Jerzy Pericolosospore a écrit:
les professeurs de religion catholique (formés à l'évéché ou que sais-je)
Plutôt dans des ex-régendats de hautes-écoles (l'invention du cours de citoyenneté a sans doute plus à voir avec la création de débouchés pour les passerelles récentes entre bachelier et masters universitaires qu'avec un quelconque impératif politique) et des universités type UCL ou Saint-Louis.
Ceci dit, avec le renforcement du contrôle de casier judiciaire en Belgique pour les métiers en contact avec les mineurs et la traçabilité technique des connexions Internet qui a dû particulièrement se renforcer après 2015, je souhaiterais maximiser les chances de trouver un emploi de prof, même +et surtout+ intérimaire, je m'abstiendrais de faire ce que tu fais ici 3 nuits par semaine, pour paraphraser Indochine
Par ailleurs est-ce que la philosophie a pour but d'éduquer à la citoyenneté, de dire ce que la cité doit accepter ou exclure ? Je penche plutôt vers Leo Strauss, elle n'a une signification politique que si elle est libre et méthodologiquement autonome et cette autonomie ne peut se touver qu'en marge de la cité. Et le vrai esprit critique n'est pas forcément lié à une intention. Il y a toujours un paradoxe chez les philosophes entre le désir (source de prestige et de plaisir supposément associés à l' intempestivité) de n'être tout au plus que
tolérés et la tentation de jouer le rôle du Prince machiavélien (ou du procureur républicain, ou du fonctionnaire néo-catho vaguement dandy), qui, lorsqu'il n'est pas assumé (ni même, chez beaucoup, perçu), conduit inévitablement et plus ou moins rapidement à une "pensée" populiste racoleuse, courte dans le fond, prolixe dans la forme, à la Onfray.