Forum de FilmDeCulte

De mon côté avec ces dernières semaines, je n'avais pas autant rentabilisé ma carte UGC depuis 10 ans. Dire que j'ai failli la rendre...

Alors que la fréquentation des salles est au plus bas.

Alors que moi je suis obligé d'aller voir des courts pour enfant tout pourris pour ne pas perdre 2 places sur les 5 achetées fin août...

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Netflix les gars, Netflix.

Les trucs de la chouette, là?

Non un champignon je crois. Je te dis ça demain, vous aurez une critique détaillée.

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Netflix les gars, Netflix.

ça c'est de la résilience ou je ne m'y connais pas !

Je mets une alarme à 10h15.

Pas besoin de le regarder pour s'en douter... La bande annonce est déjà abominable.

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Netflix les gars, Netflix.

Nan mais je brocarde le sérieux de ce twitto hein, typique d’une certaine « nouvelle critique » (tousse) de cinéma sur le réseau.

Ouais, genre on attend sa critique d'un navet dont tout le monde se fout.
10h15, c'est dans un peu plus d'une heure, j'en suis fébrile, j'en oublierais presque la cdm.

Il y a beaucoup de choses qui pourraient entrer dans la catégorie des trucs dont on dit "il y a peu de choses au monde meilleures que...", pour créer de l'emphase hyperbolique, et pour un cinéphile, en tout cas pour moi, il y a peu de choses au monde meilleures que voir un film en salle pour la deuxième fois et, alors que tu te souvenais de plein de scènes, de plein de moments, de tous ces détails que t'avais aimé la première fois et qui t'avait marqué et qui donc participaient à l'amour durable que tu éprouvais pour le film, de réussir à être à nouveau surpris par UN (ou mieux, PLUSIEURS) moments absolument géniaux que tu avais complètement oublié et alors même que tu les redécouvres, tu te remémores simultanément comment déjà la première fois tu t'étais dit à ce moment-là "ah putain ça tue ça!" et tu te le redis! C'est une nouvelle fois absolument génial. Comme au premier jour. Like a virgin. Et le kif est doublé et cette fois, tu t'en rappelleras et ce sera à jamais un de ces détails qui te reviendront en mémoire quand tu penseras au film dans les heures, jours, semaines, mois, ANNEES à venir.

Putain les frères...qu'est-ce que c'est bon d'aimer le cinéma.

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(Et en l’occurrence c’était quel film?)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Encanto.

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Chouette message.

A un degré moindre, je viens de remater le premier tiers du Dune de Villeneuve (je vous dis pas comment ), pareil, ça m'a à nouveau cueilli dans sa majesté et sa grandeur sereine... Quel magnifique travail de direction artistique, quels cadrages, quels dialogues...! Les mêmes exactes réflexions qu'il y a deux mois, au même moment. Et la même déception quand je me suis surpris à couper ensuite parce que le film rentrait dans une forme de banalité (je le reverrai plus tard, là c'était un peu tôt).

I concur. J’avais parlé d’un effet similaire dans mon deuxième avis sur FIRST MAN (tiens tiens...):
En fait tu te rend compte à quel point t'adores un film quand t'es dans une sorte d'effet boule de neige pendant la séance, où t'es dans un tel état de kif que tu te met à aimer le moindre truc, même anodin. Sensation trop rare.
Ce moment où la digue cède et t’es totalement offert au film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste