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OSS 117: Bons Baisers d'Afrique pour les plus québécois d'entre nous.

Synopsis : 1981. Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.

Je suis extrêmement difficile en comédies, je suis même pas sûr que j'arriverai à remplir un top10. Et pourtant, les 2 premiers OSS 117 sont rentrés instantanément dans mes comédies préférées.
Autant dire que j'attendais celui-là avec impatience même si la BA m'avait un peu refroidi.

En un mot : Tiédeur ou plutôt mollesse pour ceux qui ont vu le film.
C'est pourtant le même scénariste. Est-ce qu'ils se sont freinés ? Est-ce qu'Hazanavicius réécrivait sur le tournage ? Est-ce dû à Bedos ? En tout cas c'est sans appel, c'est mou putain (symptôme révélateur chez moi, j'arrêtais pas de parler devant le film, signe que je m'emmerde), il ne m'en reste quasi rien au bout de quelques semaines alors que j'ai pas vu les 2 premiers depuis des années et je peux raconter des scènes et des vannes au débotté sans forcer.

Et le duo en mode choc des générations, ça été fait 1 000 fois, c'est pas dur quand même de faire quelque chose qui tienne la route même en pompant à droite, à gauche. Ben non, ça rame et de toute façon c'est un faux ressort scénaristique vite évacué (et digéré).

Je retiendrai un caméo sympa du cast de "Au Service de la France" (si je voulais pinailler, je dirai quand même que c'est un anachronisme mais mettons ça sur l'inamovibilité de la bureaucratie française).

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Ouais, ça commence pas mal pourtant avec le pré-générique en Afghanistan et le pastiche des Bond de Glen/Moore est bien foutu mais sinon, ça s'essouffle passé les retrouvailles avec 1001 dans la prison pour se tarir en gags jusqu'à la sécheresse (j'ai ri à OSS 117 qui fait semblant de comprendre ce qui se passe la première fois mais on nous refait la scène à l'identique dix minutes plus tard), même si

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Pas fan du premier, le second m'avait bien fait marrer en salles mais moins depuis (le meilleur gag c'est le fou-rire forcé dans la caisse, moins communicatif passé la surprise initiale). Rien dans la BA de celui-ci ne m'a attiré en salles.

L'Afrique dans le cinéma français n'est pour l'instant bonne qu'à servir de pretexte à des comédies inoffensives où l'on se moque gentiment des vieux réflexes coloniaux tout en attisant le gag récurrent du fameux président africain, histoire de quand même bien garder le beurre et l'argent du beurre. Dans le pire des cas, elle alimente indirectement la fascination de bourgeois et bourgeoises (au moins de posture) pour les diasporas, les quartiers et la diversité, pour des hagiographies très dans l'air du temps, déjà ringardes et mal vieillies à leur sortie. Rien qu'en termes de francophonie c'est pourtant un très gros morceau, criminellement sous-exploité (lol). Sans forcément chercher à se départir de clichés qui n'en sont pas vraiment (violence, instabilité politique, autoritarisme, pauvreté extrême etc.) et nécessaires pour assurer un minimum d'accroche, il y a de quoi produire de la bonne fiction dans bien des tonalités différentes. Que se passe t-il ? Pourquoi un tel angle mort dans le cinéma français ?

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Looks like meat's back on the menu, boys!