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MessagePosté: 28 Nov 2022, 08:36 
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Milieu des années 1980. Le théâtre des Amandiers est doublé d'une prestigieuse école de théâtre, dirigée par Patrice Chéreau et son assistant Pierre Romans (disparu en 1990). Au menu : stage à New York auprès de l'école de L'Actor's Studio pour se former à la Méthode, et production, dans la grande salle d'une vraie pièce voire d'un film
Hôtel de France
, Platonov de Tchékov. C'est en fait une grande école à la française : elle est gratuite, mais la sélection est ritualisée. 40 étudiants sont repris lors d'un stage qui joue le rôle de la classe prépa, mais seulement 12 sont retenus, d'où une concurrence, à la fois technique et sentimentale, et un fort vase-clos entre les élèves. Au cours du stage, Chéreau reste dans l'ombre derrière Romans mais devient progressivement de plus en plus présent une fois le verdict du concours d'entrée donné. Une relation (une sorte de couple-alpha) se noue entre deux élèves Stella et Étienne, que tout oppose socialement : la jolie jeune fille studieuse (plus que) bourgeoisie et le bad boy autodestructeur qui infiltre un milieu qu'il fascine et souligne son origine plus populaire.


J'ai trouvé le film bien fait techniquement (photo cadre montage) bien joué (Garrel très bon, les jeunes acteurs aussi, marrant, peu connus, ils donnent tous l'impression d'être familiers, l'un est le clône de Vincent Lacoste, une autre rappelle Anaïs Demoustier, bref c'est un film sur l'incubation des acteurs en milieu sentimental-républicain où les acteurs se doivent d'avoir des tronches d'acteurs) mais trop classique, dans la veine des reconstitutions nostalgiques des années 80 (comme le dernier Hers, mais aussi Honoré). En comparaison,120 BPM ou même les Témoins de Téchiné avaient plus de liens avec le présent (le SIDA est ici présent, mais comme un enjeu annexe, pas tout à fait dépouillé du mythe adolescent et romantique de la mort précoce qui serait le propre de l'artiste). Et finalement la plus grande ironie d'Hazanavicius envers Godard (joué par le même Garrel) avait le mérite de recréer totalement (car c'est le refus d'une identification) l'artiste mais aussi l'époque, de les expliquer par une distanciation subie. Formellement le dernier film d'Amalric est aussi bien plus singulier.

Ce qui m'a aussi semblé prégnant, c'est l'insistance sur une conception dans laquelle théâtre est avant tout une stratégie de reconnaissance de la personne de l'acteur par le metteur en scène, cette reconnaissance devient la raison d'être de l'institution, de manière peut-être juste du point de vue de l'enseignement français (qui produit cette reconnaissance avant le savoir) mais complètement endossée. Il est intéressant de comparer cela avec les scènes de théâtre de Drive My Car Hamaguchi, qui reposent également sur Tchékov, où l'enjeu est autre (la pièce et les répetitions forment plutôt l'instrument d'un témoignage qui s'impose au metteur en scène, une présence d'autrui qu'il voudrait refuser plutôt que modeler : la pièce n'a plus de sens après le meurtre puis le pélerinage à Hiroshima puis Hokkaïdo.pour la chauffeure - d'un certain côté Hamaguchi laisse la parole voire la vérité déborder l'institution) ou bien la Bande des 4 de Rivette, qui partage une part des prémices du film, ainsi que son époque, mais est travaillé par autre chose de peut-être plus riche (l'effet d'absence au présent et le refus du psychologisme que produit même, et peut-être surtout- un texte classique, pour exprimer une inquiétude radicale : la langue se clarifie et touche une pointe de précision extrême en acceptant le risque du simulacre, contre son objet, contre le désir qu'elle sublime mais aussi éteint).

Bref peut-être trop nostalgique et autobiographique, il s'agit de refaire le passé, pas d'en explorer la trace. On voit quelques objets de luxe du passé : une Alfa Roméo Giulietta, une cabine téléphonique, de la neige.

Maintenant je l'aurais vu à 17 19 ans j'aurais été moins sévère. L'apparat de la sélection au mérite à la française est filmé avec ironie et nostalgie, ce n'est pas un code ésotérique et intensément érotique comme chez Desplechin. Le film est sur l'impossibilité de la fascination et de la séduction
perso de la lesbienne sui n'existe que pour se prendre un vent, son identité est séparée de celle de Chéreau qui vit lui-aussi plutôt péniblement son désir si l'on y regarde bien
, filmées comme ce qui n'arrive qu'une fois.

je voulais voir American Torso de Gábor Bódy mais l'ai raté a cause de putain de travaux


Une partie du jeu est aussi de reconnaître les acteurs réels de la promotion 1986 qui ont inspiré les personnage (Eva Ionesco en bonne copine à la fois libre et prudente, telle élève plutôt sceptique et râleuse, d'un tempérament un peu trop comique pour le reste du milieu, qui pourrait être Agnès Jaoui etc...)

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 12:31 
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Qu'est-ce que ça joue bien ! C'est le minimum pour un film sis dans un théâtre me direz-vous mais c'était loin d'être acquis. Respect d'avoir pris des acteurs en majorité inconnus, c'est quasiment que des nouvelles têtes: le parallèle entre la démarche de Bruni dans son film et celle de Chéreau dans son théâtre est claire. En tout cas on est bien avec eux et les 2h05 passent sans problème.

Garrel est bon car Garrel et souvent bon, mais je n'ai pas retrouvé la fièvre intense de Chéreau. Il joue le dur et le connard mais on ne sent pas suffisamment la flamme. Il n'y a qu'un plan vers la fin où il force le truc et on retrouve le temps d'un instant ce regard habité de Chéreau. A la limite j'ai presque préféré Micha Lescot en Pierre Romans.

En tout cas Bruni-Tedeschi facilite le travail à ses acteurs. Elle ne s'embarrasse guère de mise en scène, elle fait ça au zoom, il y a parfois rigoureusement les même set-ups de scène en scène, tu sens qu'elle n'en a que faire. Ça n'empêche pas cependant quelques beaux plans.

Même sensation de léger "je m'en foutisme" dans le traitement du milieu social de l'héroïne. Si tu ne sais pas que Bruni vient de ce milieu aristo, tu comprends juste pas ce que ça fait là ni ce que ça éclaire du personnage de Stella. C'est dans le film parce que c'était là dans le réel, point.

C'est la force et la limite du projet. Il y a un côté "film à clés" qui est sympa (qui est Bruni, qui est Eva Ionesco, qui est Vincent Perez...?) mais on sent quand même un film qui avance sans but. Ce n'est pas désagréable (au début on ne sait pas si ça va couvrir une année scolaire entière, ou bien juste le temps de monter un seul spectacle...), ça donne une certaine liberté, mais on sent également une superficialité. Ils vont à NY à un moment pour découvrir l'Actor's Studio et tu les vois juste faire deux ou trois danses chamaniques. Ça manque un peu de fond.

Idem avec la question du public: il n'existe juste pas. Quand tu commences à voir des citoyens lambda arriver à la fin pour voir le show ça te surprend presque tant tout ce qui précède est en vase clos, intéressé davantage par le fonctionnement interne de la troupe que par le but à atteindre - parallèle là aussi fécond avec le film, davantage occupé par le catalogue de souvenirs de Bruni que par le souhait de raconter une histoire.

Après c'est aussi ça qui est bien, ce trip nostalgique. Là encore un film qui montre les années 80 des nouveaux quartiers, en mode LES NUITS DE LA PLEINE LUNE / LES PASSAGERS DE LA NUIT. Ça clope de partout et le SIDA plane, mais on n'en fait pas trop.

Finalement c'est lorsque le film se recentre trop sur le personnage de Sofiane Bennacer qu'il est le plus faible. On sent que cet ange noir en somme pas si intéressant captive davantage Bruni qu'il ne nous captive nous. On veut être avec les élèves et le script déporte le barycentre du film sur Bennacer, sur ce gouffre qu'il représente. Gouffre scénaristique qui à la fin englobe de force le perso de Stella alors que depuis le début le film avait pensé par lui-même et c'était naturellement déplacé vers la troupe.

En tout cas c'est un film avec des limites mais assez riche de niveaux de lectures, surtout au vu de la polémique. Voir Stella se faire aveugler par Etienne comme Bruni-Tedeschi semble avoir été aveuglée par Bennacer jusqu'à mettre en péril le film scénaristiquement ou en termes de production, c'est assez fort. Et l'indulgence dont elle fait preuve à son égard et que je ne me permettrai pas de juger va bien de pair avec une certaine bienveillance envers les comportements parfois tendus de Chéreau, le film ne forçant pas le jugement.

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 12:45 
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MessagePosté: 01 Déc 2022, 14:41 
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Elle n'est pas si fascinée que cela par Etienne. J'ai besoin de vivre cela. Il n'y a pas de perte de contrôle ni d'abandon, comme peut-être chez Carax.
Par contre ce qui est marrant c'est la manière par laquelle Stella échappe au sempiternel reproche elle est etudiante mais habite dans un 90m2 dans le 5ème.Ici, pour le coup, elle atomise tout le monde, et sans aucun complexe, pour le prochain siècle en mettant son poster de Taxi Driver et en organisant carrément ses pyjama parties dans un bâtiment familial genre Hôtel de Rohan ou Palais Carnavalet (avec son maître d'hôtel à elle).

Sinon l'actrice est le premier rôle du prochain Ozon

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 01 Déc 2022, 14:53, édité 1 fois.

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MessagePosté: 01 Déc 2022, 14:53 
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C'est du ruissellement donc c'est ok.


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MessagePosté: 01 Déc 2022, 15:01 
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Je préfère le ruissellement dans Liberté de Serra.


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MessagePosté: 01 Déc 2022, 15:53 
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Il est vrai qu'à côté La Sentinelle ou Ma Vie Sexuelle de Desplechin c'est Affreux Sales et Méchants 2

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MessagePosté: 03 Déc 2022, 11:32 
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J'étais pas au courant du parfum de scandale autour du film:

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html


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MessagePosté: 03 Déc 2022, 11:36 
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Je ne crois pas avoir ni de sympathie ni d'antipathie envers le film et VBT, mais les articles du Monde qui essayent de faire un parallèle entre l'intrigue du film et le problème réel sont abominables. Non pas que la question ne se pose pas (mais pas que dans ce film, un Monde sans pitié peut être vu comme une histoire de stalking, pour ne rien dire de la Bande des 4) , mais ils tordent à loisir le film pour enfoncer la réal, présentant comme une complaisance envers la violence de genre des scènes où il y a plutôt de la distance et de la mefiance envers celle-ci. Tu ne le sauveras pas et tu te prends pour Marlon Brando ou quoi devient elle est avertie par ses copines du caractère pathogène de son ami dans l'article de Guerrin. Du point de vue des journalistes les gens deviennent insensiblement coupables non de faits mais d'un risque, et les relations sociales ne visent qu'à l'objectiver pour s'en garantir.

A la limite ils vont finir lui reprocher de pas avoir mis en scène un tabassage et une agression dans le couple car là le film aurait joué pleinement son rôle d'alerte, voire d'accusation de l'acteur. Ett 'e spectateur se serait un peu plus rincé l'oeil...Le personnage de Stella est lâche de s'en sortir intact (il est vrai que c'est l'angle du film, intéressant d'ailleurs. Marrant de voir comment la culpabilité du survivant par rapport au VIH voire à la drogue, qui est ici le propre des classes moyennes dans le milieu culturel, est alors transférée vers la violence de genre). Bonjour aussi la pression qu'ils foutent sur l'actrice au passage, toujours trop ou pas assez manipulée.

Du coup merci Baptiste je vais acheter le Monde de ce samedi pour savoir s'il est aussi bête que je le suppose, je suis trop fatigué par la semaine pour lire des choses intelligentes.

À moins qu'il ne se cache consciemment derrière une problématique sociétale et culturelle pour faire un fait du people sans y toucher (mais le pire dans tout ça va c'est que Machine fréquente toujours Machin), c'est possible aussi

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MessagePosté: 03 Déc 2022, 13:35 
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Baptiste a écrit:
J'étais pas au courant du parfum de scandale autour du film:

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
Elle pointe des trucs vrais (que je pointe dans mon avis aussi) mais avec un filtre un peu trop "fragile". Evidemment que la scène du baiser de Chéreau n'est pas idéalisée -- elle n'est pas pleinement diabolisée non plus, c'est ça qui est intéressant. Et le perso d'Etienne, s'il exerce en effet une fascination inextinguible chez Stella le personnage et Valeria la réalisatrice, n'en est pas moins critiqué.

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MessagePosté: 03 Déc 2022, 14:35 
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Beaucoup aimé. Je m'attendais et craignais beaucoup un film en vase clos "nous les artistes" mais c'est pas du tout ça. Au contraire même, j'ai eu sans cesse l'impression qu'il y avait d'abord un regard ironique sur le théâtre et cette école, cette machine à créer des acteurs où sans cesse la vraie vie fougueuse de ces jeunes prenaient le dessus sur l'enseignement et même sur les textes (on n'entend quasiment rien de Platonov). Le film dépasse très vite cet entre soit culturel bourgeois qui aurait pu devenir très crispant mais qui au contraire bouillonne de vie et de désir. Puis de manière très délicate le film bascule de cette légèreté ironique vers quelque chose de plus trouble et presque mortifère où le théâtre n'est vu que comme un système d'oppression, de domination et d'agression. De nombreuses scènes d'apparences légères sont en fait des agressions caractérisées que ce soit une élève qui embrasse son professeur endormi, une fille qui en désire une autre et l'embrasse, la relation toxique Etienne et Stella et bien évidemment le metteur en scène tout puissant face à ses élèves ( la scène où Chéreau humilie sciemment une élève devant toute sa classe [et pour avoir croisé Chéreau dans la vraie vie, dans descirconstances totalement rocambolesques, je peux confirmer la froideur glaciale du mec). Étonnant à quel point Chéreau n'est pas épargné, loin de l'image de l'artiste total et tout puissant que je me faisais, il passe surtout pour un connard imbu de lui-même qui n'hésite pas à faire boire un élève et à l'embrasser de force s'il en a le désir. J'adore la scène des roulettes de la table, tu sens que c'est une vraie anecdote et que ça synthétise bien ce rapport de force inégal. Pareil pour la fin avec cette main sur l'épaule de Stella en pleurs qui d'un côté essaie de réconforter mais surtout la pousse sur scène malgré son état.

J'ai trouvé plutôt pertinent la façon dont le film balayait ses sujets sans lourdeur, le sida (superbe scène de la cabine téléphonique - là encore ça sent le vécu), la drogue, la très grande bourgeoisie de Stella (très beau personnage du maître d’hôtel) etc... Le film essaie de rester en surface, de coller à cette énergie vitale, à ce désir de vivre de ces jeunes qui semblent tous un peu paumés et déprimés plus l'année scolaire avance (contrebalancé par l'arrivée quasiment comique du personnage de la serveuse recalée du concours).

Il y a des maladresses, comme le dit QGJ c'est un peu dommage de perdre le côté troupe dans la seconde partie au profit d'Etienne qui ne dépasse pas vraiment le toxico déséquilibré (à postériori l'affiche du film paraît limite hors sujet en se concentrant sur Etienne/Stella, difficile de pas y voir l'influence de la relation VBT/Sofiane Bennacer). Et je trouve la dernière scène quasiment ratée, à New York où Stella semble enfin jouer pour elle-même sur scène, sans public, avec le spectre d'Etienne. La scène est belle mais la métaphore est d'une lourdeur (le théâtre qui répare l'âme, la scène où l'on se révèle...) que le film avait su éviter jusque là.

Vraiment beaucoup aimé, la casting est absolument parfait dominé par une Nadia Tereszckewicz à fleur de peau (si elle gagne pas le César du meilleur espoir...) et difficile de pas trouver totalement incroyable la polémique qui entoure le film tellement elle est dans son ADN même, tellement le film semble nous dire, regardez ces années 80 où tout était permis comme c'était dégueulasse (dès le début où la proto Eva Ionesco parle de ses photos d'enfant et de son désespoir) avant d'en reproduire le même schéma sur le tournage. Que c'est curieux.

4.5/6

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MessagePosté: 03 Déc 2022, 22:21 
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Décidément la presse de gauche a une dent contre le film, ici un article (payant) de Mona Chollet dans le Monde.

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... -%5Bios%5D


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MessagePosté: 04 Déc 2022, 09:28 
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C'est celui que j'ai link plus haut :)


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MessagePosté: 04 Déc 2022, 11:31 
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Baptiste a écrit:
C'est celui que j'ai link plus haut :)
Plus personne ne te lit depuis ta sortie sur les réals américains. T’es démonétisé mec !

Je trouve qu’on t’as fait un faux procès.

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MessagePosté: 04 Déc 2022, 12:27 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Je trouve qu’on t’as fait un faux procès.

Je peux t’assurer de la sincérité de Qui-Gon Jinn, j’ai dû faire pénitence au Penty.


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