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Pam and Tommy

C'est quand même vachement bien. A rapprocher de American Crime Story : L'Affaire OJ Simpson. Cette histoire un peu oubliée qui est en fait la première sextape virale à l'époque des balbutiements d'internet, faisant de Pamela Anderson une icône de la lutte pour la protection de la vie privée et des données.
Un peu à l'opposé de la comédie cynique, ça donne la part belle aux persos, qu'on verra tour à tour comme des connards et des victimes selon les points de vue adoptés, qui ont chacun leur propre bataille à livrer et ne sont jamais pris de haut alors qu'ils sont à la base des caricatures de la bimbo et de la rockstar.

Cette quête désespérée derrière l'air du temps...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui j'ai oublié d'en parler (enfin faut dire que je poste quasiment plus aussi), et moi qui ai tendance à détester le format série je me suis régalé. Pas long, jamais relou, très très bien filmé/joué, c'est vraiment de la bonne came.
Quoi qu'on pense de ces gens (et de la réalité, qui doit certainement être plus complexe), le show les dépeint tour à tour comme cons, attachants, drôles, pathétiques, touchants... et ça fonctionne. J'ai vraiment adoré, d'autant que le soin apporté aux décors, aux costumes et à la B.O. nous ramène bien bien dans ces années-là.
Gros coup de cœur, appuyé par toute la comédie concernant ce qui touche au porno et aux débuts d'internet et qui est vraiment délicieuce.

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Netflix les gars, Netflix.

J'ai regardé les deux premiers. J'ai bien aimé même si un peu marre de Gillespie l'éternel copiste, et puis aussi le côté OJspoiltation. Stan et James étaient parfaits et c'était quand même entraînant. Peut-être que je continuerai à terme.

Cependant, un peu marre de cet éternel rallongeage de sauce.
Le deuxième épisode, celui qui raconte en flash-back leur rencontre à Cancun, c'est sympa mais bon sang, on a vraiment besoin de 45 minutes pour ça ? Si on avait fait un film de cette histoire on aurait expédié leurs origines en 9 minutes et sincèrement on n'aurait pas perdu grand chose.

Alors on va me répondre que c'est justement bien cette liberté narrative, qu'on puisse se permettre de décrocher de "l'histoire" pour juste faire trois quarts d'heure sur leur rencontre. Mais en réalité c'est une liberté qui ne cache qu'un plus grand formatage: celui de devoir arriver impérativement à 6 ou 8 épisodes. Et donc on meuble. Lassitude...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J’hésite à le lancer depuis un bout de temps. Le côté exploitation et véhicule vintage à la Boogie Nights pour Seth Rogen fait un peu peur je trouve, surtout en regard à ce que ça veut raconter.

Je comprends ce ressenti, mais sur la longueur je trouve que ça se justifie parfaitement. Plutôt que de la liberté narrative, c'est surtout la volonté de rendre justice aux personnages. Ca s'appelle Pam et Tommy parce que c'est avant tout l'histoire de leur couple et insister sur ces débuts purement rock'n roll pour ensuite les voir évoluer vers quelquechose de plus adulte, ça paye parce qu'on se prend vraiment d'affection pour eux. Expédier le truc en 9 minutes, bien sûr c'est possible mais ça les cantonnerait au cliché sur pattes qu'ils représentent.

Complètement d'accord. Je suis d'ordinaire réfractaire à ces scènes à rallonge, mais là cet épisode est nécessaire si on veut s'attacher à eux, autrement ça ne marcherait pas.

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Netflix les gars, Netflix.

Surtout, mettre Olympe de Gouges et BB sur le même plan, c'est rude pour le féminisme.

Bien aimé Pam & Tommy également, qui suit dans les pas de Ryan Murphy (et parfois de sa réa vulgaire, ici avec les travellings avant speed incessants de Gillespie) et notamment d'Impeachment, repositionnant un sex scandal du point des victimes et sur le mal fait aux femmes dans un combat de bites. Plus léger dans le ton mais pas moins efficace dans le propos.

Par contre, c'est quand même dommage que, contrairement à Lewinsky, la série se soit faite sans l'aval d'Anderson. Au vu du propos, c'est ironique pour ne pas dire hypocrite.

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Rattrapé Euphoria saison 1 et la prétention du truc, la grandiloquence de la mise en scène de Levinson (d'ailleurs tu sens trop quand c'est pas lui qui réalise), cette pose permanente avec ce déferlement de bites a l'image pour faire trash (ça confiné au ridicule parfois), les échappés hors sujet (cette scène de danse finale)... Les persos sont touchants (surtout Jules, personnage vraiment réussi). Mais je comprends assez mal la hype sinon que c'est du HBO en collaboration avec A24. Et j'ai vu les deux épisodes spéciaux qui font le lien entre les deux saisons et c'est pareil, d'une prétention rare dont le premier qui est une discussion entre deux persos de 45mn en champ contrechamp. La série n'a pas les épaules pour ça. Bref un emballement très exagéré parce que Zendaya (qui est excellente certes), parce que A24. Pas sûr de voir la S2.

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CroqAnimement votre

Ca raconte clairement pas grand chose de neuf, ça l'a juste très bien emballé, entre la réa onirico-ludique de Levinson et cette écriture accrocheuse (les intros sur chaque perso) avec notamment une excellent épisode 4 (la fête foraine). Pas convaincu par l'évolution de la relation Rue/Jules sur les 3 derniers épisodes de la saison 1, un peu fabriquée, et le perso de Nate, trop keysersozesque. Quant aux deux Specials, le premier renvoie aux pires heures de Malcolm & Marie, le second est plus passable mais dans les deux cas, un long dialogue didactique de 57min redondant avec la saison, c'était pas la peine. Tour de force du huis clos temps réel et acteurs qui tuent mais paye ton remplissage. Quand y a confinement, faut pas se forcer hein...

Je viens tout juste de commencer la saison 2 qui pour le moment vaut surtout pour les soeurs Lexi et Cassie (et Sydney Sweeney, je pense que je pourrais gifler Chris Rock pour la ken).

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The Voyeurs est fait pour toi.

Oui l'épisode de la fête foraine est assez impressionnant, il faut bien le reconnaître. Et sinon oui assez déçu par le côté thriller avec le maître chanteur qui manipule tout le monde, ça jure trop avec le côté réaliste du reste.

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CroqAnimement votre

Je me suis encore fait avoir par la critique sur la série Moon Knight, regardé le 1er épisode sur D+, j'ai trouvé ça pire que la série Hawkeye c'est dire...

On te parle d'horreur, y'en a évidemment pas, vu le public auquel c'est destiné et la plateforme, au mieux ce serait de l'épouvante, et comme d'hab chez Marvel tout est désamorcé par de la comédie poussive comme jamais. Oscar Isaac en fait trop, avec une écriture de merde qui ne va pas l'aider. Pas une scène d'action potable, pour le coup à ce niveau de discordance entre le constat d'une série Marvel avec tous ses défauts et sans même ses qualités habituelles (quelques scènes avec un peu de gravitas et des moyens de cinéma) et l'attente d' "une série d'horreur originale dans le ton" pouvait-on lire, je vais m'arrêter là.

Cependant le génocide arménien est une vérité historique incontestable, ça a même été inscrit dans la loi française le 18 janvier 2001, article unique: « La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915 », et c'est très bien comme ça.

J'ai vu la moitié du premier épisode et ça m'est littéralement "tombé des yeux". Pas trouvé ça nul ou quoi, juste que ça m'a pas attiré une minute. Officiellement trop vieux pour ces conneries.

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CroqAnimement votre