Forum de FilmDeCulte

Pas encore vu le 6, je voulais attendre d'avoir tout vu (dont les 7) pour m'exprimer parce que j'attendais avec espoir une explication à ce que Cuaron avait vu là-dedans (au-delà de la mort d'un enfant, sa marotte). Pour le moment, même si je trouve ça très élégant dans la mise en scène, j'ai vraiment l'impression de regarder une série Star Wars de Disney+ tant tout aurait pu être condensé en un ou deux épisodes.

Ou un film.

Là, je ne comprends pas la nécessité de s'étirer de la sorte, c'est chiant, avec cette voix off de plus en plus casse-couilles.

J'imagine qu'il va être révélé que tout ce qu'on voit comme "flashbacks" et que l'on soupçonne être davantage l'illustration du roman que la réalité (y a qu'à voir les choix de BO à base de zique de porno soft et d'Umberto Tozzi) va être révélé comme (à moitié) faux ou quelque chose dans le genre?

Ne me dis pas, Art Core. Je mets ça ici pour la postérité tel The Protagonist.

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le cinéma a toujours eu cette prétention d'être le meilleur endroit pour raconter toutes les histoires, et l'appétit vorace de l'industrie aggrave le phénomène mais : le livre est formidable, c'est le format parfait pour raconter cette histoire, point.

je jetterai potentiellement un oeil pour laure et just mais vraiment c'est le livre où tu te dis "ah ça ferait un bon film" en le lisant, tu reflechis deux secondes et tu te rends compte que non, mais dans des bureaux avec des logiques industrielles ça finit absurdement par aboutir.

lol

Valable pour tous les topics de cette section.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Haha. Ouais. Donc.

Je confirme que this could've been an email.
Je sais pas si ramassé sur un film de deux heures le récit aurait paru moins poussif mais en l'état, j'ai vraiment trouvé ça de moins en moins crédible au fur et à mesure que ça avançait. Je trouve ça presque malhonnête dans la façon dont ça cultive son mystère à moité éventé, c'est quand même une réalité qui s'arrange grandement pour maintenir le flou donc le propos sur le procès fait avant d'avoir entendu toutes les versions en prend un coup.

Après, je le répète, la réa est très bien, entourant régulièrement ses personnages de grandes fenêtres, symbole d'un monde transparent, d'une société invasive et impudique. Mais dans l'écriture, c'est pas loin d'être ce que Cuaron a fait de plus mauvais.

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Oui c'est vraiment pas fou, après je regrette pas de l'avoir vu et j'ai pas passé un mauvais moment. Si l'on considère que la plus grande qualité d'une série c'est une bonne histoire, Disclaimer ne démérite pas avec ce récit retors et tortueux de deuil, de vengeance, de culpabilité vu sous deux époques et selon différents points de vue dans quelque chose d'à la fois très sexy mais aussi tragique. C'est entraînant et chaque épisode nous donne envie de voir le suivant. Cependant une fois le concept un peu étalé il n'y a plus grand chose. Tout culmine lors d'une scène de confrontation entre les deux personnages principaux lors du dernier épisode et d'une part la révélation est un peu prévisible (et presque trop "dans l'époque" pour être honnête et crédible), d'autre part cela questionne sur l'intérêt d'avoir à ce point étalé tout ce qui précédait, notamment toutes ces scènes de sexe à postériori presque démoniaques (la série est presque anti sexe de ce point de vue là, nous disant, vous avez bien kiffé ? Ben en fait vous êtes des porcs). La série aurait pu être bien plus contenue et plus efficace sur un temps globalement plus court à mon sens et surtout sa démonstration aurait été moins lourde, moins didactique.
Mais je mentirai si je disais ne pas avoir pris de plaisir, le casting est génial (Cate Blanchett dans un rôle proche de Tar mais bien plus humaine, le revenant Kevin Kline qui va aller prendre son Emmy), Lesley Manville (son personnage est finalement très trouble, dans son obsession d'une fiction créée de toute pièce, mais ce n'est pas vraimen traité) le fils chelou, la version jeune de Blanchett. Et la série est belle, c'est très élégant (j'adore la présence des chats, dans les intérieurs), même si je suis pas fan de la mise en scène caméra épaule à base de zoom des moments de doutes du perso de Baron Cohen.

Clairement pas une grande série, on se demande un peu pourquoi Cuaron s'est consacré à ça quand tu vois l'ambition démesuré de chacun de ses films. J'espère vraiment qu'il va revenir rapidement au cinéma parce que clairement cette petite récréation inconséquente est loin d'être le sommet de sa carrière.

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CroqAnimement votre

Hippocrate saison3 : c'est toujours bien joué et rythmé mais si le constat général est indéniablement réaliste, la dramaturgie et les situations fictionnelles pour le dénoncer pas du tout. Donc dans cet hôpital travaillent des médecins qui sont là comme ça en passant , on les laisse travailler parce qu'il faut bien. On soigne des sans papiers en les logeant dans des ailes désaffectée, des internats fermés, etc. A trop vouloir présenter ces médecins comme des super-héros, la série qu'on présente parfois comme un documentaire du fait du passé médical du réalisateur vire beaucoup dans la trop plein de n'importe quoi. De plus, si la série l'intelligence de faire vieillir ces personnages ( ils ne sont plus des internes), elle oublie d'en faire apparaitre des nouveaux ( y a pas de nouveaux internes qui pourtant sont la main d'oeuvre corvéable des hôpitaux). On trouve donc des prétextes à la con pour que les anciens soient encore là et trainent à l'hôpital (je passais dire bonjour. Bon maintenant que t'es là donne nous un coup de main. on est débordé ) C'est sympa mais on est plus prêt d'une fiction médicale comme Urgence que d'un documentaire.

Il nous fait chier avec ses trucs gnangnans sur les médecins.

Je m'étais arrêté à la saison 1 (qui était bien) mais quoi qu'il en soit c'est dommage un tel gap entre deux saisons, quand c'est sorti j'étais limite en mode "HIPPOCRATE ça existe encore ?".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste