Forum de FilmDeCulte

On s'fait la valise, docteur ? en VF

Howard Bannister, un jeune chercheur quelque peu rigide, vient à San Francisco concourir pour une bourse en musicologie. À son hôtel, il rencontre une jeune femme qui, semant le désordre partout où elle passe, risque de bouleverser sa vie. Autour d'eux, une course à la valise se joue, qui va réunir une foule de personnages, pour une foule de quiproquos.

Je n'avais pas assez vu le nom "Bogdan" ces dernières semaines donc j'avais un besoin impérieux de me faire un Bogdanovich. Cinéaste que je connais mal: seulement vu PAPER MOON il y a longtemps et le génial TARGETS il y a deux ans.

En réalité, c'est Déjà-Vu qui m'a recommandé le film car McQuarrie lui avait recommandé et en effet il semblerait que le perso de Barbra Streisand, un véritable feu-follet qui sème le chaos partout, soit une inspiration du personnage d'Haley Atwell dans DEAD RECKONING.

Bref, petit tourbillon d'énergie, le film fait immédiatement penser à un cartoon. C'est virevoltant et au début plein de plans dynamiques et cool qui empilent les couches narratives. Ça n'arrête pas, quittant les rives de THE PARTY pour aller quasiment dans le ZAZ.

Rien de fou mais une découverte facile à regarder et réjouissante.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mitigé.
J'aime bien la partie autour du congrès de musicologie, la rivalité pour la bourse et les articles (assez réaliste compte tenu de la psychologie des scientifiques en fait, le trait est à peine forcé) et le personnage de Madeline Kahn , mais ce n'est qu'un tiers du film, le reste m'a semblé un peu poussif, surtout la parodie de Bullitt à la fin.
Mais d'un autre côté il génère intentionnellement la frustration de n'être que partiellement très drôle, d'avoir un climax en forme d'annulation (comme Paper Moon ou Shampoo d'Ashby, peut-être aussi Un Fauteuil pour Deux de Landis).
Ceci dit Wilder est plus profond et génére le malaise par l'excès et le dépassement du sujet par la situation. Ici au contraire la fatigue des personnages envers la situation qu'ils vivent est déjà une forme de déconstruction et de contrôle (comme dans tous les films que j'ai vu de lui)
Un peu frustré que le détail des deux complots ne soit pas plus expliqué.

Mais je ne suis pas sûr d'avoir compris le personnage de Streisand
Et