Sommes-nous déja cuits. Tu es cuit. Si tu n'entrevois aucun motif de reflexion dans le seigneur des anneaux, c'est que ton "cerveau" (mettons-le entre guillemets parce que dire que le cerveau pense est manquer la spécifiité de la pensée) est en fait très peu actif.
D'abord... sais-tu qu'un regard critique se fonde non sur son objet mais sur la manière dont il se pose sur cet objet? En ce sens, Le seigneur des anneaux, théorème ou mon curé chez les nudistes font tous autant réfléchir.
De plus, pour en revenir à l'objet filmique que tu mentionnes, as-tu remarqué qu'en plus de construire un récit structuré, construit et intelligent sur la morale, l'action, la praxis, adapté des mythologies les plus intelligentes du monde occidentale, fait preuve d'une inventivité remarquable dans ses représentations visuelle permettant de comprendre, notamment comment comment en quoi consiste l'homme, ce qui n'en est pas un, n'en est plus un, comment il peut se vider (les Nazguls, et la manière dont ils sont conçus, c'est un truc de dingue... du spectre adapté du mort-vivant le plus vide, dont la vitsse est reactuellisée par rapport à la tradition, montrant comment le vide, la surface, peuvent être rapides, détail important pour adapter la lutte éthique à l'agitation réactionnaire devenue rapide)....
En ce sens, cefilm, non content de suciter, comme tout perçu, la reflexion, pose les questions les plus importantes de l'humanité:
Qu'est-ce que l'homme? (à partir de toutes les variations, c'est bien la question de l'homme qui est en jeu)
-Que dois-je faire( Là aussi c'est tout le film le traite, non seulement par la question de la lutte, mais encore par la question du basculement dans le vide, vers ce qui ne l'est pas)
-Que m'est-il permis d'espérer (là, c'est vraiment toute l'hisoire du film...)
-Que puis-je connaitre?
Bon, euh, s'il t'en faut plus, et pour te prouver que nous ne sommes pas des incultes qui préférons visionner des trucs de débiles, t'as ça:
http://www.imdb.com/title/tt0208919/
Allez, amuse-toi bien!
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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.
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