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Blind Terror ou See No Evil en VO.

[Info modo : post en réponse à un premier message effacé]


Oui j'avais adoré à la première vision, tellement bluffé par la mise en scène de ce personnage, tout un jeu subtil entre la vu du spectateur et l'impossibilité de voir du personnage, tout ceci est tout simplement spectaculaire et génial à mon sens... Seconde vision, et l'interrogation sur la finalité s'est imposée à moi... Bah j'ai pas forcément trouvé de réponse, je crois que c'est surtout un exercice de style coincé entre classicisme et nouvelle ère du cinéma d'horreur; au début on est dans le classicisme et vers la fin on tombe dans quelque chose de plus brut. Mais ce trajet n'est surement pas suffisamment dialectique pour être totalement percutant. Du coup seconde vision un peu moins forte mais bien emballé quand même, et Mia Farrow est juste époustouflante.

5/6

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Des moments absolument géniaux (notamment l'ouverture, brillantissime, qui raconte tout), la mise en scène du meurtrier, excellente, et un jeu très ludique sur ce personnage aveugle qui ne voit pas ce que l'on voit nous et qui tâtonne autour d'une horreur insoupçonnée. Cependant c'est vraiment le genre de film qui tient sur deux idées et la deuxième partie se fait carrément longuette puisque le film n'a plus grand chose à proposer. Mia Farrow est géniale. La "révélation" finale sur l'identité du meurtrier ne marche pas du tout mais ça reste une série B solide et assez jouissive malgré tout. Fleischer c'est quand même rarement décevant, il faudrait que j'en rattrape plus.

4/6

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CroqAnimement votre

Je me suis dit la même chose il y a quelques mois en découvrant L'étrangleur de Rillington place. Regarde ce dernier, c'est de la très bonne came.

L'idée maîtresse du film est quand même délicieusement perverse dans sa pure expérience scopophile qui exacerbe le propre du cinéma d'horreur (le spectateur conscient du danger environnant le personnage inconscient) notamment dans son schadenfreude (on se réjouit de voir le malheur d'autrui) avec cette deuxième moitié où la pauvre héroïne en prends vraiment plein la gueule, se rétamant la gueule partout, à deux doigts de la parodie. Le film est conscient de sa veine sadique - y a toute une séquence qui préfigure les Destination finale avec les bouts de verre sur le sol - mais se teinte quand même par moments d'une vibe morbide (la meuf vivant dans une maison peuplée de cadavres qu'elle ne voit pas, comme une variation tordue et tangible sur le film de fantômes).

Maintenant, faut dire les termes et tout ce que je décris mais tout de même 40 minutes (sur 93) à arriver.

L'exposition est longuette, les scènes de balade à cheval peut-être délibérément niaises pour servir de contrepoint mais profondément chiantes, ça atténue pas mal le délire.

Mais je me suis watchlisté plusieurs Fleischer :

The Narrow Margin
Violent Saturday
The Vikings
Compulsion
Fantastic Voyage
The Boston Strangler
10 Rillington Place
The New Centurions
Soylent Green
Mandingo

Devrais-je en ajouter d'autres? (sachant que j'ai déjà vu 20 000 lieues sous les mers, Conan le Destructeur et Kalidor)

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Barrabas vaut le coup paraît-il (j'ai une watchlist Fleischer pour cette année pas très éloignée de la tienne).

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Le pitch fleure l'ersatz de Ben Hur avec le même relent prosélyte.

Je m'en bats la race.

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Qu'il est loin le complétiste.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

J'ai repris le taf alimentaire. Ça va ralentir graaaaaaave, les rétros.

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Un de mes réals (d'enfance) préférés.

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I think we're gonna need a helmet.

Ok watchlist.

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I think we're gonna need a helmet.

Celui-ci est sur ma liste.Le complétiste fou regarderait CHILD OF DIVORCE.Le truc au téléphone ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ouais.

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J'ai choisi de séparer la femme de l'artiste donc j'ai regardé un Mia Farrow.

1h25 mais malgré tout le film rallonge graaaave la sauce. Car en effet le tout ne tient que sur deux concepts, tout d'abord cette ironie dramatique permanente de la première partie, ensuite ce parti-pris malin mais parfois un peu forcé d'échapper le visage du méchant. C'est cool, ça donne lieu à de nombreuses scènes de tension sympa et ironiques, quelques cadres astucieux. Après est-ce que ça suffit à tenir un film entier ? Il y a deux-trois rebondissements qui font qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, mais tout ceci culmine avec une révélation du tueur qui tombe un peu à plat.

Par contre comme dit TBA (RIP), on sent une charnière entre un cinéma d'angoisse composé et posé, et un cinéma d'horreur plus viscéral.

Au final c'est sympa, même si ça paraît un chouïa vain, à ça d'être un court-métrage étiré/exercice de style.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste