Castorp a écrit:
Vieux-Gontrand a écrit:
Et tant mieux : on ne peut pas vendre une automatisation ou un remplacement de l'homme. La charge de travail est en fait déplacée plutôt qu'annulée
Le problème, c'est que ça sert d'excuse pour réduit les coûts.
Par ex : corriger une trad IA en post-édition prend plus de temps que d'en faire une de zéro. Ca n'empêche pas les prix de s'effondrer dans plein de domaines.
Oui se ruer sur cette technologie sur la foi d'un effet wahou pour une PME ou une administration, sans comparer les approches, ni avoir une idée claire du gain recherché par rapport à l'état de l'art actuel, c'est l'assurance de perdre vraiment beaucoup d'argent en prétendant faire l'inverse.
Soit elle a la capacité de développer une méthodologie fiable pour ses propres besoins, mais cela prend du temps, et n'edt pas forcément rentable dans un secteur qui évolue vite.
.
Soit elle dépend de prestataires dont elle est le client et dont la seule préoccupation est d'amortir un produit dont ils ne comprennent probablement pas eux-mêmes le fonctionnement. Ceci dit la même bulle s'est produite il y a 50 ans avec les systèmes experts (HAL de 2001 la reflète) qui ne sont pas, dans leur principe, si différent que cela des modèles actuels.
Et elle me parait exploitable sur des questions d'automatisation ou d'accélération de flux d'acquisition ou d'indexation de données déjà automatisés, qu'elle peut intégrer et, à moyen terme, simplifier. Pas pour de l'aide à la décision.
On voit la bulle dans des appels à projets européens pour des scientifiques qui sont obligés d'ibtégrer un volet IA, mêmr sur des problématiques qui ne s'y prêtent pas. Il y a un risque qu'il s'agisse d'un artifice volontaire ou pas pour écrémer dans les disciplines finançables sur des fonds publics ou non, selon qu'elles se prêtent ou non à l'ingénierie de données.
Il y aussi un projet de cloud public européen pour la recherche, mais ils sont nulle part, en pré-analyse, quand il est devenu très facile de tester et même utiliser (ou publier si on est de l'autre côté) un modèle via Hugging Face er Transformer. Cela fait penser là encore aux années 80 quand les firmes de tech européennes ont été balayées, alors qu'à l'époque elles étaient encore techniquement compétitives. Leur modèle économkque se prétait ni à l'hyper-concengration financière du secteur d'un côté, ni à l'essor de l'open-source de l'autre