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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 20 Fév 2022, 15:27 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Manet n'a peint que deux toiles religieuses,

Parmis elles le Christ mort au tombeau, dit "aux anges" qui se trouve maintenant au Metropolitan à New York

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Ici il prend (peut être pour la première fois) dans la mort la posture du prêche, et surtout continue à regarder le spectateur et le monde, sa résurrection n'est pas celle du sens qui n'est jamais perdu. L'élément troublant est que l'ange de gauche a l'air affligé, comme si la douleur de la Piéta était aussi partagée par la transcendance, quand l'autre à droite prépare de manière froide et réglée la résurrection du Christ, comme s'il s'agissait là d'un métier. Le regard du Christ neutralisant la contradiction entre les deux attitudes, il renvoie peut-être ainsi à l'église comme institution, où le rapport aux valeurs faut lui-même l'objet d'une spécialisation.

1864, peu avant la meditation de Dostoievski dans l'Idiot sur un autre Christ mort, celui de Holbein où le regard du Christ s'interrompt en même temps que le corps pourrit, le regard extérieur du spectateur est le seul regard humain qui puisse exister (ce que Dostoievski reformule ainsi : la terreur est un contenu de la foi)

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bon peintre voici le 14 juillet de Monet

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et celui de Manet :

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Contexte : l'après-guerre franco-prusse. Deux tempéraments différents.


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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 20 Fév 2022, 16:29 
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Pas non plus la même démarche, Monet plutôt dans la saisie "phenoménologique" du présent et du motif avec une peinture qui devient un environnement, quand Manet plutôt dans une relecture voire une déconstruction de la tradition picturale avec une forte présence du Titien (Olympia) et de Velasquez (le tableau que tu montres evoque les vues de la Villa Médicis y compris par la silhouette de l'invalide)

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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 20 Fév 2022, 16:54 
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Le tableau de Manet ci-dessus est bizarrement impressionniste pour lui pour commencer. Mais là où Monet, par tempérament, est dans l'explosion de drapeaux et la foule, Manet peint un mec amputé, des rues vides, un peu pavoisées. Constat de base : il pose pas leur chevalet au même endroit. Il a un truc Goyesque, in-your-face, qui jure de toute manière avec l'impressionnisme style Monet, qui en fait était un entrepreneur madré (il suffit de voir, même s'il ne pouvait pas le deviner, ce qu'est devenu Giverny et d'associer ça à son amitié avec Clémenceau et d'autres).

Tout ça n'a rien à voir avec ton post initial qui me rappelait juste que Manet était intéressant en tant que peintre.


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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 20 Fév 2022, 17:00 
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C'est un peu démaogogique comme critère et il y en a beaucoup des entrpreneurs madrés.
Delacroix était aussi l'ami de Thiers et a décoré le Palqis Bourbon, et il y a un lien entre et lui et Manet par Baudelaire...sans remonter à Gros et à Davud, et tous avaient des ateliers et des élèves (Monet marque justement une rupture).
Même Courbet était assez reconnu avant 1870, ce qui rend son engagement politique encore plus significatif

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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 02 Juin 2022, 20:53 
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Castorp a écrit:
Toute la peinture russe du début du 20ème, c'est à tomber par terre.
Nicholas Roerich ou Arkady Rylov, par exemple, c'est fabuleux.

Je connaissais pas Kouïndji, par contre, donc merci Gontrand !



Il est né à Marioupol...

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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 03 Juin 2022, 09:44 
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Donc il est bien russe maintenant.


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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 10 Juin 2022, 12:29 
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Citation:
Ilya Répine (1844-1930). Peindre l’âme russe, Paris, Petit Palais (5 octobre 2021 – 23 janvier 2022)

L’exposition consacrée au peintre réaliste Ilya Répine (1844-1930) a été présentée à Paris au Petit Palais du 5 octobre 2021 au 23 janvier 2022. C’était la première exposition consacrée à cet artiste, parmi les plus séduisants du XIXe siècle russe. Elle a été conçue par les conservateurs russes de la Galerie Trétiakov, sous la direction de Tatiana Youdenkova, spécialiste de Répine. D’abord présentée à Moscou, puis à Helsinki, l’exposition a été adaptée pour la France par Christophe Leribault et Stéphanie Cantarutti. À Paris, l’exposition a reçu un nouveau titre, un accrochage et un cadre décoratif originaux. Il nous semble utile de séparer ces deux stades dans la conception de l’exposition : l’offre russe et sa réception française. Aujourd’hui, sur fond d’événements tragiques, d’invasion dévastatrice de l’Ukraine par la Russie emportée par le nationalisme et l’idéologie impériale, il est plus que jamais important de faire attention aux mots que nous traduisons du russe vers le français. Il nous est, plus que jamais, nécessaire de nous préserver de clichés qui, répétés sans trop d’attention, véhiculent des idées douteuses.

L’exposition de Moscou (ouverte du 16 mars au 18 août 2019) s’appelait tout simplement Ilya Répine. Celle du Musée d’art Ateneum à Helsinki (ouverte du 27 avril au 29 août 2021) se nommait encore plus simplement : Répine. Le catalogue de l’exposition russe commençait par les articles intitulés : « Répine et l’art français », « Répine et les maîtres anciens ». L’idée de la valeur internationale, mais aussi et surtout du contenu universel de l’art de Répine, était chère aux conservateurs russes. Le design de l’exposition moscovite était sobre, voire minimaliste : les murs aux couleurs claires tranchaient avec la richesse de la palette du maître, avec l’exubérance de sa peinture à l’huile et des cadres scintillants d’or.

Les couleurs des murs à l’exposition d’Helsinki étaient, certes, plus vives. Mais la présentation de l’artiste était tout aussi neutre du point de vue national. Le texte annonçant l’exposition présentait Répine comme un « maître international », d’autant plus cher aux Finlandais que, les trente dernières années de sa vie, Répine a vécu en Finlande, d’abord partie de l’Empire russe, puis devenue indépendante. Malgré les invitations réitérées de la part des Soviets, l’artiste n’a jamais voulu rentrer en Russie. Ses œuvres restées en Finlande ont été récupérées par les Russes seulement après l’occupation de la Finlande par l’URSS en 1939-1940.

Comparée à celles de Moscou et de Helsinki, l’exposition parisienne tranchait d’emblée par sa « russité », son titre grandiloquent étant Ilya Répine. Peindre l’âme russe. À ce titre s’ajoutait une présentation tout aussi pompeuse et nationale : Répine fut « l’une des plus grandes gloires de l’art russe ».

Tout y était à la fois très « russe » et très « à peu près ». Ilya Répine était à Paris étiqueté non seulement comme incontestablement « russe », mais qui plus est « russe d’âme » car peintre de l’« âme russe ». L’histoire de cette expression-aberration au contenu vague devrait un jour être écrite. Mais d’ores et déjà nous pouvons observer que dès qu’il s’agit de l’« âme russe », les imprécisions, les fautes grouillent, comme c’était le cas dans les panneaux des salles. On sursautait presque à chaque phrase. Non, Répine n’était pas né dans « une famille de serfs » ! Surtout pas. Son grand-père paternel fut un Cosaque. Et son père fut un soldat d’un genre nouveau, établi au début du XIXe siècle : un soldat qui avait le droit de pratiquer un métier. Ce fut un marchand de chevaux. Non, Tchougouïev, où Répine est né, n’est pas et ne fut jamais un « village », mais une ville dans le gouvernement de Kharkiv. De manière générale, Répine était très fortement attaché à ses origines ukrainiennes, peignait souvent des tableaux sur des sujets ukrainiens et « cosaques », ce dernier thème rimant avec liberté. Non, Répine n’a pas commencé par y apprendre l’art des icônes, mais a d’abord étudié à l’École des topographes militaires. Non, il n’a pas fait ensuite ses études à l’École du dessin à Tchougouïev, mais à celle de Saint-Pétersbourg après son déménagement. Et c’est dans cette école (et non plus tard à l’Académie) qu’il a rencontré Kramskoï, le chef de file des Ambulants. Pourquoi tant d’imprécisions, de fausses informations, alors que la biographie de Répine est si bien étudiée ? Pourquoi faire de Répine un paysan-serf russe, un maître d’icône ? Pourquoi tous ces clichés ? Par amour sans doute pour la « Russie ». Mais pour quelle Russie ?

Tout d’abord pour une Russie paysanne, celle des serfs, orthodoxe et sans problèmes. Ainsi, quand Répine peint les processions religieuses, c’est, selon les commentaires de l’exposition parisienne, pour s’émerveiller de la « ferveur de ses contemporains pour les événements collectifs ». La portée critique, si importante dans l’art de Répine, en est éliminée. Ses tableaux sur les thèmes révolutionnaires ne témoignent – nous explique-t-on – que de l’échec de ce mouvement. Alors que le portrait officiel d’Alexandre III, son « tableau tsariste », aurait été apparemment appelé ainsi par l’artiste « avec affection ».

La scénographie « immersive », conçue par l’architecte scénographe Philippe Pumain, est au service de « l’âme russe » : on y trouvait beaucoup de rouge, des bulbes, du bois et … pour finir à la boutique du musée, presque aucun livre, mais en revanche des matriochkas et d’autres jouets, car l’« âme russe » est une âme d’enfant. Ce n’est pas pour rien que l’affiche de l’exposition montrait sous ce titre le portrait d’un jeune garçon apeuré, à moitié endormi.

Aujourd’hui, comme jamais, cette vision paresseuse de l’« âme russe » nous révolte, bien sûr par compassion avec le peuple ukrainien, bien sûr par les associations macabres que cette expression soulève aujourd’hui : ceci est indéniable. Mais surtout parce que l’œuvre, la personnalité et la vie de Répine parlent très clairement d’autre chose. Aujourd’hui, comme jamais, dans nos approches historiques et culturelles de l’Empire russe, nous nous devons la plus grande exigence, une précision et un professionnalisme irréprochables.


https://desk-russie.eu/2022/06/10/pour- ... russe.html

Le niveau de la curation avait l'air... :roll:


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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 23 Aoû 2022, 14:28 
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A Mulhouse comme à Bruxelles, les champs jaunis par la sécheresse prennent une couleur d'or harassée. L'intensité de la richesse est devenue soudain trop disponible, sans offrir d'ouverture ni au symbole ni au désir. Signe d'une menace pour tous, à la fois sociale et invisible, trop familière pour paraître scandaleuse. Elle risque de nous tuer tout en conservant notre idée de l'initiative politique, maintenue par l'impuissance. L'art s'est transformé en messager ambigu, par lui notre regard s'est adapté à la finitude : la solitude qu'il évoque, au sein d'un monde déjà reconnu se traduit à présent, et bien mal, par l'idée que nos intérêts nous survivrons. C'est ce que nous voulions. La morale là où les mythes sont superflus.
Un discret vallon semble d'être dilaté dans l'immobilité, impossible de l'assigner à une échelle précise, trop menaçant pour être un jardin, trop désert pour être une montagne.
Les formes sont simplifiées sans rien perdre de leur masse, le bleu du ciel, sombre et uniforme, rejoint le jaune de l'herbe dans un lieu qui semble être trop net et neuf, comme dans un tableau de Cézanne (le Pigeonnier de Bellevue). Mais cette sylisation a la même forme que la catastrophe écologique. Ce lieu, dès lors qu'il a perdu l'ombre, n'a pas pu exister avant mon regard. C'est au contraire qu'il est aussi mortel que moi.
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Un doute du même ordre est survenu devant l'Alte Klang ("l'ancien timbre") de Paul Klee

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La trame qui formait un lieu mental perdu, mais chaleureux-la trace d'un affect- évoque à présent un paysage de pixel, massif et sans échelle. Habitable et détaché de la promesse. Un ordre plutôt qu'une consolation, qui termine la parole au lieu de la remplacer. La langue de notre destruction pourrait bien ressembler à celle qui fut pour Klee celle de l'exil.

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 23 Aoû 2022, 18:56, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 23 Aoû 2022, 14:55 
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Une Vanité de Madeleine Boullogne, au Musée de Mulhouse (plus modeste que le Kunstmuseum de Bâle, bien-sûr, mais très intéressant) . On ne sait pas grand chose d'elle, sinon qu'elle fut sans doute proche du jansénisme et elle a peu peint.
Une partition lisible, mais une bougie éteinte et des livres sans mots. Ceux-ci semblent sortir et pour ainsi dire procéder du miroir, ils sont en dehors du reflet parallèles et rivaux au regard du crâne mort, allant vers le spectateur,. La machoire du crâne est invisible, comme si les livres l'annulaient, qu'il y avait une exigence, présente au sein de la richesse matérielle, d'opposer le sens et le phénomène. C'est alors le discours plutôt que l'homme qui le porte qu'il s'agit de protéger, d'enrober puis de déplier dans un lieu sûr et inaccessible, mais lui-même exposé à la mort, dans un drap propre brodé d'or. Comme si la valeur de l'un était l'annulation de l'autre : la grâce sévère du jansénisme est la parole pure mais aussi le confort de la survie, ou du moins de la nécessité déjouée. Mais Boullogne en peint justement l'attente plutôt que la présence.

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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 27 Oct 2022, 11:41 
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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 27 Oct 2022, 12:37 
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Merci super thread et de très belles découvertes.

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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 27 Oct 2022, 12:43 
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Art Core a écrit:
Merci super thread et de très belles découvertes.

Déjà-vu sera heureux d'y retrouver sa croûte préférée.


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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 27 Oct 2022, 15:50 
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 Sujet du message: Re: Le Topic Peinture
MessagePosté: 31 Oct 2022, 10:07 
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Petite mais belle exposition Ariqé Mandelbaum au Musée juif de Bruxelles.
Difficile de caractériser son oeuvre, car les images des tableaux les plus intéressants ne figurent pas sur Google...le plus impressionnant est peut-être le tableau consacré à Lumumba, qui ne montre que la silhouette spectrale de la villa coloniale où il a été assassiné, à la fois modeste et petite dans l'absolu et signe de pouvoir par sa seule morphologie, ses angles droits de préfabriqué. Comme l'objet d'art, l'arbitraire et le pouvoir exhibent les signes de leur production, et cette parenté est une question pour Mandelbaum.

Sans doute peut-on parler d'une influence de Bacon, et de résonnance avec Gilles Aillaud (les animaux en cage comme figure de l'aliénation, d'un regard que renvoie le lieu à la place du sujet) s e et la peinture allemande de Richter, Baselitz (le blanc) ou Anselm Kiefer, mais où il faudrait parler d'effacement (même si c'est l'inverse le fond blanc n'est pas un élément neutre pour moi, c'est à partir de lui qui se manifestent les choses) que de déformation, un lieu où la mémoire médiatise les hommes et les évènements historiques, mais risque aussi de les rendre aussi indiscernables : une survie de l'objet et de l'autre qui ne se substitue pourtant pas au regard.

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