Forum de FilmDeCulte

Mouais sauf que ça aurait eu de l'intérêt si ces scènes n'étaient pas un amas de clichés...le film cherche à faire iconique et pour le coup une succession de vignettes en guise d'intro pour raconter l'enfance du personnage aurait été plus appropriée...parce que là c'est bien long pour rien...

Et tout le film est comme ça...2h25 où il se passe RIEN.


Oui voilà, y a l'intention mais derrière ça suit pas, ça se cantonne à du tout basique à peine plus évolué que ce que je m'imagine être la série TV de 1969.


Mais graaaaaave, là aussi le film se croit super iconique et c'est surtout complètement vulgos, au même titre que la caractérisation des méchants (très méchants qui rigolent en postiches) et des gentils (qu'on fait tomber dans la fange les pauvres choupinous).
On navigue effectivement en plein clip de Farmer foireux.


Tous dans le surjeu d'époque...c'est lamentable, même Ulliel.


L'indulgence...

Ca vaut pas plus de 1/6

_________________

J'ai suivi tout ça d'un oeil distrait, donc c'est moi ou bien je viens de me frapper un film de 2H30 pour voir un ricos se faire brûler son château et prendre des coups de bâton par des paysans pas contents ?

C'était mauvais. Dommage.

Ouais, bah, ça confirme le niveau de Boutonnat.
Bon, ça fait bien longtemps que j'ai perdu le fil mais si j'ai beaucoup de respect pour le partenariat Farmer / Boutonnat, ce film confirme qui a le plus de talent des deux.
Incroyable à quel point Boutonnat est un médiocre réalisateur ET compositeur de musique de films.
A aucun moment tu n'arrives à te situer dans l'espace et même le temps de l'action. Ya la scène de bal avec un potentiel de malade, et même ça, un réalisateur de clips quoi, il la foire totalement. Et tous ses effets ridicules aux FX limites alors qu'on filme juste un orage ou un lever de Lune, le truc déjà maitrisé dans les années 30 quoi, et vas-y que jte zoome pour rien, que ma caméra flotte d'un côté, puis de l'autre. L'impression d'être dans un mélange de pub pour le parfum et le foie gras pendant 2h30.
De toute façon, tu sais même pas que t'es dans le Périgord. Depuis quand la lumière en là-bas, c'est la même que celle de la frontière entre le Texas et l'Arizona ? Alors d'accord, je ne suis jamais allé ni au Texas, ni en Arizona (et ya le Nouveau-Mexique entre le deux) mais je suis déjà allé en Dordogne, et ça ne ressemble pas du tout à ce qu'il y a à l'image. Cette espèce de couleur sépia tournée systématiquement à l'heure dorée, c'était vraiment une scorie a l'époque. Un Long Dimanche de Fiançailles, c'était pareil, supposé se passer dans le Léon mais t'attendais touj de voir un Mexicain avec son poncho.
Et l'autre, c'était donc les dialogues inaudibles des acteurs. Qui sont tous forts jolis (sauf évidemment Olivier Gourmet qui n'a jamais été aussi proche du porcin, l'impression qu'il est botoxé, surtout autour des yeux) mais on ne les comprend pas.
Pas aidé par cette musique omniprésente totalement basique.
C'est quand même un énorme gâchis vu le potentiel de base, du mélo à base de révolte paysanne dans le Périgord à la Restauration. Et yavait quelques bonnes idées comme ces espèces d'anars sans manche comme Dupontel, des plans un peu organiques (ya des animaux, ya des éléments, ya des malédictions, ya à boire et à manger, ya plein plein de décolletés et les fesses d'Uliel) mais c'est basiquement des nobles méchants et des paysans gentils absolument caricaturaux (malgré le traître mais bon, il est amoureux).
Je connais pas le matériau de base, ni la série mais je doute quand même que ça ait autant marqué en étant aussi binaire.
Alors yaura bien le perso du gentil curé républicain mais le faire jouer par un cochon, est-ce suffisant pour sortir des clichés ?
Yavait aussi le délire de faire vraiment la moitié du film sur l'enfance. C'est assumé. C'est culotté. C'est très bien sûr le papier mais l'enfer est pavé de bonnes intentions.
En fait, avec un Jean-Paul Rappeneau des années 90, ça aurait été forcément au moins tout à fait correct.
Mais c'est Laurent Boutonnat quoi.