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aka Mon futur moi



Elliott fête ses 18 ans, fait un trip aux champignons et se retrouve face à face avec sa propre personne de 39 ans, qui est pleine de sagesse. Mais lorsque le "futur moi" d'Elliott commence à lui donner des avertissements sur ce que sa cadette devrait ou ne devrait pas faire, Elliott se rend compte qu'elle doit tout repenser à propos de la famille, de l'amour et de ce qui est en train de devenir un été transformateur.

Deuxième long métrage remarqué à Sundance et auréolé d'une bonne réputation d'une actrice spécialisée dans les téléfilms (de Noël notamment), My Old Ass m'attirait pour son pitch qui sonnait à mes oreilles comme la promesse d'un Fréquence interdite version comédie touchante mais le film s'avère en réalité plus proche de...My Girl (rappelez-vous, avec Macauley Culkin) aka un coming-of-age somme toute assez conventionnel (et un peu prévisible).

Ça reste mignon dans sa romance (servie par deux acteurs tout à fait attachants) et même juste par moments (notamment une tirade sur la dernière fois qu'on a joué enfant) mais l'écriture n'exploite pas assez le postulat qui s'en retrouve donc réduit à un argument de façade dont on pourrait limite se passer et obtenir le même film.

C'est sur Prime pour ceux que ça intéresse.

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Le titre est génial.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Synopsis 100% traduit par une IA. Ca fait tiep.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Typiquement le pitch que j'adore et j'ai été séduit par l'immédiateté sans chichi avec laquelle le postulat s'incarne. Y a juste zero fucks given en termes d'explication ou de règles du jeu de l'univers, la nana du futur est là et puis c'est tout.

J'ai aimé aussi ce jeu typiquement américain, hyper spontané et argotique, imprévisible, c'est quasiment du mumblecore. Les filles sont bien mais le mec est hyper bien aussi, sorte de Dominic Sessa du pauvre, il est top.

Après devant ce genre de film je suis souvent intimidé tant les récits sont "sur-intrigués": ça prend le pitch et ça va ailleurs, y a toujours un nouvel étage à la fusée... Ici pas du tout, c'est "sous-intrigué" à fond, d'une simplicité et un dépouillement qui, il faut bien le reconnaître, frise au pire l'arnaque, au mieux l'occasion ratée.
Au final il y a de belles choses mais j'aurais aimé plus de densité narrative qui aurait permis de faire naître l'émotion.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le dernier été avant le départ pour l'université, la région de Muskoka Lakes, le nouveau Caleb Landry Jones, une tête d'affiche toute mignonne, tout en gardant un côté naturel et rough around the edges, Aubrey Plaza dans un rôle bref et essentiel de mentor, le tout dans la formule du film de voyage dans le temps, façon lo-fi. Excellent dans sa représentation de l'adolescence et de ses particularités, même si le film demeure sagement conventionnel, jusqu'à sa conclusion, qui prend le parti de l'évidence plutôt que du risque. Le climax émotionnel est particulièrement réussi dans la manière dont il fait se... mêler le rire aux larmes.
Ça m'a donné envie de revoir la version hk de Retour vers le Futur (He Ain't Heavy... He's My Father)

J'adore ce genre de synopsis, donc c'était haut sur ma liste de films à rattraper.

Et j'ai trouvé ça très bien. Il y a pas mal de scories qui desservent l'ensemble (une direction d'acteurs pas toujours au top, un déroulé assez conventionnel), mais je trouve que le côté tranche de vie de l'ensemble, la beauté des décors (ce lac !), quelques excellentes idées (la ferme, le golf) et la justesse du ton permettent d'emporter le morceau.
J'ai aussi aimé le fait d'avoir une héroïne woke sans que le film cherche à prêcher quoi que ce soit à ce niveau-là dans un sens ou dans l'autre : c'est juste intégré intelligemment au récit, et ça c'est cool.

Un joli 4/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."