Forum de FilmDeCulte

Comment naissent les complots.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je veux bien être d'accord avec QGJ, mais encore faut-il s'entendre sur les hypothèses de départ. Pour essayer de dresser de manière objective 2 listes de stars, une pour les 70 /une pour les 80, on peut se référer à ces liens :

https://www.ultimatemovierankings.com/top-movie-stars-1970s/
https://www.ultimatemovierankings.com/top-movie-stars-1980s/

Je sais pas trop si les stars des années 80 ont survécu tant que ça dans les 90s : Bruce Willis enchaînait déjà les bides au moment de Pulp Fiction et doit attendre Armageddon pour péter à nouveau un score (et on peut pas dire que le succès se fasse uniquement sur sa tête). Stallone pareil, en pire (je crois pas qu'un seul de ses films ait vraiment cartonné dans les 90s). Schwarzie s'essouffle dès le milieu des 90s. Reste Tom Cruise mais qui a changé d'emploi avec les 90s : il rejoint le rang des stars d'action quand les autres dévissent (et encore, je sais même pas si on peut taxer le Mission: Impossible de DePalma de pur film d'action).

Pour les stars des 70s et pour avoir vécu les années 80s : c'est à moitié le choix des films dans lequel ils jouent et qui ne correspondent plus au rajeunissement du public (voir le bide d'Ishtar avec Warren Beatty et Dustin Hoffman l'année où sortent Predator, Les Incorruptibles ou l'Arme Fatale qui sont un poil plus excitants quand tu as dix-douze ans) et à moitié le cours naturel des choses. J'ai personnellement jamais compris où se nichaient le sex appeal chez Faye Dunaway ou Donald Sutherland (je prends exprès deux acteurs que j'aime bien) mais il en faut pour tous les goûts, on va dire... et je comprends aussi que d'autres préfèrent Tom Hardy ou Jennifer Lawrence misère de misère à Mel Gibson ou Sigourney Weaver.

Ensuite, je pense également que les films grand-public des 70s reposaient moins sur les acteurs que sur leurs sujets et leurs traitements : tu vas pas vraiment voir L'Exorciste pour Ellen Burstyn, Les Dents de la mer pour Roy Scheider, et surement pas Star Wars pour Mark Hamill ou Carrie Fisher (un peu pour Harrison Ford quand même) : chacun ses déviances, mais quand même... Même Le Parrain, c'est vraiment les personnages plus que les acteurs qui t'emportent, je pense. Alors que pour Predator, Commando ou Top Gun, un peu d'attachement ça aide. Et c'est là je pense qu'on a recentré les scripts sur le "parcours du héros" avec toute la dose de clichés qui s'ensuit et qui font que c'est aujourd'hui assez dur, dans les studios, de pondre un scénario qui n'est pas basé sur une recette préexistante (le fameux "pourquoi on n'en fait plus des comme ça ?").

Sinon, personne n'a cité Eastwood, qui plane au-dessus de tout depuis les années 60. Et quelque part, ça me fait un truc.

_________________

Pour trouver des noms renommés à l'époque, j'ai tapé dans les nommés aux Oscars et j'ai regardé leur filmo voir si je constatais une chute dans les années 80.J'ai de toute façon pas compté Willis dans les années 80 car DIE HARD, son premier vrai succès d'acteur star, c'est 1988.Ca reste un mec avec une présence de star globalement de CONAN en 1982 jusqu'à BATMAN ET ROBIN ou LA FIN DES TEMPS en 1999, facile.
C'est ce que je pense: une rupture démographique et générationnelle. Comme si les baby-booomers les avaient remplacé à l'image, et les enfants des baby-boomers (nous) avaient perpétué leur culte pendant une décennie de plus grâce à la VHS.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Warren Beatty est aussi plutôt marqué années 60 que 70 (ses films avec Arthur Penn).
Jack Nicholson est plus typique des années 70, plus sombre et torturé, moins explicitement progressiste (même s'ils ont le même âge).
De Niro aussi même si lui a pu faire des films notables sur 4 voir 5 décennies...

Ca reste un mec fringant qui était en âge d'être une star dans les années 80. Mais après REDS en 1981, t'as rien pendant six ans, puis le infamous ISHTAR, puis rien avant qu'il revienne avec DICK TRACY. Le mec était littéralement absent des écrans.

Un peu pareil avec son contemporain Jon Voight, certes moins une star mais qui comme lui n'a que deux (!) films dans les années 80.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Il y en a un qui fait mal c'est Dustin Hoffman
Carrière triste après Rain Man. Il est vrai que le rôle de faire-valoir psycho de Tom Cruise était casse-gueule.

Deux ans plus tard le mec est seulement la co-star de la superproduction HOOK mais bon... Après ça reste des flops ou des mini-blockbusters mais on lui confie encore SPHERE, ALERTE, HEROS MALGRÉ LUI, etc.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

La meilleure stratégie c'est celle de Clint Eastwood, devenir son propre réal, aussi bien capable de se mette en scène dqns Firefox que de s'absenter dans Minuit dans les Jardins du Bien du Mal.
Robert Redford et Paul Newman sont aussi passé à la réalisation avec des films importants, quand les rôles qu'on leur proposait étaient moins notables (après Paul Newman s'est un peu trop absorbé dans la course auto, un oeu cobtradictoire avec son image de libéral bon teint)

Laisse le monde découvrir la façon dont Liam prend sa subjectivité pour oa réalité.

_________________

Question, connaissez vous la marque de fringues Ami ?

_________________
CroqAnimement votre

Je connais le logo (comprenne qui pourra).

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non

En fait c'est parce qu'il y a cette pub partout dans le métro et je la trouve hallucinante de prétention. Pas d'image, pas de site internet, on promeut un évènement réservé aux professionnels, à qui ça s'adresse ? Qui a eu l'idée d'une telle pub ?

_________________
CroqAnimement votre