Forum de FilmDeCulte

Pour le coup la S2 est très différente sur la structure : c'est principalement un huis clos, on le voit en train de galérer à trouver l'inspiration pendant le confinement. C'est sympa, touchant quand tu es toi même un auteur confronté aux mêmes angoisses, mais j'ai trouvé ça trop long, j'ai décroché.

C'est visible sur Amazon c'est ça ? En bon suiveur de la première heure époque Sale Pute / Saint-Valentin (j''étais au premier concert à la Boule Noire en... 2008?) il faudrait que je le vois...

Prime ouais.

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Playlist sur Netflix, qui retrace la création de Spotify. Comme souvent avec Netflix, on se laisse prendre au jeu, la mécanique d’addiction joue son rôle (notamment ici avec une narration par points de vue de chacun des personnages) et au final on en retire pas grand-chose (sauf l’impression d’avoir un peu perdu son temps).

Finalement maté la S2 de la série sur Orelsan. Dans la lignée de la S1 dans le ton même si là en effet c'est plus sur la fabrication concrète de son dernier album. Encore une fois pour qui s'intéresse au processus de création c'est génial parce que le mec malgré son immense succès, ça reste un artiste qui galère pour avancer. La majorité de la série c'est lui qui y arrive pas, qui doute à mort. C'est vraiment ce que je trouve réussi là et qu'on retrouve dans tout ce qu'il fait, l'humilité. Il n'essaie jamais de se donner le beau rôle, de nous dire que c'est un génie, qu'il a des inspirations qui tombent du ciel mais au contraire, il montre exactement l'inverse, que tout est difficile, que tout est un travail constant, harassant et rempli de doutes. Et finalement il y arrive. Bon je trouve l'album en question très moyen mais à la limite c'est pas important comme il le dit dans une chanson "l'important c'est pas l'arrivée mais la quête". Sinon overdose de leur marque de fringues qu'on voit sur quasiment chaque plan.

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CroqAnimement votre

Parlement (saison 1)
Sur le Parlement européen pour ceux qui savent pas. La grande qualité, c'est d'avoir voulu faire une série éducative et comique sans verser dans le pur cynisme, ni dans l'angélisme juste en assumant toutes les contradictions de l'UE, la complexité/opacité des processus démocratiques et bureaucratiques, le lobbying, l'inanité des députés, le gaspillage. Le protagoniste est un jeune assistant parlementaire qui découvre les rouages et n'est même pas un idéaliste, mais un technocrate qui s'invente une conscience écologique au sujet d'une cause qui lui tombée dessus par hasard et la mènera à bien par devoir.
Niveau comédie, c'est pas la grosse folie avec des ressorts basiques mais ça fait le job pour rendre tout ça ludique et c'est assez court pour ne pas s'ennuyer, très bon cast des deux allemands.

Transatlantic
Autre série cosmopolite. A Marseille sous Vichy en 1940 et avant l'entrée en guerre des US, l'histoire d'une filière américaine semi-clandestine qui a fait évacuer de nombreux juifs et artistes. Regardé surtout parce que c'était tourné près de chez moi, pour mémoire j'avais repéré Corey Stoll achetant du saucisson au marché.
Quelque part ça change des films de Seconde Guerre mondiale, parce qu'il n'y pas de bombardements, pas (ou si peu) de patrouilles allemandes dans les rues, c'est la police française qui joue ce rôle, tout ça sous le soleil et les paysages minéraux de la Provence. L'autre originalité vient du fait que nos héros aident nombre d'artistes et intellectuels, ce qui en fait aussi l'histoire d'une communauté originale et hétéroclite, un lieu de liberté et de création qui rend hommage à l'art de cette époque et au surréalisme.
Entre la situation politique ambigue de la France (et des US) à l'époque, les arrangements avec l'Histoire et le besoin de dramaturgie, les enjeux sont parfois un peu flous, ce n'est pas très clair ce qui est légal ou pas, si ils sont activement recherchés (ils sont tous logés dans une grande villa où ils font de grandes fêtes), mais ça reflète aussi peut-être très bien les atermoiements de cette période. Et il faut se dire que la série n'a pas vocation à décrire précisément la situation de la France qui est surtout là comme toile de fond, à part dans les décors, on ne retrouve absolument rien de la culture marseillaise et provençale par exemple. En plus, ça fera plaisir à Qui-Gon, les rares français résistants de cette série sont des tirailleurs africains qui montent un réseau de résistance anti-colonialiste... Le rest du cast étant essentiellement américain et allemand.
Pour le reste, ça reste très classique et un peu trop long pour ce que ça raconte.

Vu également et même avis.

Sinon, j'ai maté un truc que je ne pensais jamais mater mais vu les échos, j'ai tenté et grand bien m'en a pris : la saison 3 de l'émission LOL, qui rit sort. Je ne sais plus qui était dans le cast des saisons précédentes mais ce coup-ci, ils ont une grosse partie de l'équipe de La Flamme et Le Flambeau (Cohen, Niney, Bekhti, Nakache, Exarchopoulos, Felpin) ainsi qu'Efira, Damiens, Elmaleh et Paul Mirabel et c'est extraordinaire.
Faut imaginer des malades mentaux de l'impro et de grands acteurs enfermés pendant 12 heures (six heures de jeu mais avec beaucoup d'arrêts, réduits à 7 épisodes de 30min) qui essaient de se faire rire et de se retenir de rire. Certains se connaissent, d'autres non, y a des trucs de complicité et de trahison... En réalité, tout ce qu'ils font pour faire rire les autres n'est pas foncièrement drôle, ce sont les réactions de ceux qui essaient de se retenir, leurs techniques pour ne pas rire, leurs visages qui se tordent, qui est à crever de rire. Tu les vois courir, manger, grimacer, fuir, c'est génial. Moi c'est 100% ma came, c'est la raison qui fait que je trouve souvent drôle les bêtisiers de films nuls et/ou que je n'ai pas vu et/ou avec des acteurs que je n'aime pas. Il y a quelque chose de pur dans cette notion de rire naturel, de rire qu'on doit contrôler... C'est fort parce que même si tu sens la mise en scène, l'écriture, les impros de pro, tu as quand même l'impression de voir toutes ces stars en mode télé-réalité, davantage eux-mêmes, dépourvus face aux vannes des autres...
Et putain, il y en a qui sont hallucinants de taf, sincèrement, quand tu vois Bekhti en MVP du film de Jeanne Herry dans un registre dramatique et que tu la vois faire la DÉBILE ici, ça force le respect, tout comme l'abattage et l'énergie de Niney, décidément un joyau de comédie.

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Voilà que j'apprends qu'il y a une série dérivée du Dead Ringers de Cronenberg qui 'je l'apprends) était déjà une adaptation u Roman Twins...

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

On touche le fond.

Reste dans le topic Désordres avec ton copain d'HP.

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No comment. Même un élève de CP n'oserait pas.

Suite à ce message, j’ai regardé un peu la saison 3 de LOL (j’avais arrêté la première au bout de 10 minutes).

Je suis partagé entre le rire et la gêne. Parfois ça tombe juste et on souffre avec eux de se retenir de rire, tout en pouffant avec plaisir (notamment quand c’est Leïla Bekhti et Pierre Niney qui font les cons, ils sont assez irrésistibles). Et parfois c’est lourd, ils en font des tonnes pour rien, ce que n’arrange pas le format insupportable de la télé-réalité.

Pas sûr de continuer.

Ça dépend, t'es en quelle classe ?

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Bien que je sois déjà en CM1, j'ai continué. Finalement, c'est assez addictif et plaisant.

On tape au fond, bmntp, t'es pas notre mère.

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