Forum de FilmDeCulte

Et ce que j’adore dans le gag du monochrome de Whiteman, c’est que c’est une allusion à un tableau blanc acheté par Claude Berri (leur producteur).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Et sans doute à la pièce géniale de Yasmina Reza ("Art"), créée peu de temps avant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bon souvenir des Rois Mages.

Le pire. Les trois frères fait rire, le pari sourire, les rois mages c'est consternant.

Le pire? Négationnisme de L'Extraterrestre.

Sinon Le Téléphone sonne toujours deux fois était plutôt bien réalisé de mémoire

Je découvre cette histoire sur wikipedia :

Ah j'ignorais cette histoire.

Mais je refuse de croire que Bernard Campan est un mec "humainement à chier".

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Lederman est pas une référence de ce coté d'après ce qu'en disait Coluche..

Pas vu le téléphone, L'extraterrestre c'est pour moi un film de Bourdon solo (meme si Campan est acteur). Legitimus s'est barré et Campan ne participe meme pas au scénario.

Oui L'Extraterrestre c'est parmi les pires choses que j'ai vu tout court.

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De mémoire alors.....

Découvert récemment à cause de bons avis lus ici et quelle douche froide......

Totalement culte pour moi Les trois frères même si ouais la deuxième partie road trip est objectivement assez naze. Mais tellement de répliques ou scènes cultes pour moi. Mais je serai curieux de savoir si j'aimerais autant en le découvrant aujourd'hui (clairement non).

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CroqAnimement votre

Ce n'est pas un chef d'oeuvre, notamment à cause du gamin qui doit être le gamin-acteur le plus mauvais de l'histoire du cinéma.
De fait, ça plombe le film dès qu'il choisit la tendresse franche.

Mais sur le reste, surtout la première partie, c'est une satire de haut vol à mourir de rire (sur beaucoup de registres comiques, hein Choupette ?). Des personnages minables, dans une société minable, et le grain du film est parfait pour ça.

Son enjeu est justement de faire émerger un peu d'amour de tout ça. Un amour à qui cette société (à la mauvaise haleine) ne laisse pas de place et dont les persos s'adaptent avec leur pudeur.
Pour ça aussi que la critique sur l'absence d'échanges autour de la mère n'a pas lieu d'être.
Elle existe et interroge les persos mais qui préfèrent l'évacuer, de peur de casser leurs carapaces qui les a fait avancer jusque là.
Et les frères sont très bien écrits dans le sens où ils sont à la fois de grossières caricatures mais avec de subtiles touches qui les rend tellement réels.
La mère, ça se finit avec sa chanson du générique de fin. Alors c'est très simple dans la concrétisation mais très cool dans l'idée, sous exploitée au cinéma d'enrichir le film avec le générique. Plus un côté déjà suranné de ces comédies françaises des années 80 produisant leur chanson.
Sympa en l'occurrence. Biais Catherine Ringer, certainement (le rap de Bourdon, c'est n'imp), j'adore cette nana. Mais qui appuie encore la critique plus ou moins diffuse de la masculinité toxique qui traverse tout le film
Ya tellement de petits messages qui ne dépareilleraient pas avec notre époque, mais en plus sincère, parce produite par l'univers du film, pas imposés.
En fait, le perso de la mère ne passerait pas du tout : une femme libérée consisterait à ne pas assumer son enfant ? 3 fois ? Pas très réaliste, donc on n'oserait plus aujourd'hui, mais le fait est qu'on comprend qu'elle n'a pas connu son père. Et les pères des 3 frères tout simplement inexistants ?
Ça se finit dans un orphelinat, on a compris.

Ya même un côté auteur qui va bien.
Les Inconnus ne s'en cachent pas en utilisant leurs prénoms mais le Didier cynique qui aime bien le pognon (voir sa carr actuelle),le Bernard qui a certaines velléités artistiques mais fait dans la grossièreté, le Pascal en gendre idéal (qui aura sa série France TV).

Bon, c'est un peu de la surinterprétation mais basé sur des éléments objectifs du film.

Parce que c'est d'abord du culte comique à n'en (quasi) plus finir.
L'huissier, le beau-père (les rastaquoueres !!!! ), l'After...
Ya quand même du gros niveau de comédiens (même Semoun est parfait).

Mais ça devient en effet de plus en plus poussif dès que ça part en mode "aventures" et ne prend plus le temps de critiquer les milieux traversés en vitesse (mais ça reste très drôle... le fourgon EDF... "je suis pédiatre"). Et surtout avec l'émotion mal gérée. Mais encore une fois, le gamin, c'est pas possible.
Et le fan-service du passage Millionnaire qui n'est qu'un sketch (en plus déjà fait, même si amélioré) n'aide pas. Auto-indulgence de fou.
Heureusement, ça reprend du poil de la bête avec le procès, hyper drôle et une émotion qui fonctionne (on ne voit presque pas l'enfant).

Ce mélange humour / émotion qu'ils ne réessaieront même plus avec le Pari, qui a aussi son lot de scènes cultes et evite la gênance du cahiers des charges e la norme ISO "comment écrire une comédie à succès pour le public et la critique". Mais la charge satirique est beaucoup moins subtile. Plus le film avance, plus il sort du réel. Le groupe de desintox, c'est très drôle et culte mais c'est quand même très facile.

Une époque où une comédie à succès pouvait avoir le César de la meilleure première oeuvre (bon, réalisée par des déjà stars).
Et il aurait peut-être mieux valu qu'un vrai réal s'en charge.
Jean-Loup Hubert ? (mais qui avait lâché la comédie pas assez noble apparemment mais n'ira pas plus loin sur le chemin du succès).
Parce que le film me fait penser à La Smala, film-culte de mon enfance (jamais osé le revoir mais je ne sais même pas si c'est possible).

Et c'est la qualité de la Cité de la Peur. Même si là, entre le cadre de la côte d'Azur et l'influence américaine écrasante, c'est finalement plus laid à l'image.
Les 3 Frères, c'est Paris-la-Grise, ça va.

Sa suite est totalement dispensable mais le côté toujours présent affreux, sales et méchants ne l'a rend pas complètement indigne comparé à toutes les booneries et trucs avec Dubosc.
Ça assume de la prise de drogue dans une caravane de bidonville avec un couple de blédards kabyles, quand les autres comédies des 20 dernières années semblent évoluer dans l'univers parallèle "comédie française" (à vrai dire, je me trompe peut-être tant je les évite). Les Ch'tis, c'est vraiment le péché originel.
Même Intouchables, pourtant inspiré d'une histoire vraie, fait tellement Fake. Du coup, jamais essayé les autres Toledano-Nakache qui ont l'air les seuls un peu accrochés au reel pourtant .

Et j'aime beaucoup Le Téléphone sonne toujours deux fois. Ça ne se démarque pas du reste des comédies françaises niveau image et réa mais dans l'univers , énorme, c'est franchement réjouissant (et précurseur de la Cité de la Peur mais avec beaucoup moins de pognon).
Jamais osé voir l'Extraterrestre (enfin si, à sa sortie, mais raté, ça n'avait pas dû rester bien longtemps à l'affiche).
Les Rois Mages, c'est vraiment pas top et ne se regarde que pour le capital sympathie du trio.

Ça a l'air d'être au point mort, et j'aurais une forte appréhension (parce qu'il est sur la pente descendante) mais j'aimerais vraiment que voit le jour le projet avec Sattouf. Que j'adore surtout en BD mais dont je respecte beaucoup les films imparfaits.

Lederman et quelques-uns de ses artistes...

Coluche:
"Alors il s'appelle comment déjà le producteur ? Ah oui ! Dobermann !"
Et Lederman avait réclamé du pognon (ou cherché à interdire) pour le sous-titre du film de De Caunes, "l'histoire d'un mec", vu qu'il avait les droits des textes (bon, après, c'est sans doute logique dans le milieu).
Je crois d'ailleurs que le nom deson personnage a été changé.

Ou Le Luron:
"Je dis toujours "vous" à mon impresario. Avec l'argent qu'il me prend, j'ai l'impression qu'ils sont plusieurs ".

Souvenir d'une séquence d'un docu où Claude François, sortant de scène, encore en sueur, est en voiture avec Lederman. Il se fait limite pourrir par celui-ci, comme s'il se donnait pas assez. C'est Claude François qui conduit...

Après, Bourdon (et sa carrière) donne quand même l'impression de ne pas être un ange. Et Legitimus, en enfant de la balle, ne doit pas être un tendre non plus.