Forum de FilmDeCulte

Et pour joindre le geste à la parole : ce serait bien que tu arrêtes ce genre de remarques complètement débiles. On a tous ici des cinéphilies poussées, Zad est peut-être l'un de nos membres qui a la plus grosse curiosité en termes de pays et d'époques, et tu n'est pas la seule personne au monde à pouvoir juger des films. Le cinéma américain n'est pas une pollution, juste une cinématographie comme une autre qu'il faut apprendre à connaître pour éviter d'en parler de manière aussi caricaturale. Si tu ne veux pas qu'on soit caricaturaux avec Teguia, commence à balayer devant ta porte.

ah bin bravo.



il faudrait quand même piger pour des cinéphiles poussés que le fond et la forme sont indissociables.
C'est pas un débat que je lance, hein.

justement, dans Aliénations je passe complètement à côté du fond, je sais qu'il est sur le papier passionnant, c'est ce qui me pousse à m'y mettre, mais la forme est inepte et empêche à mon sens le film de survenir, et je passe mon chemin.

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Bah c'est justement ce qu'on est entrain de dire, là...

je ne vois pas ce qui te chagrine dans la forme du film de Malek Bensmaïl... si tu veux en parler un peu, c'est cool. Qu'est-ce qu'il aurait fallu comme mise en scène? Des décadrages, un montage plus rapide? qu'est-ce qui rend la forme inepte?

c'ets pas une histoire de tics de mise en scène, d'effets de la modernité, c'est juste que là il n'y a rien, je ne vois pas ce qui distingue le film clairement d'un reportage, c'est du journalisme

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c'est absurde (pour un cinéphile qui a la plus grosse en termes de pays et d'époques..), parce que c'est quand même un film très travaillé, avec une sensibilité à fleur de peau,
ça se présente pas du tout comme un reportage: "depuis quelques années je voulais faire ce film avec toi, papa, sur la souffrance mentale en Algérie. A l'aube de l'Indépendance, c'est à Constantine dans cette ville mystique imprégnée de traditions et de modernité que tu as consacré ta vie à soulager et à soigner nos malades. Tout était à faire. Sous ton regard bienveillant, j'ai décidé de suivre le travail de ton équipe au sein de l'hôpital qui a vu le jour grâce à ton obstination..."(c'est pas de l'écrit, ce sont les paroles qui ouvrent le film)


J'insiste pas.