski et les retouches de Helgeland, il y a quand même un certain savoir-faire même si ça aurait pu être plus mémorable. Peut-être aurait-il fallu un John Woo pour transcender le matériau...
1996 : Complots (Conspiracy Theory) Je kiffais autrefois ce petit thriller qui trouve son originalité dans son protagoniste atypique (Gibson, encore parfait) et son ton souvent léger avec cette mythologie séduisante sur les lone gunmen. Superbe photo de Schwartzman et BO de Burwell. C'est Pas revu depuis longtemps mais j'ai envie tiens.
1998 : L'Arme fatale 4 (Lethal weapon 4) Ca sentait déjà un peu le film de trop à l'époque et surtout le film hors de son temps vu que le cinéma de divertissement US abandonnait de plus en plus les films du type des productions Silver pour des grosses machines mais c'est aussi l'épisode qui achève la transformation de cette improbable licence ayant gagné un nouveau personnage à chaque fois, passant de buddy movie noir à comédie policière familiale. Le proto-Fast & Furious donc, avec cette dernière réplique qui l'assume ("We're family!"). Le film, objectivement plus faible ou juste dépassé (malgré la tentative de surfer sur la mode HK de l'époque, entre Tomorrow Never Dies et Matrix), a donc mon affection.
2003 : [b]Prisonniers du temps (Timeline)[/b] Première adaptation de Crichton que je voyais après avoir lu et adoré le livre et gigantesque déception face à un quasi-nanar. Là je sais pas ce qui s'est passé mais c'est cheap de partout et, pour la première fois pour un Donner, relativement miscast malgré mes potes Paul Walker et Gerard Butler.
2006 : 16 blocs (16 Blocks) Vu qu'une fois à sa sortie mais je me rappelle d'une agréable surprise, surtout en ce qui concerne la mise en scène. On attendait un film de scénario, avec son pitch accrocheur, et c'est finalement Papy Donner qui parvenait à surprendre, en s'adaptant aux canons de l'époque, avec une réa nerveuse au service d'une écriture efficace. Et Willis en avait encore quelque chose à foutre à l'époque.
2006 : Superman 2: The Richard Donner Cut (vidéo) Tout un tas de trucs débiles de la version Lester ont disparu mais certains restent et certaines scènes sont toujours molles (même si le montage d'aujourd'hui aide). Cependant, ça reste mieux foutu et mieux pensé quand même que le Lester, plus cohérent, moins foutage de gueule, moins comique, etc. Mais je pense que le scénar était déjà moins bon à la base donc sous Donner ou sous Lester, ça reste pas non plus RADICALEMENT différent. On passe d'une merde à un film moyen.
Autant un Goonies 2 m'a toujours paru bancal, autant ça aurait été beau de terminer sur L'Arme fatale 5.
Top : 1. Les Goonies 2. L'Arme fatale 3. Superman 4. L'Arme fatale 2 5. Complots 6. Maverick 7. L'Arme fatale 3 8. L'Arme fatale 4 9. 16 Blocs 10. Assassins 11. Superman II 12. La Malédiction 13. Fantômes en fête 14. Ladyhawke 15. Timeline
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