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Ou L'épée sauvage.

La mise en scène est d’une mollesse accablante, surtout au sortir des Fulci que j’ai regardé dernièrement. Ce Pyun là, c’est du bis mais sans saillies type zooms/gros plans/caméra portée dégueu qui mine de rien rajoutent un cachet, une patte, à défaut de vraiment dynamiser les choses. Pourtant il y a bien de la violence et des nichons, moins que dans Conquest, forcément, mais plus que dans Masters of the Universe : même si c’est puéril par moments, ce n’est pas un film pour enfants, on est pas loin du sleaze des romans pulp des années 70 qui mélangeaient les genres. Mais il y a zéro dynamisme, la caméra est posée là pendant que tout le reste se passe autour.

En revanche, l’écriture est hyper dynamique passées les vingt premières minutes d’exposition. C’est simple, il y a une telle addition d’enjeux et de péripéties que ça devient impossible à prédire en dehors des grandes lignes. Deux méchants qui sont rivaux. Des trahisons à tout va. Des retournements de situation constants. De l’inextricable. Le héros est parfait pour le genre, efficace, charmeur et vulnérable. Richard Lynch est impeccable en tyran habité par le spectre de sa tricherie, plus versatile que son personnage de sorcier maléfique dans The Barbarians. Plein de personnages secondaires bien marqués, avec leurs particualirités. Une sincérité totale dans son exploration du genre et son potentiel, malgré les limites criantes. Et la musique est vraiment cool par moments.

Très attachant.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Énorme carton totalement improbable à sa sortie…

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)