Forum de FilmDeCulte

Si tu es en mal d'un bon film d'horreur passé inaperçu, A Lonely Place to Die d'un anglais obscur m'a laissé d'excellents souvenirs.

Pas trop aimé. Le bon point c'est que la mise en scène n'est pas trop mauvaise et arrive à insuffler de la tension dans sa première moitié mais ensuite c'est anecdotique au possible. Ça souffre malheureusement de son budget cheapos et tu sens que niveau action/gore ils ont dû se freiner un peu.

Putain j'ai adoré. C'est prenant d'un bout à l'autre, le concept est génial avec trois fois rien (et me rappelle le court de Villeneuve là). Ça fait pas cheap en plus... La fin m'a laissé sur la béquille, mais c'est un peu le cahier des charges de tous les films du genre. Et le lien partagé par Abyssin, avec les interprétations, me suffit (surtout l'explication "cynique").

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Rarement vu un film assumer autant sa métaphore sociétale, c'est presque littéralement dit dans le texte. Pourtant ça ne gâche rien car c'est bien mené et on ne se fait jamais chier. Le ratio mystère/révélation est bien géré, sauf à la toute fin où forcément il n'y a plus d'échappatoire scénaristique possible et l'intrigue se prend un mur. J'ai bien aimé par contre comment on passe assez subitement d'un film assez sec et théorique à un délire violent plus cartoonesque et cathartique (génial et furtif plan de Baharat qui défonce un gars avec sa barre de fer sans même le regarder).

Sinon, j'avais pas du tout capté que c'était sur la panna cotta que le maître d'hôtel s'énervait dans le flash-back/forward, bref.

Et enfin Jiko est excellent dans le rôle principal.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tout le monde a tout dit.


Et c'est dommage parce que ça laisse sur un goût amer de truc pas cuit alors que ça avait réussi à me surprendre par son traitement "exhaustif" d'un pitch d'étudiant qui partait mal.

Surtout que :

Moi ça me convainc pas du tout. Que ce soit le truc sur l'enfant cannibale hors sujet ou la pirouette cynique qui ramène à l'estudiantin.

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Pas interdit de parler de l'heure et quelque qui précède cela dit. Comme cette surprise dont tu fais état sans la détailler.

J'ai rien de plus à ajouter à vos avis et à ce que j'ai dit.
Ça part d'une bonne idée, malgré sa "métaphore" lourdingue, et l'exploite pleinement au gré de situations pas forcément attendues, puis ça s'effondre complètement dans ses 10 dernières minutes "je sais pas comment finir mon film" qui se croient pourtant solennelles.

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Pour ma part, cela commence vraiment à me fatiguer ces films avec de grandes idées au départ et ces fins moisies. Du coup, lorsque je vois ce type de réalisation, mon premier réflexe devient " de quelle manière vont ils faire de la merde à la fin avec ce scénario?". Et je suis rarement déçu de mon attente de déception.