Forum de FilmDeCulte

La journaliste Samantha Lawrence est admise en tant que malade suicidaire dans un hôpital psychiatrique privé. Malheureusement, elle ne tient pas le scoop qu’elle recherchait mais se retrouve confrontée à une situation bien plus grave : des rats résultant d’expériences sur le cerveau humain habitent les sous-sols de l’établissement. Pire encore, ces créatures se montrent beaucoup plus agressives, affamées et enragées que la normale…

Faute de film de blaireau enragé, voici d'abord les rats. Le film n'a ni le goût du risque, ni l'inconscience de Shakma: ça va à deux à l'heure, c'est de l'aseptisé à pouf loseuse (quand sur la jaquette le noms des films stars de l'actrice principale et mis entre parenthèse sont Les Vampires du désert *pas terrible dans mon souvenir* et Wishcraft *grosse merde à base d'exorcisme de pénis de veau (?)* tu sais qu'on n'est pas dans du projet A), en gros ce sont comme dans Shakma des personnages dans des couloirs, qui ouvrent des portes avec des rats derrière (enfin c'est surtout qu'ils leur tombent dessus là), mais en mou et chiant, avec un climax complètement bidon.

Deux bonnes choses qui relèvent le film néanmoins: les rats ont de gros yeux rouges, et tu te dis que tous les films sérieux devraient être comme ça (au hasard, Doute, Les Invasions barbares, toute la filmo Mathilde Seigner), et puis surtout la misère à te laisser bouche bée des effets spéciaux, où la mère rate est une sorte de mix entre un ornithorynque et une Josée Dayan décoiffée, version dessin animé. Chacune des apparitions vaut son gros pesant de joie. Pour une raison inconnue (refus des merdes?) le Power DVD sur l'ordi ne veut pas faire de capture, maman ressemble au truc en haut à gauche:



Ron Perlman avait semble t-il une piscine à construire en 2003.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon alors autant le babouin croqueur de pouffes c’est rigolo, mais là c’est vraiment pas possible.

Hormis l'idée débile de bases (des rats mangeurs d'hommes dans un asile de fous! What else ?), il n'y a rien à sauver. Le film se noie immédiatement dans un non-rythme chiantissime. Et l'actrice principal joue tellement mal que tu te dis qu’on a forcément dû proposer le rôle à Avril Lavigne ou aux Sœurs Olsen avant... Le comble de l’angoisse est atteint lorsque, attaquée par un rat géant, la directrice de l’asile se fait.. décoiffer !!!!

Certains effets numériques sont tellement génialement mal faits qu’on dirait vraiment que quelqu’un a juste directement mis sur la pellicule une décalcomanie trouvée dans les miel pops.

Sinon, c'est par le réalisateur de « lectures diaboliques », grand prix à Avoriaz en 89. Je l’ai pas vu mais je crois qu’il a pas très bonne réputation, si ? Le reste de sa filmo fait rêver : Ice spiders, mosquito-man, tentacles of the deep, mega-snake… A quand un hommage à Paris Cinéma ?

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Liza says "Don't drop bombs!"

Grosse merde. Et incompréhension devant ce prix l'année où le jury nous bassinait avec leur dégoût du gore et leur préférence pour un fantastique pour tourné vers l'imaginaire, le rêve, la fantaisie, etc.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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