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J'ai fait un topic t'as raison c'est mieux.

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CroqAnimement votre

Séance binge watching hier soir avec En place, la série de Jean-Pascal Zadi.

J'ai ri franchement, c'est plutôt bien écrit et les dialogues sont percutants. Niveau personnages, on est clairement dans la caricature et le trait est volontairement forcé. C'est assez inégal, parfois ça fonctionne parfois non.

En revanche, ça pêche vraiment côté scénario, à ce stade on se demande comment de telles inepties ont pu passer.

J'ai trouvé les deux premiers très corrects. Par contre le troisième c'est embarrassant tellement ça marche pas, effectivement comme tu dis c'est gavé d'inepties. Tout le truc du fermier là, quel malaise.

Le pire moment de la série.

Ça remonte un peu par la suite

Pistol
L'histoire du premier et forcément ultime groupe de punk. La reconstitution est au poil avec son Angleterre des 70's dévastée, étriquée, au bout du rouleau, mais d'entrée de jeu, l'aventure pue déjà la gueule de bois. Le point de vue est celui de Steve Jones, guitariste et fondateur du groupe qui semble assister à la rottenification et au succès en témoin impuissant. Le groupe ne restera qu'un amas de cas sociaux qui ne feront corps qu'en de rares instants de grâce, manipulés par leur manager immature, ils ne peuvent pas se blairer et se font des coup de pute, l'audace et la rage déjà dispersées, aucun n'apparait très sympathique.
Des concerts minables, un seul album, la série ne cache pas qu'ils ne savent pas jouer et ont viré le seul vrai musicien compositeur, toute la BO aligne des morceaux largement supérieurs à ce qu'ils ont pu produire au point qu'on se demande ce qui a bien pu faire leur légende.
Quand même bien la déprime.
6 épisodes, un peu trop délayés.

J'ai trouvé la série un peu fade, assez peu représentative de ce qu'à dû être l'émergence du punk. La partie la plus intéressante est celle après l'arrivée de Sid Vicious

Et donc j'ai regardé tout en entier (je parle de EN PLACE si vous prenez le train en route), et ça s'effondre jusqu'au bout. Ya même plus aucun humour dans le dernier épisode. Ça s'empêtre dans des intrigues de politique ultra premier degré et totalement pétées sans queue ni tête.

Assez d'accord. Il y a une galerie de personnages autour du groupe, mais ça n'insiste pas vraiment sur leur influence et l'effet domino. Et l'impression que la série met 5 épisodes à démarrer, mais je ne sais pas si c'est un ratage ou effet voulu pour raconter la trajectoire d'un groupe qui a finalement explosé au décollage.
C'est Danny Boyle qui réalise au fait.

Déçu aussi. Ca aurait du être plein d'énergie et de rage. Et finalement, c'est tout mou.
La légende autour du devenir des cendres de sid vicious (voir sur wikipedia) est ultra glauque.

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Ceci explique peut être cela

J'ai vu ça oui, le mec était vraiment mal barré avec une mère comme ça.


Il insuffle un peu de l'énergie destroy qu'on lui avait connue sur Trainspotting et ce n'est pas lui l'auteur. On peut pas vraiment lui reprocher l'échec.
C'est plus d'avoir choisi ce point de vue d'un protagoniste au départ moteur mais qui se fait plus tard bouffer par des personnalités plus fortes et on ne sait plus bien de qui et quoi ça parle au final.

La romance entre Chrissie Hynde et Steve Jones, en plus d'être fausse, est quand même cucul

Un an et demi après, je découvre Montre jamais ça à personne, la série documentaire consacrée à Orelsan (réalisée à partir de vidéos filmées par son frère depuis l'adolescence), dont je connaissais moins de 10 morceaux en appréciant sans être à donf (enfin en gros jamais assez pour avoir été écouter le reste), et j'ai trouvé ça exemplaire.

C'est Entourage en vrai et sincère, un compte-rendu exhaustif de la galère et du processus créatif (un kink perso) qui impose du respect pour le mec et sa team, plus cravacheur qu'il ne laisse croire. Derrière son apparence de mec mou, y a un gars qui a jamais lâché. Et qui a jamais lâché ses potes dont certains ont été instrumentaux dans sa réussite.

Pour autant, la série montre aussi les fails, les moments gênants, les opinions dissonantes (de ses propres potes ou prods sur certains de ses morceaux ou idées) et s'avère également un touchant portrait en creux du frère qui filme tout depuis le début, aimerait tant faire partie du groupe et finit par trouver sa place.

C'est 6x45 minutes entraînantes et marrantes.
Pas encore vu la saison 2 de 4 épisodes qui se concentre visiblement sur l'écriture de son dernier album durant le confinement. Peur que ce soit moins riche, forcément.

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Oui je plussoie tout ça, vraiment très chouette, c'est assez génial d'avoir tout ce matos ces moments de lose/glande dans l'appart en bordel d'Orelsan, ces moments dans son taf alimentaire etc... Et l'humilité du mec et de sa team force le respect, jamais tu sens que c'est acquis et que les mecs sont au dessus du lot, toujours plein de doutes et d'affirmation qu'il faut bosser. Ca rejoint bien Comment c'est loin, exactement la même ambiance provincial, film de potes plein de fails et d'humilité. Pas vu non plus la S2 mais un pote très fan m'a dit que c'était dans la même lignée.

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