Forum de FilmDeCulte

On parle souvent de la peur au cinéma, des films qui font flipper. Mais concrètement (techniquement ?), on est d'accord que 90% du temps dans les films d'horreur ou les films fantastique, la peur consiste en: 1. la peur de sursauter, ou 2. la peur de voir un truc dégueu ?

Quels films ont généré chez vous une peur autre, et laquelle ?

Pour ma part, le premier qui me vient c'est bien sûr IT FOLLOWS qui joue assez peu sur le jumpscare et plus sur une angoisse lancinante, particulièrement forte car elle est à la fois hyper abstraite (si le monstre arrive, il se passe quoi ?) et hyper concrète (là maintenant, à chaque minute, il marche, et chaque figurant flou en arrière-plan est une menace potentielle).

Et vous ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

SIGNS.

Une peur mêlée d'excitation, parfaitement résumée dans la scène dite "DU COUTEAU SOUS LA PORTE" : Gibson est mort de trouille, mais peut pas s'empêcher de vouloir voir à quoi ressemble un alien... Phoenix fait pareil en restant scotché à la télé. J'étais comme eux pendant tout le film.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

J'ai créé le topic car je l'ai revu en salles la semaine dernière. C'est un des films qui me fait le plus flipper, à cause de la peur de l'inconnu (quelle gueule vont avoir les aliens ?) mais ça reste une angoisse surtout basée sur la peur de sursauter.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

funny games

les dents de la mer

Je n'ai jamais peur au cinéma, le cinéma d'horreur a sur moi quasiment zéro effet. Je suis même pas sûr d'avoir déjà vraiment sursauté à un jump scare (je sursaute plus facilement au niveau du son, genre un coup de feu inattendu).
La seule fois où j'ai été mal à l'aise devant un film c'était devant Le projet Blair Witch, vu ado, tout seul chez mes parents alors qu'ils étaient en vacances. J'étais pas tranquille après.

Sinon récemment Ari Aster a vraiment réussi non pas à me faire peur mais à me faire ressentir une vraie angoisse, un côté vraiment glauque qui te fout un nœud à l'estomac et ce, sur ses deux films. Comme s'il ravivait une angoisse de la mort ou de l'horreur de ce que représente la mort d'un point de vue intime. C'est assez fort. J'ai pu ressentir ça aussi chez LVT parfois (Antichrist, Melancholia).
Sinon je me souviens aussi de l'angoisse totale devant la fin de 2001, découvert en salles, en particulier le voyage céleste où j'avais eu l'impression de tomber dans une espèce de vertige métaphysique dans un univers qui n'a plus rien à voir avec la terre et les hommes. Un vrai sentiment d'étrangeté.

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CroqAnimement votre

pareil

En vrac total:

THE THING (peur du SON notamment, celui de la bestiole dans le chenil au début, complètement inhumain. Puis cette putain de paranoïa)
POLTERGEIST (mélange de peur et de fascination)
THE MIST (pareil, ajouté à ma phobie totale des insectes et des araignées)
SIGNS
HELLRAISER à l'époque, parce que tout le film est méga-malsain même quand il ne se passe "rien"
La première demi-heure de LOST HIGHWAY
THE CONJURING
INSIDIOUS


Quand j'étais tout gamin, j'avais une trouille pas possible devant RENCONTRES DU 3e TYPE aussi. L'impression que ce film était un documentaire, que tout était vrai, même si la fin de montre rien de "méchant". L'apparition de l'Alien qui déploie ses bras immenses me fout toujours la chair de poule (merci Williams aussi).

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Netflix les gars, Netflix.

La dernière fois que j'ai eu "peur", notez les guillemets, c'est pour la bataille contre les morts dans Game Of Thrones. L'épisode climax après 2 épisodes d'adieux aux personnages. Je chiais en spray dans mon slip car j'avais peur pour les personnages. Je voulais pas qu'ils meurent.

Sinon, j'ai regardé quelques épisodes de la série Marianne, et j'ai pas accroché, c'est pas ouf, par contre ya quelques scènes de flippe qui fonctionnent super bien (et d'autres hyper cliché), sans jump scare (et d'autres avec à bloc de ça). Intéressant à voir.

L'horreur. J'adore comment mec disparaît juste après en plus.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui grave, c'est encore plus nawak. D'ailleurs (fun fact), j'ai appris récemment que ce perso s'appelait PUCK.

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Netflix les gars, Netflix.

Non ça c'est le petit qui sourit.

Le grand s'appelle ALGERNON BACKWASH.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Carrément !

Toute la première partie me foutait le jetons aussi, la première visite des extra-terrestres dans la maison avec les jouets qui s’animent, ce face à face sans contre-champs avec l'enfant après que l'ET a vidé le frigo...

Puis la deuxième visite avec l'enlèvement, cette trappe qui se dévisse...

Il faut être honnête mes plus grosses peurs devant des films datent de l'enfance.

Gamin ( j'ai vu le film a 8 ans), j'ai bien été terrorisé par les scènes de roulettes russes dans the deer hunter



Y a même qu'à ces âges qu'il me semble avoir eu peur devant un film

la scène des oeufs dans le grandvaisseau et de l'accouchement de l'alien dans Alien vu aussi gamin

Moi c'était le E.T malade tout gris qui me faisait flipper.

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CroqAnimement votre

LOL

Petit j'ai été terrorisé par E.T. (vu en salles et très (trop) jeune, et cette scène dans les bois m'a traumatisé) et, surtout, Rencontres du troisième type (ces vis qui se dévissaient toutes seules = trauma).
Du coup, un peu plus grand, j'étais terrorisé à l'idée même voir certains films qu'on me racontait dans la cour d'école genre Alien, The Thing, Poltergeist, La Mouche. Dès lors, quand ces films-là passaient à la télé, je m'assurait DE NE PAS regarder la télé ce soir-là, de peur de tomber dessus.

Ado, je me souviens de Blair Witch Project vu en salle, où je me suis presque pissé dessus à la fin.
Ring, vu tout seul à la maison sur ma télé (c'est malin!), m'a foutu une trouille bleue aussi.

Je me souviens aussi très bien de ces moments de grande solitude où j'ai HURLé ma mère (le vrai cri d'effroi/saisissement) dans une salle de cinéma. C'était devant The Others (coucou la grand-mère dans le placard), El Orfanato (coucou la grand-mère sans mâchoire), le premier REC (à la fin là, PUTAIN). Et Conjuring, tiens.

Shyamalan m'a aussi bien fait flipper avec certaines scènes de Sixth Sense et Signs.

Mais en général, je ne suis pas très friand des films de trouille. J'apprécie (en mode "c'est gai d'avoir un peu la frousse") certains titres comme Conjuring, A Quiet Place ou Hereditary... Je ne vais les voir que si le buzz et les critiques m'y encouragent.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"